Littérature ~ Peter Pan (BARRIE), Alice au pays des merveilles (CARROLL), Le magicien d'Oz (BAUM)
Titre : Le magicien d'Oz
Titre VO : The Wizard of Oz
Auteur : Lyman Frank BAUM
Librio — 2011
127 pages
2€
Résumé :
Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.
Auteur : Lyman Frank BAUM
Librio — 2011
127 pages
2€
Résumé :
Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.
Mon avis :
Une vraie merveille, un récit fantastique et merveilleux que j'aurais dû lire bien plus tôt. Un classique qui mérite d'être lu au moins une fois, parce qu'il est génial. Maintenant place au film et aux autres romans de l'auteur autour du même univers.
C'est le genre de livre qui ne prend pas une ride, que l'on peut lire et relire autant que l'on souhaite, qu'on peut même lire aux autres. Il est intemporel, comme l’est Alice au pays des merveilles, Peter Pan ou encore Le petit prince. Personnellement, c'est le genre de roman qui me plaît. Tous les ingrédients sont là pour en faire un véritable chef-d’œuvre ! Il y a de l'aventure, un beau voyage, du danger, de l'émotion, de l'amitié, de la magie, des peuples fascinants, des décors passionnants, des personnages inoubliables. Les chapitres sont courts, mais intenses, il s'y passe toujours quelque chose.
L'univers est très sympathique. J'aime voir défiler tous ces paysages avec leurs curiosités, comme la contrée de porcelaine, la colline abritant les Têtes-de-Marteaux. Les différents peuples sont bien décrits et intéressants, on aimerait même en savoir plus, la cité d'Émeraude est splendide. C'est un beau monde, riche et varié que nous décrit l'auteur. On en reste émerveillé. Les sorcières rencontrées sont très différentes, j'adore la méchante sorcière de l'Ouest, elle m'a bien amusée et elle reste effrayante. Glinda est juste tellement gentille.
Sur sa route, Dorothée croise le chemin de trois personnages très attachants. L'épouvantail, l'homme en fer-blanc et le lion, tous les trois recherchent quelque chose et il semblerait qu'Oz puisse les aider. Ils vont donc apprendre à se connaître, à nouer une belle amitié à travers les rudes épreuves, ils vont se soutenir, c'est vraiment beau à voir. Je ne pourrais pas dire lequel je préfère, Dorothée est simple, franche, courageuse et gentille ; Toto est adorable ; l'épouvantail est très intelligent ; l'homme en fer-blanc est sensible et fort ; le lion est poltron, mais très sympa. Ensemble, ils forment une équipe extraordinaire et inoubliable.
Le style de l'auteur est simple et fluide. Les mots sont choisis avec soin tout en restant dans une certaine simplicité. Néanmoins, la magie fait que sous nos yeux, les descriptions prennent forme et que l'on imagine sans peine le monde dans lequel cette chère Dorothée tombe. Les répliques sont bien construites, elles amènent un plus, dans le récit ou dans la psychologie des personnages. Les chapitres sont courts, mais il se passe tellement de choses ! Une fois que l'on entre dans le récit, il devient très dur de le lâcher, on pourrait même le lire en quelques heures. Toutefois, j'ai préféré prendre mon temps pour bien profiter, il est si enchanteur...
L'intrigue va pour certains être d'une simplicité enfantine, mais peu importe ! Sincèrement, cette histoire nous conduit dans un autre monde, avec des personnages complètement loufoques, l'auteur nous pousse dans l'imaginaire et l'on ne peut qu'en sortir conquis. J'étais sur un petit nuage, comme une enfant, à découvrir ce récit d'aventures riche en rebondissements. Je ne me suis pas ennuyé une seule ligne.
Pour terminer cette chronique, je dirais que définitivement j'aime le voyage revisité de cette manière. Cela me rappelle Alice au pays des merveilles, le Hobbit aussi, on se promène, on fait des rencontres, il y a des moments de joies et de peines, mais l'on passe d'agréables moments. Ce roman nous entraîne dans un monde splendide et enchanteur, magique et merveilleux sans pour autant oublier des parties plus sombres et touchantes. Les personnages hauts en couleur rendent le récit encore plus attachant et sympathique, la plume de Baum est un vrai régal, soignée, précise et belle. J'ai passé un très bon moment avec ce roman que je recommande vivement. Un classique qui ravira petits et grands enfants.
Titre : Alice au pays des merveilles
Titre VO : Alice in Wonderland
Auteur : Lewis CARROLL
Petits Classiques Larousse — 2012173 pages
Résumé :
Assise dans l’herbe, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire… Ce pays des merveilles, est pour Alice, très troublant. Tout y est pour elle très étrange voire inquiétant à commencer par son propre corps, soumis à des métamorphoses, ainsi que la perte de son savoir, auquel elle ne peut plus recourir pour tenter de comprendre ce monde mystérieux. Le pays des un lieu de contestation du monde réel, mais aussi de démesure : la gourmandise d’Alice ou la cruauté de la fameuse Reine de Cœur.
Mon avis :
Une lecture courte (deux journées), mais lecture intéressante. Je ne classe pas cette œuvre dans le conte, malgré ses très nombreux éléments merveilleux et fantaisistes.
Ce roman est un mélange savoureux d’humour et d’imagination. L’humour est très présent par des calembours et autres jeux de mots, lire devient reluire et écrire maudire. Bien évidemment, le roman s’avère plus drôle si je l’avais lu en VO. Le traducteur l’affirme, il a dû modifier le texte pour que les jeux de mots en anglais soient valables en français. On y perd quelque chose, mais on rigole tout de même bien !
L’imagination est très bien exploité dans ce roman notamment par les diverses rencontres faites par Alice. Le Lapin Blanc, la Chenille, le Cheshire Cat, le Lièvre de Mars ou encore le Chapelier, autant de personnages aussi fous que drôles. J’ai bien aimé que chaque chapitre soit consacré à une rencontre, cela permet de rendre le récit rythmé et semé de rencontres riches. Ma préférée restera celle du Chapelier, du Loir et du Lièvre de Mars lors de ce thé plus qu’insolite ! Vient ensuite celle du Cheshire Cat, très étrange ce personnage que l’on revoit à plusieurs moments.
Ce roman casse les codes de la convention, de par l’impertinence d’Alice. Que ce soit comment l’on doit se conduire ou l’art de la conversation, ces conventions se retrouvent détournées et deviennent risibles. La logique n’existe plus, le savoir ne sert à rien, tout est renversé et décalé, c’est en cela que je l’oppose au conte, du moins dans sa version traditionnelle. Un conte sert à édifier une valeur ou un personnage, ou bien à « moraliser », l’histoire se doit d’être exemplaire si l’on souhaite retenir la leçon. Ce n’est pas le cas d’Alice au pays des merveilles. Pas de morale présente, d’ailleurs l’auteur s’en amuse même à un moment donné, lorsqu’Alice rencontre pour la deuxième fois la Duchesse.
Le style de l’auteur est celui de son temps, ne vous attendez pas à de la simplicité. Les tournures sont celles de son époque ainsi que les expressions employées. J’avoue parfois m’être aidée du lexique en bas de page, car certaines parties nécessitent de comprendre le comment du pourquoi, notamment en ce qui concerne les jeux de mots. Sinon, je l’ai dit en début de chronique, en une journée vous pouvez le terminer, c’est un récit plutôt court.
J’ai sincèrement adoré cette histoire, même s’il lui manque un petit côté aventure. Je pense que cette succession de rencontres a laissé un manque, pourtant j’étais toujours surprise, ces personnages merveilleux sont détonants et étonnants ! Toutefois je suis ravie d’avoir pu lire ce récit emplit d’humour, de charme, de fantaisie, sans logique et convention. C’est ce que j’aime lire. J’aime l’originalité de l’auteur qui me semble proche de ce que j’aimerais écrire.
Le personnage principal pour terminer ma chronique. Alice. Un brin impertinente, impatiente et susceptible, j’ai été étonnée de la savoir comme ceci. J’avais peut-être trop présente l’image de Disney ou celle de Tim Burton (dont le film adapte non pas ce roman, mais sa suite De l’autre côté du miroir). Son évolution se fait progressivement, d’abord avec cette histoire de changement de taille, peut-être une référence au passage de l’enfance à l’âge adulte. Elle évolue en apprenant à se taire et à réfléchir avant de parler, elle tient tête à la Reine de Cœur, des petits évènements qui la conduisent à évoluer. Elle est un personnage très intéressant.
En conclusion, c’est une œuvre de la littérature jeunesse anglophone à lire et à relire. Le récit est enchanteur, rapide à lire, drôle, captivant, ce fut un vrai plaisir de le découvrir. Je ne peux que vous le conseiller.
Titre VO : Alice in Wonderland
Auteur : Lewis CARROLL
Petits Classiques Larousse — 2012173 pages
Résumé :
Assise dans l’herbe, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire… Ce pays des merveilles, est pour Alice, très troublant. Tout y est pour elle très étrange voire inquiétant à commencer par son propre corps, soumis à des métamorphoses, ainsi que la perte de son savoir, auquel elle ne peut plus recourir pour tenter de comprendre ce monde mystérieux. Le pays des un lieu de contestation du monde réel, mais aussi de démesure : la gourmandise d’Alice ou la cruauté de la fameuse Reine de Cœur.
Mon avis :
Une lecture courte (deux journées), mais lecture intéressante. Je ne classe pas cette œuvre dans le conte, malgré ses très nombreux éléments merveilleux et fantaisistes.
Ce roman est un mélange savoureux d’humour et d’imagination. L’humour est très présent par des calembours et autres jeux de mots, lire devient reluire et écrire maudire. Bien évidemment, le roman s’avère plus drôle si je l’avais lu en VO. Le traducteur l’affirme, il a dû modifier le texte pour que les jeux de mots en anglais soient valables en français. On y perd quelque chose, mais on rigole tout de même bien !
L’imagination est très bien exploité dans ce roman notamment par les diverses rencontres faites par Alice. Le Lapin Blanc, la Chenille, le Cheshire Cat, le Lièvre de Mars ou encore le Chapelier, autant de personnages aussi fous que drôles. J’ai bien aimé que chaque chapitre soit consacré à une rencontre, cela permet de rendre le récit rythmé et semé de rencontres riches. Ma préférée restera celle du Chapelier, du Loir et du Lièvre de Mars lors de ce thé plus qu’insolite ! Vient ensuite celle du Cheshire Cat, très étrange ce personnage que l’on revoit à plusieurs moments.
Ce roman casse les codes de la convention, de par l’impertinence d’Alice. Que ce soit comment l’on doit se conduire ou l’art de la conversation, ces conventions se retrouvent détournées et deviennent risibles. La logique n’existe plus, le savoir ne sert à rien, tout est renversé et décalé, c’est en cela que je l’oppose au conte, du moins dans sa version traditionnelle. Un conte sert à édifier une valeur ou un personnage, ou bien à « moraliser », l’histoire se doit d’être exemplaire si l’on souhaite retenir la leçon. Ce n’est pas le cas d’Alice au pays des merveilles. Pas de morale présente, d’ailleurs l’auteur s’en amuse même à un moment donné, lorsqu’Alice rencontre pour la deuxième fois la Duchesse.
Le style de l’auteur est celui de son temps, ne vous attendez pas à de la simplicité. Les tournures sont celles de son époque ainsi que les expressions employées. J’avoue parfois m’être aidée du lexique en bas de page, car certaines parties nécessitent de comprendre le comment du pourquoi, notamment en ce qui concerne les jeux de mots. Sinon, je l’ai dit en début de chronique, en une journée vous pouvez le terminer, c’est un récit plutôt court.
J’ai sincèrement adoré cette histoire, même s’il lui manque un petit côté aventure. Je pense que cette succession de rencontres a laissé un manque, pourtant j’étais toujours surprise, ces personnages merveilleux sont détonants et étonnants ! Toutefois je suis ravie d’avoir pu lire ce récit emplit d’humour, de charme, de fantaisie, sans logique et convention. C’est ce que j’aime lire. J’aime l’originalité de l’auteur qui me semble proche de ce que j’aimerais écrire.
Le personnage principal pour terminer ma chronique. Alice. Un brin impertinente, impatiente et susceptible, j’ai été étonnée de la savoir comme ceci. J’avais peut-être trop présente l’image de Disney ou celle de Tim Burton (dont le film adapte non pas ce roman, mais sa suite De l’autre côté du miroir). Son évolution se fait progressivement, d’abord avec cette histoire de changement de taille, peut-être une référence au passage de l’enfance à l’âge adulte. Elle évolue en apprenant à se taire et à réfléchir avant de parler, elle tient tête à la Reine de Cœur, des petits évènements qui la conduisent à évoluer. Elle est un personnage très intéressant.
En conclusion, c’est une œuvre de la littérature jeunesse anglophone à lire et à relire. Le récit est enchanteur, rapide à lire, drôle, captivant, ce fut un vrai plaisir de le découvrir. Je ne peux que vous le conseiller.
Titre : Peter Pan
Auteur : James Matthew BARRIE
Librio — 2009 — 140 pages — 2€
Résumé :
Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ? "Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée." Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île mystérieuse, au pays de l'imaginaire...
Mon avis :
C'est un très bon livre, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Les rebondissements sont présents, les personnages attachants et les descriptions nous plongent au cœur de la magie. Ce roman est pour moi plus un conte, car nous avons là une belle histoire pleine de fantaisies et emplit de morale à l'instar des contes classiques. Il lui manque le "il était une fois" pour être un parfait conte de fées. Je n'ai eu aucun mal à le lire, je trouve qu'il est fluide et rapide à la lecture.
J'ai adoré découvrir le pays imaginaire, ses décors magiques, ses personnages divers et riches. Ils sont certes très stéréotypés, c'est peut-être la petite note négative qu'on peut leur trouver, mais ils m'ont bien amusé. Smee (monsieur Mouche si vous préférez) est attachant et drôle, j'aime beaucoup son personnage. Je suis également attachée à la Wendy de Barrie, humble et courageuse, une vraie mini maman pour les garçons perdus, j'ai adoré sa volonté de ne pas oublier ses parents et de tout mettre en œuvre pour que ses jeunes frères se souviennent de leur ancienne vie.
Le Capitaine Jacques Crochet est le personnage qui m'aura le plus fasciné dans ma lecture, j'ai bien aimé les descriptions de l'auteur à son sujet, ses répliques, sa façon d'être, les scènes dans lesquelles il apparaît... C'est pour moi, mon personnage coup de cœur du livre. En revanche, j'ai été peu enthousiasmé par la personnalité de Peter Pan que je juge comme étant un dictateur. Il commande tout, il fait son petit chef, il faut lui obéir sinon on meurt, c'est lui qui dicte comment jouer, comme imaginer. Il a très mauvais caractère, il est orgueilleux et égoïste, j'ai été très surprise, j'avais en image le Peter Pan absolument sympathique de Disney. Celui de Jeremy Sumpter est un iota plus nuancé et se rapproche de la version littéraire.
J'ai adoré le passage de la caverne, le dialogue entre les pirates, Peter Pan et Crochet, le combat final entre les deux protagonistes de Crochet et Pan. J'ai été un peu triste de ne pas autant voir Clochette, John et Michael. Cependant, j'adore la personnalité des garçons perdus.
Le dernier chapitre étant pour moi le plus triste du livre, il est très touchant et constitue une très belle fin. Sincèrement, c'est un très bon roman jeunesse, un classique de la littérature anglophone qu'il faut au moins lire une fois dans sa vie, car il est très intéressant du point de vue du style d'écriture. Barrie est peu proche d'Austen, on ressent à certains passages une ironie mordante en direction de la famille Darling, une moquerie en ce qui concerne Crochet et Pan. Il y a de l'aventure, de l'humour, de la fantaisie dû au pays imaginaire.
Auteur : James Matthew BARRIE
Librio — 2009 — 140 pages — 2€
Résumé :
Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ? "Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée." Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île mystérieuse, au pays de l'imaginaire...
Mon avis :
C'est un très bon livre, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Les rebondissements sont présents, les personnages attachants et les descriptions nous plongent au cœur de la magie. Ce roman est pour moi plus un conte, car nous avons là une belle histoire pleine de fantaisies et emplit de morale à l'instar des contes classiques. Il lui manque le "il était une fois" pour être un parfait conte de fées. Je n'ai eu aucun mal à le lire, je trouve qu'il est fluide et rapide à la lecture.
J'ai adoré découvrir le pays imaginaire, ses décors magiques, ses personnages divers et riches. Ils sont certes très stéréotypés, c'est peut-être la petite note négative qu'on peut leur trouver, mais ils m'ont bien amusé. Smee (monsieur Mouche si vous préférez) est attachant et drôle, j'aime beaucoup son personnage. Je suis également attachée à la Wendy de Barrie, humble et courageuse, une vraie mini maman pour les garçons perdus, j'ai adoré sa volonté de ne pas oublier ses parents et de tout mettre en œuvre pour que ses jeunes frères se souviennent de leur ancienne vie.
Le Capitaine Jacques Crochet est le personnage qui m'aura le plus fasciné dans ma lecture, j'ai bien aimé les descriptions de l'auteur à son sujet, ses répliques, sa façon d'être, les scènes dans lesquelles il apparaît... C'est pour moi, mon personnage coup de cœur du livre. En revanche, j'ai été peu enthousiasmé par la personnalité de Peter Pan que je juge comme étant un dictateur. Il commande tout, il fait son petit chef, il faut lui obéir sinon on meurt, c'est lui qui dicte comment jouer, comme imaginer. Il a très mauvais caractère, il est orgueilleux et égoïste, j'ai été très surprise, j'avais en image le Peter Pan absolument sympathique de Disney. Celui de Jeremy Sumpter est un iota plus nuancé et se rapproche de la version littéraire.
J'ai adoré le passage de la caverne, le dialogue entre les pirates, Peter Pan et Crochet, le combat final entre les deux protagonistes de Crochet et Pan. J'ai été un peu triste de ne pas autant voir Clochette, John et Michael. Cependant, j'adore la personnalité des garçons perdus.
Le dernier chapitre étant pour moi le plus triste du livre, il est très touchant et constitue une très belle fin. Sincèrement, c'est un très bon roman jeunesse, un classique de la littérature anglophone qu'il faut au moins lire une fois dans sa vie, car il est très intéressant du point de vue du style d'écriture. Barrie est peu proche d'Austen, on ressent à certains passages une ironie mordante en direction de la famille Darling, une moquerie en ce qui concerne Crochet et Pan. Il y a de l'aventure, de l'humour, de la fantaisie dû au pays imaginaire.
1 comments
Il faudrait bien que je me replonger dans ces grands classiques un de ces jours ! :) mais je n'aime pas trop le magicien d'oz:)
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