Le monde de Nemo

Un film de Andrew Stanton et Lee Unkrich * 1 heure 40 * 2003

Le monde de Dory

Un film de Andrew Stanton et Angus MacLane * 1 heure 37 * 2016

Animation, Aventure

Un très bon film d’animation divertissant, drôle et touchant. On se plonge au cœur d’un univers subaquatique que l’on n’avait pas forcément vu avec La petite sirène. J’admets que ce Monde de Nemo est très sympathique à regarder, vraiment beau et pour l’époque, c’était méga ambitieux et impressionnant à regarder. Toutefois, j’en garde un bon souvenir, sans plus, il a beaucoup de charme, pas mal d’atouts qui me le rendent attachant ; mais j’ai une très large préférence pour le Monde de Dory.

L’histoire du premier est très agréable à regarder, elle est à la fois un voyage initiatique pour Marin et pour Nemo, tentant de se débrouiller l’un et l’autre dans leur coin. Les deux personnages forment une belle famille, un duo très captivant et j’ai pris plaisir à les revoir, complices et taquins dans le second film. Pour le coup, l’histoire de ce volet m’a entièrement séduite, Dory part à la recherche de ses parents, elle travaille sur elle-même, sur sa mémoire, à partir de souvenirs et de sa logique très personnelle. L’histoire est touchante, bien pensée. Dans les deux cas, les films ont choisi une atmosphère très cool, très axé humour, avec un décalage très amusant à voir, pas mal de sarcasme aussi. J’apprécie la patte humoristique de ces films.

J’ai adoré découvrir les fonds marins. Les décors et leurs réalisations sont justes sublimes. Toutes ces couleurs chatoyantes, vives et gaies, on en prend plein les mirettes, mais elles sont aussi riches que ceux qui y évoluent. C’est un décor à la hauteur de nos poissons ! J’ai adoré le rendu des algues, des coraux, des animaux, de l’eau tout simplement. Un effet visuel plutôt bien réalisé : lorsque les poissons se rendent à la surface, le traitement de l’eau et même leur traitement change, c’est plutôt sympathique. Les effets liés aux déplacements de nos amis poissons sont eux aussi gracieux et bien construits. Pareil pour le parc aquatique dans lequel notre petite Dory va se rendre, il est fascinant et super beau. 

Tout est fait pour que l’on plonge facilement dans l’histoire, qu’on se sente en pleine immersion sous-marine, tout a un rendu assez réaliste et pourtant sympathique pour donner un côté enfantin. Sincèrement, on suit les aventures de Marin et de Dory avec beaucoup d’amusement et d’émerveillement. On rit énormément devant les requins refusant de manger un poisson, les siphonnés du bocal, Dory qui essaye de parler baleine ou de Dory qui tente de se remémorer quelque chose d’important. Je me suis bien amusée avec Dory et son nouvel ami Hank, ou encore les otaries près du parc aquatique. Les personnages rencontrés sont déjantés et donnent pas mal de pep’s, de fantaisie et de charme à l’ensemble, surtout ces petites loutres trop mignonnes.

La musique est très belle, elle colle parfaitement à l’ambiance du film, mélodieuse et attrayante, elle nous fait penser à des aventures aquatiques, sans oublier les sonorités plus rythmées pour évoquer l’action. J’aime énormément la musique de fin, Beyond the sea avec son côté jazz, interprétée par Robbie Williams, elle est vraiment sympathique à entendre. Je renouvelle mon compliment pour la bande originale du Monde de Dory, même si elle m’aura moins marquée sur le moment. 

Le premier film mérite ses prix, il est bien réalisé, sympathique, drôle, touchant, pétillant et coloré. Beaucoup rendent hommage à l’originalité de l’histoire et au fait qu’il soit un très bon film. Et puis, ce film nous fait prendre conscience de la richesse du monde sous-marin qu’il faut protéger, ces petits poissons clowns sont particulièrement attachants, même s’ils ne sont pas à proprement parlé drôle. J’admets que l’aspect écologique est super intéressant, même si le message environnemental passe davantage avec Wall-E. J’ai également apprécié tous les messages que les films portent, l’importance de la famille, les choix de vie, la mémoire, l’audace – le fait d’oser, de s’aventurer au-delà de ses limites, l’identité, la différence que représente Dory ne l’empêche pas de mener sa barque, c’est positif et très bien pensé.

Comme dans tous les pixar, il y a des références cachées. Un bateau nommé Little Mermaid, Bob de Monstres et cie en fin de générique, être coincé dans la baleine c’est de Pinocchio… Dans la salle d’attente du cabinet dentaire on trouve une bande dessinée de Mr. Indestructible, dans le coffre à jouet de cette même salle d’attente, il y a un Buzz l’éclair, un camion Pizza Planet (Toy Story et 1001 pattes)… C’est amusant à chercher, ça fait sourire, je trouve ça sympathique ces petits clins d’œil, ils sont bien pensés et toujours là où on les attend le moins. Pour le second opus, je n'ai pas prêté attention, mais je suppose qu'il y avait des Easter Egg également !