Les Chevaliers d'Emeraude (ROBILLARD) ~ Tomes 10, 11 et 12
Titre : Les représailles
Tome 10
404 pages
Titre : La justice céleste
Tome 11
403 pages
Titre : Amecareth
Tome 12
469 pages
Auteur : Anne ROBILLARD
Série : Les Chevaliers d'Emeraude
Michel Lafon - 2010
Résumé (tome 10) :
Presque au terme de leur incubation, les larves d'insectes semées dans le sol de tout Enkidiev s'apprêtent à sortir de leur sommeil. Après avoir savouré quelques années de paix, les Chevaliers se préparent à affronter ce nouveau fléau. Bien décidé à se venger de Parandar, le dieu déchu Akuretari profite de cette diversion pour traquer les humains en possession des armes de Danalieth. Il apprendra à ses dépens que leur instinct de survie est remarquable. À l'occasion d'une tragédie au Royaume de Diamant, le Roi Onyx affiche ses véritables couleurs, semant du même coup le doute dans l'esprit de ses Chevaliers. Malgré tout, son fidèle ami, Hadrian d'Argent, ne désespère pas de le ramener à la raison. Frustré par les incessants déboires de son sorcier, l'Empereur Noir décide de passer lui-même à l'attaque .Son intervention funeste mettra enfin la prophétie en action. Mais en même temps, elle privera l'Ordre du bouclier de Lassa…
Mon avis (tome 10) :
Un excellent tome qui comporte lui aussi son lot d’aventures et d’émotions. Je l’ai lu très rapidement tant j’ai été happée dans l’histoire, cette suite est formidable.
La guerre continue de faire rage sur le continent d’Enkidiev. Les batailles sont plus nombreuses et plus difficiles que les précédentes, ce qui est un bon point de la part de l’auteur, d’autant plus que les descriptions des combats, bien que simplifiés demeurent sympathiques.
Les descriptions des lieux et des objets permettent de se plonger aisément dans l’histoire et il devient difficile d’en décrocher si on les allie avec les répliques et la multitude de rebondissements présents. C’est une réelle joie de voir s’animer sous nos yeux des protagonistes variés aux personnalités riches et complexes ainsi que des lieux parfois enchanteurs. J’ai apprécié découvrir plus précisément le royaume de Jade et des Fées.
Entre Onyx qui cherche à annexer le royaume de Diamant, le retour d’Abnar, les méfaits d’Akuretari ou l’Empereur des insectes Amecareth qui se rend à Émeraude, les aventures se succèdent et s’enchainent avec tellement de fluidité que l’on a dû mal à s’ennuyer. La venue d’Amecareth au château d’Émeraude m’a énormément surprise, je n’aurais jamais pensé qu’il aurait l’audace de s’y présenter, sa venue va occasionner de très gros dégâts. C’était un passage très intéressant et les conséquences le sont tout autant.
Du côté de nos personnages, Kira est moins mis en avant que les autres tomes, mais l’évènement de la fin relance son histoire et semble lui promettre des aventures intéressantes. Hadrian, le grand revenant tente de contenir la folie d’Onyx et de l’épauler, son personnage, l’un de mes préférés est extraordinaire et sympathique. Onyx est toujours aussi lui-même fort et fier, drôle et incroyable, on adore lire ses répliques.
Du côté des écuyers, Liam va connaitre en fin de tome un changement important dans sa vie, et une fois de plus, ce tournant est inattendu et pourtant très intéressant. Il permet de mieux connaitre l’univers d’Anne Robillard et ces créatures changent de celles à la solde de l’Empereur. Lassa ne connait pas de forte évolution, mais il demeure un personnage sympathique et touchant, j’ai hâte de le voir encore grandir, quant à Jenifael, elle est légèrement plus présente en raison de son attachement à Hadrian, elle reste une jeune fille déterminée et passionnante.
Les autres personnages connaissent eux aussi leur petit moment de gloire, comme Chloé qui nous démontre une nouvelle facette de sa personnalité, Abnar qui revient parmi nous – j’ai apprécié les secrets qu’on nous dévoile sur lui, Dylan ou encore Natrach, le fils de Falcon et Wanda. Tous méritent que l’on s’attarde sur leurs vies et sur leurs aventures, tous ont une importance et cela fait vraiment plaisir à lire. Nos héros ont grandi et évolué depuis le premier tome et c’est l’une des grandes forces de cette saga.
Un tragique évènement apporte beaucoup de douleur à ce tome, un passage très inattendu et terriblement triste. Un drame touchant et qui relance l’intérêt autour de l’accomplissement de la prophétie, dont Kira et Lassa sont au centre. Les émotions sont très présentes dans chacun des tomes des aventures des Chevaliers, mais dans celui-ci elles sont encore plus fortes.
En somme, encore un très bon tome. La couverture est splendide, l’histoire palpitante, les émotions présentes. Tous les ingrédients sont réunis pour ne pas s’ennuyer, nos personnages continuent de grandir et tous apportent leur pierre à l’importante fresque construite par Anne Robillard. Je reste enthousiaste devant cette saga et n’attends que de pouvoir la poursuivre.
La guerre continue de faire rage sur le continent d’Enkidiev. Les batailles sont plus nombreuses et plus difficiles que les précédentes, ce qui est un bon point de la part de l’auteur, d’autant plus que les descriptions des combats, bien que simplifiés demeurent sympathiques.
Les descriptions des lieux et des objets permettent de se plonger aisément dans l’histoire et il devient difficile d’en décrocher si on les allie avec les répliques et la multitude de rebondissements présents. C’est une réelle joie de voir s’animer sous nos yeux des protagonistes variés aux personnalités riches et complexes ainsi que des lieux parfois enchanteurs. J’ai apprécié découvrir plus précisément le royaume de Jade et des Fées.
Entre Onyx qui cherche à annexer le royaume de Diamant, le retour d’Abnar, les méfaits d’Akuretari ou l’Empereur des insectes Amecareth qui se rend à Émeraude, les aventures se succèdent et s’enchainent avec tellement de fluidité que l’on a dû mal à s’ennuyer. La venue d’Amecareth au château d’Émeraude m’a énormément surprise, je n’aurais jamais pensé qu’il aurait l’audace de s’y présenter, sa venue va occasionner de très gros dégâts. C’était un passage très intéressant et les conséquences le sont tout autant.
Du côté de nos personnages, Kira est moins mis en avant que les autres tomes, mais l’évènement de la fin relance son histoire et semble lui promettre des aventures intéressantes. Hadrian, le grand revenant tente de contenir la folie d’Onyx et de l’épauler, son personnage, l’un de mes préférés est extraordinaire et sympathique. Onyx est toujours aussi lui-même fort et fier, drôle et incroyable, on adore lire ses répliques.
Du côté des écuyers, Liam va connaitre en fin de tome un changement important dans sa vie, et une fois de plus, ce tournant est inattendu et pourtant très intéressant. Il permet de mieux connaitre l’univers d’Anne Robillard et ces créatures changent de celles à la solde de l’Empereur. Lassa ne connait pas de forte évolution, mais il demeure un personnage sympathique et touchant, j’ai hâte de le voir encore grandir, quant à Jenifael, elle est légèrement plus présente en raison de son attachement à Hadrian, elle reste une jeune fille déterminée et passionnante.
Les autres personnages connaissent eux aussi leur petit moment de gloire, comme Chloé qui nous démontre une nouvelle facette de sa personnalité, Abnar qui revient parmi nous – j’ai apprécié les secrets qu’on nous dévoile sur lui, Dylan ou encore Natrach, le fils de Falcon et Wanda. Tous méritent que l’on s’attarde sur leurs vies et sur leurs aventures, tous ont une importance et cela fait vraiment plaisir à lire. Nos héros ont grandi et évolué depuis le premier tome et c’est l’une des grandes forces de cette saga.
Un tragique évènement apporte beaucoup de douleur à ce tome, un passage très inattendu et terriblement triste. Un drame touchant et qui relance l’intérêt autour de l’accomplissement de la prophétie, dont Kira et Lassa sont au centre. Les émotions sont très présentes dans chacun des tomes des aventures des Chevaliers, mais dans celui-ci elles sont encore plus fortes.
En somme, encore un très bon tome. La couverture est splendide, l’histoire palpitante, les émotions présentes. Tous les ingrédients sont réunis pour ne pas s’ennuyer, nos personnages continuent de grandir et tous apportent leur pierre à l’importante fresque construite par Anne Robillard. Je reste enthousiaste devant cette saga et n’attends que de pouvoir la poursuivre.
Mon avis (tome 11) :
Un très bon tome et une bonne suite des aventures de nos Chevaliers. J’ai apprécié cette lecture qui amorce la fin de cette saga tout en restant fidèle aux valeurs déjà mises en place.
Le style est fluide, la lecture se veut rapide et entrainante au fur et à mesure que nous découvrons les nombreux rebondissements. Les mots sont choisis avec justesse, pas de lourdeur, pas de répétition ce qui rend la lecture agréable. Les descriptions nous plongent au cœur d’Enkidiev et notamment de la guerre qui fait rage.
Ce qui m’a énormément intéressée c’est l’évolution de cette guerre. Au départ nous n’avions que des batailles espacées pour peu à peu se corser : des ennemis différents et maintenant une cadence plus rythmée et parfois insoutenable. Même s’il reste encore du travail pour mieux les décrire et les rendre plus réalistes, ces scènes m’ont captivée. Elles permettent de mettre en avant Onyx, Hadrian, Kevin ou encore Hawke qui se révèle de tome en tome. Amayelle et Jahonne ne sont pas en reste, elles coordonnent les actions à Émeraude où elles mettent tout en œuvre pour sauver les habitants du royaume. Ce sont deux femmes extraordinaires.
Sage revient sur le devant, via sa mutation et ses relations avec Amecareth se développent. J’ai adoré la relation qu’il construit avec Aubérone, un petit dragon touchant. En parlant de dragon, je crois que le cas de Stellan est très intéressant, j’ai bien aimé les rares passages où il apparait ainsi que son lien avec Natrach, un garçon épatant ! Le grand absent de ce tome – à regret, car je pense qu’il aurait au moins mérité qu’on en parle – c’est Liam.
Quant à Kira, ce qui lui arrive m’a beaucoup surprise au début, mais peu à peu on s’y habitue. Ses nouvelles aventures sont très intéressantes d’un point de vue historique, elle revient dans le passé et nous permet de faire connaissance avec les tout premiers habitants d’Enkidiev, les Enkiev. Les protagonistes rencontrés sont très attachants en particulier Lazuli, que j’adore énormément, drôle et téméraire.
Miyaji et Dinath font quelques apparitions et leurs intrigues se révèlent sympathiques, mais elles restent à être encore mieux exploitées. Abnar, Fan et Danalieth tentent d’aider au mieux les humains, trois immortels intéressants, ce tome met en lumière Fan pour plusieurs raisons que je ne dévoilerais pas. Nouveauté du tome, la sorcière qui se transforme en panthère, très peu vue, mais sur qui l’on s’interroge ainsi que Myrialuna, une femme vue l’espace d’un chapitre et qui pourrait s’avérer importante.
Un évènement bien triste va se produire lors de ce tome. Un évènement aussi injuste que soudain, risquant de déclencher de nouvelles intrigues notamment en ce qui concerne Jasson. A ma première lecture, ce moment m’avait plutôt déconcertée, même si l’on peut comprendre le raisonnement, mais il n’en demeure pas moins surprenant. Même en relisant le tome, c’est très dur de devoir lui dire au revoir. Cet évènement va nous conduire à pénétrer dans le monde divin, à rencontrer Parandar et sa cour, à mieux comprendre ce monde étrange peu présenté jusqu’à alors. Cependant, ce monde divin conserve encore de nombreux secrets et ne semble pas vouloir les divulguer. Ce monde divin n’est pas tout blanc et c’est très appréciable.
En soi, c’est un tome qui se concentre sur la guerre et ses conséquences sur la vie de nos Chevaliers, sur les différents destins et intrigues de divers protagonistes ainsi que sur le monde divin, bien plus complexe qu’à première vue. Un tome riche et prenant qui m’a donné envie de poursuivre mon challenge avec le tome 12, le dernier de la saga des Chevaliers d’Émeraude.
Le style est fluide, la lecture se veut rapide et entrainante au fur et à mesure que nous découvrons les nombreux rebondissements. Les mots sont choisis avec justesse, pas de lourdeur, pas de répétition ce qui rend la lecture agréable. Les descriptions nous plongent au cœur d’Enkidiev et notamment de la guerre qui fait rage.
Ce qui m’a énormément intéressée c’est l’évolution de cette guerre. Au départ nous n’avions que des batailles espacées pour peu à peu se corser : des ennemis différents et maintenant une cadence plus rythmée et parfois insoutenable. Même s’il reste encore du travail pour mieux les décrire et les rendre plus réalistes, ces scènes m’ont captivée. Elles permettent de mettre en avant Onyx, Hadrian, Kevin ou encore Hawke qui se révèle de tome en tome. Amayelle et Jahonne ne sont pas en reste, elles coordonnent les actions à Émeraude où elles mettent tout en œuvre pour sauver les habitants du royaume. Ce sont deux femmes extraordinaires.
Sage revient sur le devant, via sa mutation et ses relations avec Amecareth se développent. J’ai adoré la relation qu’il construit avec Aubérone, un petit dragon touchant. En parlant de dragon, je crois que le cas de Stellan est très intéressant, j’ai bien aimé les rares passages où il apparait ainsi que son lien avec Natrach, un garçon épatant ! Le grand absent de ce tome – à regret, car je pense qu’il aurait au moins mérité qu’on en parle – c’est Liam.
Quant à Kira, ce qui lui arrive m’a beaucoup surprise au début, mais peu à peu on s’y habitue. Ses nouvelles aventures sont très intéressantes d’un point de vue historique, elle revient dans le passé et nous permet de faire connaissance avec les tout premiers habitants d’Enkidiev, les Enkiev. Les protagonistes rencontrés sont très attachants en particulier Lazuli, que j’adore énormément, drôle et téméraire.
Miyaji et Dinath font quelques apparitions et leurs intrigues se révèlent sympathiques, mais elles restent à être encore mieux exploitées. Abnar, Fan et Danalieth tentent d’aider au mieux les humains, trois immortels intéressants, ce tome met en lumière Fan pour plusieurs raisons que je ne dévoilerais pas. Nouveauté du tome, la sorcière qui se transforme en panthère, très peu vue, mais sur qui l’on s’interroge ainsi que Myrialuna, une femme vue l’espace d’un chapitre et qui pourrait s’avérer importante.
Un évènement bien triste va se produire lors de ce tome. Un évènement aussi injuste que soudain, risquant de déclencher de nouvelles intrigues notamment en ce qui concerne Jasson. A ma première lecture, ce moment m’avait plutôt déconcertée, même si l’on peut comprendre le raisonnement, mais il n’en demeure pas moins surprenant. Même en relisant le tome, c’est très dur de devoir lui dire au revoir. Cet évènement va nous conduire à pénétrer dans le monde divin, à rencontrer Parandar et sa cour, à mieux comprendre ce monde étrange peu présenté jusqu’à alors. Cependant, ce monde divin conserve encore de nombreux secrets et ne semble pas vouloir les divulguer. Ce monde divin n’est pas tout blanc et c’est très appréciable.
En soi, c’est un tome qui se concentre sur la guerre et ses conséquences sur la vie de nos Chevaliers, sur les différents destins et intrigues de divers protagonistes ainsi que sur le monde divin, bien plus complexe qu’à première vue. Un tome riche et prenant qui m’a donné envie de poursuivre mon challenge avec le tome 12, le dernier de la saga des Chevaliers d’Émeraude.
Mon avis (tome 12) :
Et voici la fin tant attendue ! Je l’ai beaucoup appréciée, elle clôture cette longue guerre contre Amecareth et ses hommes-insectes, mais sait également apporter des éléments nouveaux afin de suggérer une suite.
La guerre fait rage, ce tome est donc essentiellement centré sur l’assaut final lancé par l’Empereur. Se succède par conséquent de longues scènes de batailles ainsi que la traque de Lassa menée tambour battant par Amecareth et Asbeth. J’ai dû le dire, mais j’aime l’idée que l’Empereur aille chercher lui-même le porteur de lumière, ça change des méchants traditionnels restant cloitré chez eux à attendre que leurs sbires fassent tout le travail. Il se révèle être un protagoniste intéressant et dont j’aurais aimé avoir plus d’informations sur lui et sur sa civilisation.
Les combats sont bien décrits, ils gagneraient en profondeur et en réalisme s’ils avaient été plus détaillés, mais dans l’ensemble, ils demeurent haletants. J’ai énormément apprécié l’implication d’Abnar et de Danalieth dans cet assaut final, surtout en ce qui concerne Abnar qui devient de moins en moins rigide et s’accorde même une intrigue amoureuse avec une jeune femme. Le combat entre Kevin et Asbeth est très intéressant, mais j’aurais aimé qu’il dure plus longtemps, après tout ce temps, après toutes les victimes qu’il aura faites, je crois qu’Asbeth méritait qu’on s’attarde sur son sort. En revanche, je suis peut-être moins emballée par le combat final, après 12 tomes où l’on nous rappelle les statuts de Kira et de Lassa, le résultat manque d’épique.
Toutefois, j’aime les intrigues de certains personnages, comme Onyx, Kira ou encore Wellan. En somme, si l’on fait un rapide tour de ces centaines de pages lues, on se rend compte à quel point les vies de nos héros furent chargées et remplies, qu’ils ont connus des peines et des joies. Suivre leur évolution est un réel atout de la saga qui m’a beaucoup enchantée et ce tome ne fait pas figure d’exception.
L’on ressent la peine de Bridgess et de Jenifael, les sentiments de Jasson quant à sa désertion, le retour de Liam, l’apparition de Mali, une femme très sympathique dont j’aurais aimé en savoir plus dans ce tome, le rôle de Myrialuna, Kira qui devient Immortelle… Comme pour les autres tomes, les rebondissements s’enchainent et j’ai rarement eu le temps de m’ennuyer !
Natrach, le fils de Wanda et de Falcon reste un enfant adorable doté d’une belle histoire et d’une intrigue extraordinaire. Amayelle demeure une princesse déterminée à sauver ceux qu’elle aime, Hawke se révèle un magicien et un guerrier étonnant. Quant à Katil, la fille de Jasson, elle semble être vivace et sympathique.
Comme à son habitude, l’auteur nous offre un tome chargé de rebondissement et d’émotions, le tout écrit avec fluidité et un certain charme. J’aime et je défends cette saga quoiqu’on puisse en dire. Le dernier chapitre ainsi que l’épilogue laisse présager d’une suite pour guérir Onyx, pour connaitre le sort de chacun des personnages rencontrés durant ces 12 tomes ou encore pour voir les enfants (Katil, Danitza, Cameron, Atlance…) vivre leurs propres aventures. Il reste tellement à découvrir sur l’univers d’Anne Robillard, les panthéons divins ou bien les territoires inconnus. Ce monde riche et complexe mérite d’être exploité jusqu’au bout.
En somme, c’est un beau final et malgré quelques couacs – rien n’est parfait – cette saga a su me captiver et me rendre accro. Je lirais la suite avec autant de plaisir, parce que ce monde riche est intéressant, il vit grâce à la plume d’Anne Robillard et les protagonistes sont tellement attachants, ils animent Enkidiev. C’est avec joie que j’ai fini cette saga et j’aborde la suite avec enthousiasme.
La guerre fait rage, ce tome est donc essentiellement centré sur l’assaut final lancé par l’Empereur. Se succède par conséquent de longues scènes de batailles ainsi que la traque de Lassa menée tambour battant par Amecareth et Asbeth. J’ai dû le dire, mais j’aime l’idée que l’Empereur aille chercher lui-même le porteur de lumière, ça change des méchants traditionnels restant cloitré chez eux à attendre que leurs sbires fassent tout le travail. Il se révèle être un protagoniste intéressant et dont j’aurais aimé avoir plus d’informations sur lui et sur sa civilisation.
Les combats sont bien décrits, ils gagneraient en profondeur et en réalisme s’ils avaient été plus détaillés, mais dans l’ensemble, ils demeurent haletants. J’ai énormément apprécié l’implication d’Abnar et de Danalieth dans cet assaut final, surtout en ce qui concerne Abnar qui devient de moins en moins rigide et s’accorde même une intrigue amoureuse avec une jeune femme. Le combat entre Kevin et Asbeth est très intéressant, mais j’aurais aimé qu’il dure plus longtemps, après tout ce temps, après toutes les victimes qu’il aura faites, je crois qu’Asbeth méritait qu’on s’attarde sur son sort. En revanche, je suis peut-être moins emballée par le combat final, après 12 tomes où l’on nous rappelle les statuts de Kira et de Lassa, le résultat manque d’épique.
Toutefois, j’aime les intrigues de certains personnages, comme Onyx, Kira ou encore Wellan. En somme, si l’on fait un rapide tour de ces centaines de pages lues, on se rend compte à quel point les vies de nos héros furent chargées et remplies, qu’ils ont connus des peines et des joies. Suivre leur évolution est un réel atout de la saga qui m’a beaucoup enchantée et ce tome ne fait pas figure d’exception.
L’on ressent la peine de Bridgess et de Jenifael, les sentiments de Jasson quant à sa désertion, le retour de Liam, l’apparition de Mali, une femme très sympathique dont j’aurais aimé en savoir plus dans ce tome, le rôle de Myrialuna, Kira qui devient Immortelle… Comme pour les autres tomes, les rebondissements s’enchainent et j’ai rarement eu le temps de m’ennuyer !
Natrach, le fils de Wanda et de Falcon reste un enfant adorable doté d’une belle histoire et d’une intrigue extraordinaire. Amayelle demeure une princesse déterminée à sauver ceux qu’elle aime, Hawke se révèle un magicien et un guerrier étonnant. Quant à Katil, la fille de Jasson, elle semble être vivace et sympathique.
Comme à son habitude, l’auteur nous offre un tome chargé de rebondissement et d’émotions, le tout écrit avec fluidité et un certain charme. J’aime et je défends cette saga quoiqu’on puisse en dire. Le dernier chapitre ainsi que l’épilogue laisse présager d’une suite pour guérir Onyx, pour connaitre le sort de chacun des personnages rencontrés durant ces 12 tomes ou encore pour voir les enfants (Katil, Danitza, Cameron, Atlance…) vivre leurs propres aventures. Il reste tellement à découvrir sur l’univers d’Anne Robillard, les panthéons divins ou bien les territoires inconnus. Ce monde riche et complexe mérite d’être exploité jusqu’au bout.
En somme, c’est un beau final et malgré quelques couacs – rien n’est parfait – cette saga a su me captiver et me rendre accro. Je lirais la suite avec autant de plaisir, parce que ce monde riche est intéressant, il vit grâce à la plume d’Anne Robillard et les protagonistes sont tellement attachants, ils animent Enkidiev. C’est avec joie que j’ai fini cette saga et j’aborde la suite avec enthousiasme.
10 comments
j'avoue que je n'ai jamais fait plus que le premier tome... Mais bon je n'avais pas été si impressionnée
RépondreSupprimerJe comprends ^^
SupprimerCette saga semble pas mal mais elle est un peu longue... A voir ^^
RépondreSupprimerElle est clairement longue... sans parler des suites ^^ Je pense que ce serait intéressant de développer le format double volume, ce serait idéal pour cette série. J'espère que tu pourras un jour la découvrir ;)
SupprimerAh j'avais adoré cette saga ! C'est celle qui m'a fait aimer la lecture (avec Harry Potter évidement!) 😍
RépondreSupprimerOh, c'est chouette ! J'avoue qu'entre cette série et Harry Potter, j'ai lu d'autres séries comme Eragon. Je suis contente de savoir que tu as aimé.
SupprimerJe ne sais plus où je m'étais arrêtée dans cette saga mais je l'aimais beaucoup !
RépondreSupprimerJ'espère que tu pourras poursuivre la série un jour ^^ C'est vrai qu'elle est très chouette.
SupprimerJ'avais adoré cette saga et c'est vrai que les couvertures sont magnifiques.
RépondreSupprimerJ'avais trouvé la fin trop rapide et pas assez détaillée mais bon dans l'ensemble j'avais adoré :)
C'est vrai que la fin fait rapide, mais quand on la couple avec le tome des Héritiers d'Enkidiev, tu as une fin plus intéressante (dans son côté épilogue). Après, si tu parles du final façon bataille, c'est sûr, c'est rapide. Mais oui, les couvertures sont magnifiques ^^
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