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Histoires animées #007 - DISNEY - Basil détective privé, Taram et le chaudron magique, Rox et Rouky, Les aventure de Bernard et Bianca
WINNIE L’OURSON
Les aventures de Winnie l’Ourson – 1977 – Un film de John LOUNSBERY et Wolfgang REITHERMAN
Winnie l’Ourson 2 : le grand voyage – 1997 – Un film de Karl GEURS
Les aventures de Tigrou et de Winnie l’Ourson – 2000 – Un film de Jun FALKENSTEIN
Winnie l’Ourson : Bonne année – 2002 – Un film de Gary KATONA, Ed WEXLER et Jamie MITCHELL
Les aventures de Porcinet – 2003 – Un film de Francis GLEBAS
Les aventures de Petit Gourou – 2004 – Un film de Saul BLINKOFF et Elliot M. BOUR
Winnie l’Ourson et l’éfélant – 2005 – Un film de Frank NISSEN
Winnie l’Ourson – 2011 – Un film de Stephen J. ANDERSON et Don HALL
Adapté des livres d’Alan Alexander MILNE
Voici les aventures de Winnie l’ourson et de ses amis Tigrou, Porcinet, Maître Hibou, Bouriquet, Coco Lapin, Jean-Christophe au cœur de la forêt des Rêves Bleus.
Une totale découverte pour ma part, Winnie l’Ourson des studios Disney c’est un peu comme Totoro pour Ghibli, on connaît le personnage, bien moins les films ou les livres. Et comme je n’avais pas spécialement accroché au film Totoro, j’étais un peu inquiète pour Winnie. Malgré le fait que j’avais adoré les livres audio étant enfant ou encore découvrir les histoires de Milne plus tard, je repoussais sans cesse le visionnage. Je suis contente de profiter de ce challenge pour enfin m’y mettre.
Je ne regrette pas, même si c’est bon enfant et simple, pas prise de tête, c’est une ambiance douillette et réconfortante, apaisante et touchante. Beaucoup de fantaisie, de cosy et de poésie également, avec une petite pointe d’humour. Personnellement, j’ai adoré cette plongée en enfance et je les ai trouvé parfait pour la saison automnale.
J’ai commencé mon périple avec les deux premiers films. Clairement, le premier est génial parce qu’il s’amuse avec les codes de la narration, l’utilisation du livre et jouer avec les pages, ce qui m’a entièrement conquise. Cela permet aussi de se familiariser avec l’ambiance, les personnages et la forêt des rêves bleus. Certes, ce sont une nouvelle fois des court-métrages avec une transition plus douce et abouti, mais ils sont super agréables à regarder. Le second film possède un fil rouge, un début et une fin, c’est réellement un long-métrage, qui joue sur la dualité spooky et cosy, avec absurde, émotion et fantaisie. Même si j’ai bien aimé, il m’a manqué un petit truc pour pleinement adhérer. Je crois que les chansons m’ont laissé de marbre concernant ce deuxième volet.
Je suis très fan de la VF, toutes les voix sont parfaites pour les rôles, les musiques – si l’on retire les chansons du deuxième film, sont très belles et correspondent à l’univers du petit ourson. Enfin, je dirais que les animations et le style graphique est plus soigné et agréable à regarder dans le second opus, mais c’est aussi parce que nous sommes en 1997, le premier a des petits couacs qui m’ont un peu dérangé.
J’ai poursuivi l’aventure avec les aventures de Tigrou, de Porcinet et de Petit Gourou. J’avoue qu’ils sont très différents les uns des autres, avec Tigrou on part à la recherche de sa famille, dans une ambiance d’automne et d’hiver que l’on retrouve aussi avec le film sur Porcinet. J’ai beaucoup aimé ce message de famille de cœur, c’était aussi touchant que la thématique abordée avec Porcinet, celle d’un personnage au grand cœur, sensible et soucieux des autres qui a enfin la reconnaissance auquel il a le droit. J’ai bien aimé changer de décor avec le film sur Petit Gourou, parce que cette fois-ci, nous sommes au cœur du printemps et de pâques. En revanche, je trouve que ce long-métrage rend davantage hommage à Coco Lapin que petit kangourou.
J’ai terminé mon périple avec le film d’animation le plus récent (2011) que je trouve hyper réussi, parce qu’il a un style fluide, que les histoires sont davantage reliées au livre d’Alan Alexander Milne que je venais de découvrir. J’aime aussi ce travail sur l’aspect graphique, on joue ici avec le texte, les mots, les pages et c’est vraiment quelque chose qui me fascine, cette mise en abyme est intelligente et permet d’affiner l’humour, l’absurde et la part de fantaisie. Le tout dernier film visionné est celui autour de l’Hiver, de noël et du Nouvel An, avec différentes historiettes que j’ai trouvé très touchant, mignon et parfait pour cette la période. On y retrouve tous les codes liés à ces fêtes, les décorations, le sapin, les cadeaux, les beaux messages sur la famille de cœur, celle qu’on se choisit, la lettre au père noël… Je me suis amusée devant celui-ci.
Je suis épatée par la qualité de l’animation et du trait que ce soit pour caractériser les personnages, les couleurs, cette esthétique de crayonné et aquarelle me ravit totalement. Le générique de fin des Aventures de Tigrou est super chouette je trouve, avec ce rappel au coup de crayon des livres de Milne. Si je ne suis toujours pas sur la même longueur d’onde pour les chansons, je dois avouer que la berceuse des abeilles est très mignonne. Par ailleurs, j’aime bien quand les films jouent sur la narration, sur l’écriture et le livre en tant qu’objet, ce qui est le cas du film sur Petit Gourou et celui de Tigrou, ça permet des transitions douces, un peu d’humour, quelque chose de plus sympathique à regarder aussi, de dynamique.
Le film que j’ai le moins aimé est celui avec l’Efélant, pourtant, il ne manque pas d’attrait et de mignonnerie, le personnage de Lumpy est adorable comme tout, l’animation est chouette. Mais je suis passée à côté de l’intrigue, les chansons sont une nouvelle fois la bête noire de l’ensemble, cependant, je reste très fan des messages développés, de cette ambiance bon enfant, de la qualité de l’écriture avec ses jeux de mots, ses réécritures fabuleuses. J’adore l’atmosphère douce, réconfortante et douillette qu’offre la saga dans son ensemble.
LES AVENTURES DE BERNARD ET BIANCA + BERNARD ET BIANCA AU PAYS DES KANGOUROUS
Un film de Wolfgang REITHERMAN, Art STEVENS et John LOUNSBERY – 1977
Un film de Hendel BUTOY et Mike GABRIEL – 1990
Les aventures de Bernard et Bianca >
Dans les sous-sols des Nations-Unies à New York un groupe de souris tient conseil. Il s’agit du comité de soutien aux personnes en difficulté. Bianca, déléguée coquette, choisit Bernard tendre souriceau timide et courageux pour voler au secours d’une petite orpheline séquestrée, Penny.
Bernard et Bianca au pays des kangourous >
Bernard et Bianca doivent se rendre en Australie pour délivrer le jeune Cody, tombé aux mains d’un braconnier alors même qu’il tentait de sauver un aigle royal. Bernard espère profiter de ce voyage pour demander la main de Bianca mais il devra se confronter à un local, un rat-kangourou.
Je n’avais jamais vu ces deux films, ce fut donc une première pour moi et quelle belle surprise. Je suis presque triste de ne pas avoir découvert ces longs métrages plus tôt, parce que j’adore le côté de voyage, de société secrète avec des souris, la relation qui unit Bernard à Bianca, c’était vraiment chouette et je ne suis pas contre les revoir un jour.
Chose inédite pour être soulignée, j’ai autant aimé le premier volet que sa suite, parce que les deux intrigues proposent des ambiances différentes, des histoires propres à chaque film. La VF est d’excellente qualité, les musiques fonctionnent avec les images et les chansons sont bien pensées, j’ai une préférence pour celle du premier volet qui est très touchante. Une fois encore, l’animation est chouette dans les deux cas, mais évidemment, celle de 1990 est davantage soignée, moderne par rapport au film de 1977.
Avec les Aventures de Bernard et Bianca, j’ai adoré découvrir la société des souris venant au secours de Penny, une petite fille hyper attachante exploitée par deux personnages véreux. Médusa était un antagoniste aussi fascinant que Cruella, avec ses deux crocodiles. J’adore l’aspect aventure, monde de l’enfance qui est opposé à l’oppression exercée par Médusa, par cette quête de joyau dans un bayou au brouillard épais et dangereux.
Quant au film Bernard et Bianca au pays des kangourous, j’ai bien aimé le voyage au cœur de l’Australie, avec une forte thématique écologique et défense des animaux à travers l’aigle royal. Le personnage de Cody est lui aussi passionnant pour son engagement, son courage et son empathie, j’ai également eu pas mal d’affection pour Jake, un rat-kangourou qui est drôle et parfait pour jouer les baroudeurs. D’ailleurs, j’étais stupéfaite de voir que le méchant de cet opus m’a rappelé à bien des égards Clayton (Tarzan) et Rourke (Atlantide, l’empire perdu).
Bernard est une souris géniale, courageux malgré ses nombreuses peurs, il est pragmatique et volontaire, débrouillard et maladroit, j’ai adoré sa personnalité et sa voix, Roger Carel, était parfaite. Son duo avec Bianca est aussi touchant que drôle. Cette dernière est pleine de ressource, davantage dans les émotions, passionnée par l’action et l’aventure, c’est le contrepoids parfait pour Bernard.
ROX ET ROUKY + ROX ET ROUKY 2
Un film de Ted BERMAN, Richard RICH et Art STEVENS – 1981
Un film de Jim KAMMERUD – 2006
Rox et Rouky >
Rox, un renardeau orphelin, est recueilli par une brave fermière, la veuve Tartine. Il se fait rapidement de nouveaux amis parmi les animaux vivants aux abords de la ferme, tels que la chouette Big Mama, le moineau Dinky et le pivert Piqueur. Il se lie également d’amitié avec Rouky, le plus jeune chien de chasse (un Saint-Hubert) du voisin, Amos Slade. Mais avec l’âge adulte, la Nature va reprendre ses droits.
Rox et Rouky 2 >
A la fête foraine du village, la voix mélodieuse du chien Rouky charme Cash, le leader d’une troupe de chiens chanteurs. Ce dernier lui propose alors de remplacer Dixie dans sa chorale. Son amitié avec Rox le renardeau est en sursis lorsque Rouky l’abandonne pour satisfaire ses rêves de gloire.
Je n’avais jamais vu les films Rox et Rouky, donc mon challenge de films Disney est la bonne occasion d’enfin les découvrir. Je n’en serais pas une immense fan, même si le premier est certainement et sans conteste le meilleur des deux. J’ai même sauté quelques passages du second tant il est pas bon du tout.
Le premier film m’a souvent fait penser au roman Jody et le faon de Marjorie RAWLINGS, même s’il y a bien évidemment des différences. En tout cas, j’ai bien aimé cette vie de compagne, le blues des chansons, les couleurs du film, l’amitié entre la veuve Tartine et Rox, les personnages comme le moineau et le pivert. C’est hyper touchant, plein de sensibilité, avec une animation raffinée et de très beaux sujets exploités à travers Amos Slade et la chasse, la Nature sauvage et belle, l’amitié entre ce renard et ce chien qui se transforme peu à peu en crève-cœur au fil du récit.
Vraiment, ce premier film est super intéressant et réussi pour ma part, je n’en suis pas fan, parce que je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages, mais il est parfait pour l’automne à n’en pas douter, les musiques sont chouettes et la VF est de très bonne qualité. En revanche, je ne pourrais pas en dire autant pour le second opus où je n’ai rien retrouvé, ni dans l’esprit, ni dans le visuel.
Toute la sensibilité du premier s’est envolé pour devenir une comédie dénuée de toute poésie, la nature – la campagne, cette note de blues et de country, il n’y a plus rien, même la tension entre Tartine et Slade est partie en fumée, le danger qu’il représente et l’horreur qu’il devait inspirer n’a plus lieu d’être. Nous avons une succession de gags, une espèce de pseudo amitié-romance entre Tartine et Slade, un copié-collé des 101 dalmatiens 2 + La Belle et le Clochard 2 dans l’esprit, des scènes 3D affreuses pour la fête foraine.
Je me suis ennuyée du début à la fin, j’ai même sauté des passages, je n’ai pas été réceptive aux messages, aux idées et je me dis qu’une série animée aurait été plus intéressante qu’un film d’animation, cela aurait permis de développer davantage d’éléments pour ne pas avoir autant de choses très étranges.
TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE
Un film de Ted BERMAN et Richard RICH
Adapté du livre Chroniques de Prydain, tome 2 : Le Chaudron noir de Lloyd ALEXANDER
1985
Taram n’est qu’un jeune valet de ferme, mais il rêve de mener la vie aventureuse des guerriers. L’occasion se présente lorsqu’il entreprend, avec son compagnon Tirelire, un porcelet doué de voyance, d’empêcher le maléfique Seigneur des Ténèbres de mettre la main sur un puissant chaudron magique capable de lui conférer un pouvoir illimité. Au fil de sa quête, il croise l’étrange Gurki, une créature couverte de poils, la belle princesse Héloïse, qui ne tarde pas à chavirer son cœur, et Ritournel, un joyeux ménestrel. Aidé de ces compagnons de fortune, il tente de combattre le terrifiant Seigneur des Ténèbres…
On est clairement sur un film d’animation qui tranche totalement avec ce que le studio produisait à l’époque et son échec à sa sortie conduiront Disney à réaliser quelque chose de plus traditionnel, Basil détective privé. Alors en soi, je ne m’en plains pas, j’ai adoré les aventures de la souris détective, mais je trouve injuste le traitement réservé à ce film, parce qu’il a des atouts, de bonnes idées et qu’il m’a toujours fascinée. Le revoir ne fait que confirmer mon impression d’enfant et d’adolescente.
J’adore l’esthétique aventure de fantasy médiévale, que cela soit dans les décors, les vêtements ou encore les objets, le tout avec cette ambiance très sombre, bien plus mature qui est fascinante je trouve. Pas de chansons aussi, ce qui rend l’histoire prenante du début à la fin, comme une partie de jeu de rôle, de livre dont vous êtes le héros aussi. Parce que quelque part, nos héros n’ont rien de particulier, d’héroïques et pourtant, ils vont devoir s’unir pour vaincre les ennemis et terrasser ce maître du mal.
Taram est attachant, c’est un jeune garçon plein de rêve, qui veut bien faire, qui a des idéaux et souhaite être un grand chevalier, nous avons également une créature aussi attachante que curieuse, une princesse dotée d’une petite luciole, un ménestrel. J’adore le groupe de base, qui se construit au fil des aventures, j’aime énormément ce monde de Prydain avec son lot de magie, de sorcellerie, de personnages sinistres, mystérieux ou drôles. Les différentes étapes du voyage de Taram m’ont séduite.
L’ambiance lourde et sinistre, les vouivres effrayantes, les soldats squelettiques, le maître du mal, tous ces antagonistes sont super bien dessinés et campés en matière de VF, l’animation, les jeux de couleurs, j’ai bien aimé le rendu esthétique sur ce château maléfique. L’histoire est très plaisante à suivre aussi, pas de temps mort, une aventure rythmée, riche en rencontres et en bonnes surprises aussi. Mine de rien, il est aussi mature dans les thèmes travaillés, ses dialogues, je pense notamment aux trois sorcières.
Sincèrement, je comprends les raisons de son échec commercial, il est atypique, et sonne davantage comme un film entre enfance et adolescence, je ne peux pas juger de l’adaptation aux romans d’Alexander bien qu’ils me fassent envie, mais je trouve une patte graphique, une aura, une atmosphère vraiment prenante. Des personnages qui changent de ce que j’avais l’habitude de voir jusqu’à présent dans ce challenge, une maturité, un côté conte intemporel. Il est parfait pour la période automnale, notamment Halloween, il fera son petit effet.
BASIL, DETECTIVE PRIVE
Un film de Ron CLEMENTS, Burny MATTINSON, David MICHENER et John MUSKER
Adapté du livre Basile détective de Eve Titus (et Sherlock Holmes)
1986
En 1897, à Londres, Basil, la souris détective, est appelé à l’aide par Olivia. En effet, celle-ci a été témoin de l’enlèvement de son père, l’inventeur M. Flaversham, par une inquiétante chauve-souris. L’enquêteur comprend alors qu’il s’agit de Fidget, le sous-fifre de l’ignoble Ratigan… Ce dernier a pour ultime dessein de prendre la place de la reine des souris ! Basil va alors tout faire pour l’en empêcher et ramener M. Flaversham sain et sauf auprès de sa fille.
Un régal, c’est la deuxième fois que je regarde ce film d’animation et j’en ressors avec le même enthousiasme. J’adore cette lecture Sherlock Holmes du roman d’origine qui donne envie de le lire, peut-être un jour en français avec une réédition, qui sait ?
J’ai passé un très bon moment en le regardant, ça me rappelle ce que j’ai ressenti avec Bernard et Bianca, un chouette film d’aventure, avec de l’action et de l’émotion, des personnages très sympathiques à découvrir et très bien campé en VF, de l’humour avec une bonne écriture du côté des répliques. Un côté mature très intéressant également, cela se ressent avec l’antagoniste Ratigan qui est ma foi, un brin glaçant et qui n’hésite absolument pas à se défaire de ses minions s’ils ne le caressent pas assez dans le sens du poil ou encore sa chanson très audacieuse, Bye Bye, partir c’est un problème alors qu’il s’apprête à tuer quelqu’un.
J’ai adoré l’alchimie entre Basile et Dawson, c’est un duo très cool qui aurait mérité d’être davantage développé – je sais qu’une série animée était dans les cartons, elle n’a jamais pu exister et je ne désespère pas qu’un jour, Disney + lui permette d’apparaître. Le parallèle avec Sherlock Holmes et Watson est évident, d’autant plus que les références et les clins d’œils sont très nombreux, me donnant le sourire, je songe au chien, par exemple.
J’aime aussi l’animation soignée, l’ambiance très Londres du 19e avec le brouillard, les monuments emblématiques, l’esthétique victorienne. Et pour finir, la petite Olivia est si mignonne, c’est incroyable d’entendre la voix de Barbara Tissier (Princesse Fiona, Phénomène Raven et tant d’autres). J’applaudis une énième fois le travail de Roger Carel sur Basile, j’ai adoré la scène de cabaret… Mine de rien, je trouve que ce Disney a une maturité, une lecture adulte qui donne à ce film un aspect atypique.
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