Histoires animées #005 - DISNEY - Les 3 caballeros + Mélodie cocktail + La belle au bois dormant + La belle et le clochard + Ichabod et le crapaud

by - 19.2.25




SALUDOS AMIGOS + LES 3 CABALLEROS


Un film de Norman FERGUSON, Wilfred JACKSON, Jack KINNEY, Hamilton LUSKE et Bill ROBERTS – 1942
Un film de Norman FERGUSON, Clyde GERONIMI, Jack KINNEY, Harold YOUNG et Bill ROBERTS – 1944


Saludos Amigos >
Le film comprend quatre courts métrages reliés par des documentaires en prises de vues réelles. Sur le lac Titicaca, l’équipe Disney rencontre un étrange touriste américain en la personne de Donald Duck, habillé d’un costume local. Ce dernier entend se rendre dans la montagne à dos de lama en ignorant que son animal est sujet au vertige… L’équipe Disney est impressionnée par l’aérodrome local chilien d’où partent les vols de l’aéropostale. Les dessinateurs laissent libre cours à leur imagination et inventent l’histoire de Pedro, un jeune avion décidé à remplacer son père malade… Dans la pampa, l’équipe Disney, à la vue des gauchos, imaginent intégrer un cow-boy à la région. C’est le malheureux Dingo qui s’y colle… L’équipe Disney se rend à Rio où le carnaval bat son plein. Le thème musical annuel de l’événement, la samba et l’art de la fête inspirent les dessinateurs qui créent José Carioca, un oiseau tropical multicolore…

Les Trois Caballeros >
Donald Duck célèbre son anniversaire de façon très latino, à travers plusieurs courts dessins animés.


Je n’avais jamais vu ces deux films d’animation – qui sont en réalité des courts-métrages assemblés, pourtant, je connaissais de nom ces titres, je voyais qui étaient Panchito et José Carioca, mais ça ne m’intriguais pas plus que ça. La preuve, j’ai vu d’autres films Disney avant de me pencher sur ceux-ci. Je suis donc très contente d’avoir cédé à la curiosité, loin d’être extraordinaires, j’étais fascinée par les images.

J’ai bien aimé le mélange entre les images en prises de vues réelles et les courts-métrages en animation, ça ajoutait un peu de dynamisme et cela donnait des indications sur l’Amérique Latine. Ce que j’ai surtout aimé, c’est de voir les rares instants avec les dessinateurs et leurs croquis, c’était passionnant et j’aimerais bien contempler ces crayonnés à travers un ou plusieurs documentaires.

Maintenant, il ne faut pas se voiler la face, les avertissements en début de films annoncent que certains éléments peuvent choquer et représentent un instant T, une vision qui date des années 40. En effet, le fait que Donald soit attiré par diverses chanteuses donne l’illusion que l’Amérique Latine attend d’être conquise par les Américains, le côté exotique et touristique des destinations du sud, un paradis de plage et de danses jusqu’à tard dans la nuit… Tout est présenté comme des images de cartes postales, impressions qui se confirment avec les Trois Caballeros où le Mexique est également mis à l’honneur.

De plus, ces deux films ont une portée promotionnelle. Saludos Amigos est le premier film à être diffusé en Amérique Latine et il était destiné à inciter les pays du continent à adhérer à la Politique du Bon Voisinage pour lutter contre le nazisme en Europe. Enfin, le studio connaissant des difficultés financières et structurelles (grèves), il fallait des films très courts, rentables rapidement et produit à moindres frais, d’où le fait que Walt Disney céda à une commande d’État.

Certes, les courts-métrages d’animations sont très chouettes, bien animées, avec toujours ce travail important fait pour mêler musique et histoire, notamment dans les numéros musicaux qui sont sympathiques à regarder. Cependant, j’ai trouvé certaines séquences très longues – notamment la fin des Trois Caballeros, malgré les musiques entraînantes et géniales, l’attitude de Donald est plus qu’étrange, voire dérangeante. En revanche, j’ai adoré José Carioca et Panchito, je les trouve adorables, même si je garde bien en tête qu’ils sont caricaturaux à la base. Ça me donne toutefois envie de découvrir la série d’animation sortie en 2018, histoire de revoir le trio et d’en espérer une écriture plus fine et respectueuse.

Enfin, j’ai beaucoup aimé les courts-métrages, j’ai trouvé le tout très intéressant d’un point de vue des idées exploitées, des styles employés. La VF est très chouette et j’ai passé un bon moment avec ces deux films, même s’ils ne seront pas inoubliables pour autant.




COQUIN DE PRINTEMPS + MELODIE COCKTAIL


Un film de Jack KINNEY, Hamilton LUSKE, Bill ROBERTS et William MORGAN – 1947
Un film de Clyde GERONIMI, Jack KINNEY, Wilfred JACKSON et Hamilton LUSKE – 1948


Coquin de Printemps >
Jiminy Cricket raconte deux histoires : « Bongo, Roi du Cirque » : un ours s’échappe de son cirque pour vivre dans la forêt. Là, il rencontre une belle ourse et tombe amoureux. Mais il devra affronter ses rivaux afin de triompher… « Mickey et le Haricot magique" : Mickey, Donald et Dingo doivent retrouver la Harpe chantante, volée par le géant Willie. Pour cela, ils devront grimper sur un haricot géant…


Je n’avais jamais vu ce film d’animation qui en réalité – et je crois que c’était la période qui le voulait – regroupe deux courts-métrages. Concrètement, c’était cool à voir, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable pour autant.

J’ai bien aimé la relecture de Jack et le Haricot Magique avec Donald, Mickey et Dingo. C’était très chouette à voir, le trio fonctionne hyper bien et l’antagoniste était vraiment sympathique, ce géant un brin magicien et simplet m’a beaucoup amusée. J’ai surtout beaucoup aimé le personnage de la harpe, son rôle ; et de manière générale, j’ai adoré les décors, les couleurs aussi.

L’autre court-métrage sur ce petit ours du cirque qui s’échappe pour retourner à la vie sauvage est sympathique dans le concept de base, mais ne m’a pas plus séduite dans l’ensemble. Le message est ultra intéressant et il y a une petite pointe d’amour et d’humour, mais j’ai préféré Dumbo – même s’il n’y a pas d’échappée dans la nature.

J’ai été un peu surprise par la transition entre les courts-métrages, cette scène d’anniversaire avec la petite fille, le ventriloque et les deux marionnettes aux tempéraments très différents, le tout était pas mal. Toutefois, je ne saisis pas l’intérêt, le pourquoi d’un tel liant et ce que cela apporte au film dans sa globalité. Néanmoins, je suppose que le studio devait tester des choses pour se renouveler ou se trouver.


Mélodie Coctail >
Mélodie Cocktail est un assemblage grandiose de sept courts métrages classiques, chacun rehaussé d’une musique merveilleuse et de personnages inoubliables. Donald le canard, l’un des héros de Disney les plus appréciés de tous les temps, exécute des pitreries sur des airs de jazz latin dans « C’est la faute de la samba ». La musique devient toute une aventure pour un bourdon affairé dans « Bumble Boogie ». Du malicieux jeune remorqueur de « Petit Toot » aux héros de légendes de « Johnny Appelseed » et « Pecos Bill », ce film délicieux charmera vos yeux et vos oreilles.


Très sympathique, même si là encore, je n’en garderai pas le souvenir le plus éclatant. En revanche, on sent à quel point Walt Disney tenait au concept de Fantasia, l’animation pour célébrer la musique classique ou divers genres musicaux. Le résultat reste passionnant à regarder pour la prouesse technique vu l’époque concernée.

Les différents morceaux musicaux sous la forme de courts métrages ne m’ont pas tous passionné, je pense notamment à Pecos Bill que j’ai trouvé un brin long, ou encore à C’est la faute de la samba. Si ce dernier remet à l’honneur les trois caballeros, je trouve qu’on retrouve les points négatifs soulevés dans Saludos Amigos (le traitement de l’Amérique centrale et du sud comme pays exotique et celui de la femme).

En revanche, j’ai adoré C’est un souvenir de décembre que j’ai trouvé aussi drôle que poétique, avec une belle ambiance hivernale, quelque chose de doux et de bien rythmé, avec un style graphique qui m’a beaucoup plut, normal vu que je suis fan du travail de Mary Blair. J’ai également bien aimé Petit Toot qui me rappelait le court métrage avec Pedro le petit avion.

Bumble Boogie qui met le jazz à l’honneur et A la gloire d’un arbre sont sympathiques à regarder, et Johnny Pépin-de-pomme est particulier, j’ai adoré le fait de retranscrire la vie d’un pionner qui a réellement existé, je suis peut-être moins fan des messages un brin religieux véhiculés dedans.

En tout cas, selon les goûts des uns et des autres, vous n’aurez pas la même lecture ou ne ressentirez pas les mêmes choses en regardant Fantasia, Fantasia 2000 ou encore celui-ci. Mais ils apportent des styles variés, des nouveautés intéressantes comme les objets animés, une envie de relier l’imaginaire, le dessin et la musique. C’était un chouette visionnage.




ICHABOD ET LE CRAPAUD


Un film de Jack KINNEY, Clyde GERONIMI et James ALGAR – 1949


La légende de la Vallée Endormie >
Ichabod Caine, un jeune et maigre professeur arrive à Sleepy Hollow, un petit village proche de ce qui deviendra un jour New York. Bien élevé et raffiné, il tente de séduire de ses charmes la belle et jeune héritière mais il n’est pas le seul. Sachant que Ichabod n’a peur de rien, sauf des histoires de fantôme, le soir d’Halloween, son concurrent raconte l’histoire du cavalier sans tête.

La mare aux grenouilles >
La passion débordante pour les automobiles de Crapaud Baron Têtard inquiète grandement ses amis Taupe, Rat et Angus McBlaireau, surtout quand Crapaud échange son manoir ancestral à des fouines contre un bolide volé… Monsieur Crapaud se met rapidement à flâner sans but sur les routes, jusqu’au jour où sa drôle d’escapade le mène derrière les barreaux. Ses amis s’acharnent à prouver son innocence en allant chercher des preuves dans son ancien manoir occupé par des bandits.



Je poursuis l’aventure sur les courts-métrages transformés en films d’animation, et cette fois-ci, j’ai regardé deux histoires aux ambiances très différentes, mais reliées par le fil de la littérature. En effet, La légende de la Vallée Endormie nous vient du roman Sleepy Hollow et du cavalier sans tête tandis que La mare aux grenouilles nous narre les récits de Monsieur Crapaud, un personnage du Vent dans les Saules.

Pour l’histoire d’Ichabod Crane, je trouve que le résultat est intéressant, même si je n’en conserverai pas de grands souvenirs. L’ambiance est parfaitement adaptée pour Halloween, avec ce qu’il faut d’automne, de frissonnant, surtout que les scènes avec le cavalier sans tête sont très intéressantes d’un point de vue animation. J’ai bien aimé le personnage d’Ichabod qui est sympathique à rencontrer, l’histoire d’amour et de rivalité ne m’aura pas passionné, parce que je la trouve extrêmement datée, mais ce serait sans doute fascinant de voir ce que les studios pourraient faire en adaptant le roman entier. Pour terminer sur ce court-métrage, la chanson du rival pour raconter l’histoire du cavalier sans tête était bien fichue je trouve, et le final était déroutant – bien que parfait, il m’a manqué un peu plus de matière.

Pour La mare aux grenouilles, ayant lu Le vent dans les saules très récemment, je n’ai pas été dépaysé, mais au contraire le récit m’aura davantage séduite. J’ai adoré les décors, en particulier le manoir du personnage principal, l’animation qui était sympathique à regarder et l’histoire respecte parfaitement les chapitres que Kenneth Grahame aura consacré à Crapaud. C’est donc un peu d’action et d’aventure, une histoire avec des rebondissements très intéressants, un procès, une évasion, j’ai adoré la version proposée par les studios. Les autres protagonistes sont très bien faits et interprétés en VF, j’ai retrouvé avec plaisir l’esprit de l’auteur, ce qui m’a permis de passer un très chouette moment et à ne pas voir les 30 minutes défiler.




LA BELLE ET LE CLOCHARD + LA BELLE ET LE CLOCHARD 2 : L'APPEL DE LA RUE



Un film de Clyde GERONIMI, Wilfred JACKSON et Hamilton LUSKE – 1955
Un film de Darrell ROONEY et Jeannine ROUSSEL – 2001


Lady est une jeune chienne cocker qui vit dans un quartier chic de la Nouvelle-Angleterre. Là, elle a tout pour être heureuse, câlinée et adorée par ses maîtres, Jim et Darling. Cependant, l’arrivée d’un bébé vient changer le cours des choses : Lady doit se faire à l’idée qu’elle n’aura plus toute l’attention et l’amour de ses maîtres pour elle seule. Mais ce n’était rien comparé à la venue de Tante Sarah pour garder le nouveau né et de ses deux terribles chats siamois qui vont pousser Lady à fuir la maison. Commence alors pour elle la découverte d’un autre monde, qu’un chien errant du nom de Clochard va lui montrer.


Scamp est le seul mâle de la portée de la Belle et du Clochard. Un jour, il décide de s’enfuir de chez lui. Il rencontre une bande de chiens et surtout, Ange, une charmante chienne qui recherche une famille. Celle-ci lui apprend les valeurs et la chance d’avoir une famille.



Je garde un très bon souvenir de ce film et de sa suite que j’aimais regarde enfant et adolescent. Néanmoins, je ne les ai pas énormément vus et je suis contente d’avoir revu ces deux films, parce que mine de rien, je les aime toujours beaucoup, le premier certainement bien plus que le second. Mais, toutes les suites des années 2000 ne sont pas très développées, donc c’est normal je présume.

Je me suis replongée avec plaisir dans le premier film qui est un gros coup de cœur pour ma part. J’ai découvert deux personnages adorables et attachants, Lady et Clochard, dont j’ai aimé la personnalité et l’alchimie. J’ai été très touchée par la famille humaine de Lady, trop mignonne et par cette histoire autour de l’arrivée du bébé. Le lien entre nourrisson et canidé était super bien exploité.

Ce que j’ai davantage apprécié ce sont les thématiques sur la famille, sur la liberté, les choix de vie, finalement, quand on aborde ce film avec une lecture adulte, on se rend compte de sa maturité. D’autant plus que les dialogues sont bien travaillés, la VF de très bonne qualité et l’animation soignée, agréable à regarder. Les numéros musicaux sont peut-être un peu plus inégaux, mais ils demeurent fascinants.

Pour le second film, j’aime énormément la thématique de la relation père-fils, elle rejoint la liberté, les choix, l’envie de suivre son propre chemin, les secrets et le passé, j’admets que j’ai beaucoup aimé le texte, les thèmes. J’ai adoré le personnage d’Ange, adorable, fascinante, touchante aussi. Scamp est très intéressant également en raison de l’histoire dont il est le centre. Je regrette que Lady et Clochard soit en arrière-plan, idem pour la famille humaine ou les sœurs de Scamp.

C’est peut-être le truc qui rend ces suites frustrantes, il y a de bonnes idées, mais exploitées de manière bancale, avec un manque de profondeur, notamment parce que le studio passe son temps à recopier, plus ou moins, ce qu’ils ont fait avec le premier. Ce qui ne peut pas marcher. Toutefois, l’animation est cool, c’est visuellement très chouette, même si je préfère la patte esthétique du premier. Quant aux chansons, elles sont sympathiques, mais pas aussi impactantes que celles du précédent opus.

Maintenant, je le redis, j’ai adoré les revoir et en ressort très contente, avec un coup de cœur pour le premier film.




LA BELLE AU BOIS DORMANT


Un film de Clyde GERONIMI – 1959
Adapté du conte La Belle au Bois Dormant de Charles PERRAULT


La princesse Aurore, victime d’un sort que lui a jeté la sorcière Maléfique, s’est endormie d’un profond sommeil dont le seul baiser d’un prince peut l’éveiller. Ses marraines, les fées Pimprenelle, Flora et Pâquerette, unissent leurs pouvoirs magiques pour aider le vaillant prince Philippe à combattre le redoutable dragon, gardien du château où dort Aurore.


Très contente d’avoir revu ce film d’animation qui compte parmi mes préférés d’avant 1990, Aurore est d’ailleurs ma princesse préférée dans le trio d’origine (Cendrillon, Aurore, Blanche-Neige). Donc impatiente de le revoir et je ne suis pas déçue, j’avais des bribes de souvenirs et j’en ressors entièrement conquise.

J’adore l’ambiance et le style graphique de ce film, l’esthétique très médiévale et empruntée au livre des Très riches heures du Duc de Berry (un ouvrage enluminé), l’élégance des palettes de couleurs et le travail des compositions, de l’architecture même du château. Je lui trouve du charme, quelque chose de sophistiqué, de sombre aussi avec le monde de Maléfique, sans oublier la référence à l’univers du conte, comme la magie et les fées, le dragon, le respect de l’histoire de Perrault.

L’animation est fluide, les musiques, instrumentales comme chansons m’ont séduite, le design des personnages était super intéressant et bien fichu, les robes d’Aurore sont très belles. L’histoire est agréable à suivre, elle suit les grandes lignes, mais le fait d’avoir développé le personnage de la méchante fée, d’avoir donné une personnalité à chacune des fées venant donner faire un don à la princesse, le rôle (un peu plus poussé, même s’il demeure minoritaire) du prince Philippe, toutes ces trouvailles font une intrigue plus intéressante à regarder.

J’ai passé un très bon moment en regardant ce film, j’ai bien aimé les personnages, la version française était super chouette à écouter, je trouve qu’il n’a pas si mal vieilli en dépit d’une histoire qui reste simple, du fait qu’Aurore n’ait pas un rôle important au fond, du baiser polémique (à raison) de Philippe à une princesse endormie.


Crédits images :
Seriebox * Flaticon * Canva * Unsplash

Patreon - Tipeee. Merci 

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2 comments

  1. Je ne sais pas si j'ai déjà regardé le deuxième La belle et le clochard, mais je te rejoins sur ta vision des seconds films Disney, ca reprend souvent les bonnes idées du premier sans exploiter l'histoire. C'est pour cette raison que j'évite de voir les suites Disney en général (à part certains Pixar). Je ne savais pas que La légende de Sleepy Hollow existait en dessin animée, merci pour les découvertes :)

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    1. Merci pour ce retour, La légende de Sleepy Hollow c'est un court-métrage, mais comme le studio l'a réuni avec Le crapaud (un autre court-métrage), ça te fait un petit film d'une heure environ. Il y a des bonnes suites, mais c'est clair qu'elles ne sont pas au niveau des premiers opus - parce qu'ils n'ont pas mis les moyens de faire des suites fantastiques, la Reine des Neiges, Vaiana, quand ils s'en donnent la peine, c'est d'un autre niveau =)

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