City Hall (GUERIN & LAPEYRE) ~ Tomes 1 à 6
Tome 1
2012 — 192 pages
Tome 2
2012 — 192 pages
Tome 3
2013 — 192 pages
Scénario : Rémi GUERIN
Dessin : Guillaume LAPEYRE
Ankama
Résumé :
Tome 1 >
Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !
Tome 2 >
Les dernières heures que viennent de vivre Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart ne sont que les prémices d’un avenir qui va s’avérer riche en rebondissements. Alors que l’enquête conjointe de nos amis et des forces de l’ordre de City Hall avance doucement, le grand Harry Houdini décide de se joindre à eux. Mais si l’illusionniste pense leur donner l’avantage, il ignore que Black Fowl a, lui aussi, fait la rencontre d’un nouvel allié. Un écrivain redoutable, capable de créer des papercuts comme personne d’autre n’en a le pouvoir… pas même Jules Verne !
Tome 3 >
La terrifiante vérité que la police de City Hall espérait étouffer se révèle au grand jour lorsque Lord Black Fowl déverse une pluie de papier sur la foule réunie à l’inauguration de l’Exposition universelle. Devant le monde entier, le Corbeau semble avoir pris le contrôle de la situation et l’avenir n’a jamais semblé aussi sombre : les Verne père et fils occupent désormais la tête du classement des ennemis de la couronne et le dispositif de surveillance Big Eye a été réactivé, privant Jules, Arthur et Amélia de toute liberté de mouvement. En fuite, seuls contre tous, ils n’ont d’autre choix que de vaincre, quel qu’en soit le prix. Mais n’est-il pas trop tard pour abattre le Corbeau… ? Découvrez enfin qui se cache sous le masque de Black Fowl et pour quel enjeu il est prêt à mettre Londres à feu et à sang !
2012 — 192 pages
Tome 2
2012 — 192 pages
Tome 3
2013 — 192 pages
Scénario : Rémi GUERIN
Dessin : Guillaume LAPEYRE
Ankama
Résumé :
Tome 1 >
Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !
Tome 2 >
Les dernières heures que viennent de vivre Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart ne sont que les prémices d’un avenir qui va s’avérer riche en rebondissements. Alors que l’enquête conjointe de nos amis et des forces de l’ordre de City Hall avance doucement, le grand Harry Houdini décide de se joindre à eux. Mais si l’illusionniste pense leur donner l’avantage, il ignore que Black Fowl a, lui aussi, fait la rencontre d’un nouvel allié. Un écrivain redoutable, capable de créer des papercuts comme personne d’autre n’en a le pouvoir… pas même Jules Verne !
Tome 3 >
La terrifiante vérité que la police de City Hall espérait étouffer se révèle au grand jour lorsque Lord Black Fowl déverse une pluie de papier sur la foule réunie à l’inauguration de l’Exposition universelle. Devant le monde entier, le Corbeau semble avoir pris le contrôle de la situation et l’avenir n’a jamais semblé aussi sombre : les Verne père et fils occupent désormais la tête du classement des ennemis de la couronne et le dispositif de surveillance Big Eye a été réactivé, privant Jules, Arthur et Amélia de toute liberté de mouvement. En fuite, seuls contre tous, ils n’ont d’autre choix que de vaincre, quel qu’en soit le prix. Mais n’est-il pas trop tard pour abattre le Corbeau… ? Découvrez enfin qui se cache sous le masque de Black Fowl et pour quel enjeu il est prêt à mettre Londres à feu et à sang !
Mon avis :
Un manga que j'ai découvert par hasard et que j'ai réellement apprécié, il est original et entraînant, bien pensé, ces trois premiers tomes forment une intrigue complète et intéressante. J'ai passé un très bon moment de lecture avec, petite précision, il s'agit là d'un manga français, le sens de lecture est donc français. Pour ceux et celles qui auraient du mal avec la lecture manga, je pense que la série pourra leur convenir, pour débuter.
J'ai été enthousiasmée par les dessins. Dans quelques scènes d'actions, je me suis sentie un peu perdue, tout ce noir est assez impressionnant, c'est un des reproches que je peux lui faire. Excepté ce point, les décors sont tout simplement fabuleux, Londres prend vie sous nos yeux, j'ai apprécié les petits détails. Le character design est lui aussi réussi, Jules Verne, Arthur Conan Doyle, Amelia Earhart ou même Black Fowl sont très bien dessinés et aisément identifiable, pareil pour le magicien Houdini. Les vêtements comme les objets sont très soignés, j'adore le rendu des Papercuts, qui pour certains, sont un peu effrayants. Les expressions sont bien trouvées également, j'ai passé un bon moment à regarder ces très beaux dessins.
En ce qui concerne l'univers, c'est ce qui m'a séduite immédiatement. L'aspect steampunk et victorien me plaît énormément, on le voit surtout au niveau des dessins ; le fait de s'être servi de personnages connu historiquement est une bonne idée, j'avais peur que cela devienne brouillon, mais du tout. Jules Verne et Arthur Conan Doyle restent écrivains, Amelia Earhart est à son image, une femme battante et énergique, Houdini est un très bon magicien. C'est très plaisant de découvrir toutes ces têtes connues pour les mêler à une intrigue des plus fascinantes à suivre. Cette affaire de rendre réel ce qui est écrit, les papercuts et leurs différentes formes, toutes ces notions démontrent un univers axé sur la création, sur l'écriture et l'imagination, la magie et la technologie. J'ai adoré voir cet univers se complexifier au fil des tomes.
L'intrigue est quant à elle, sympathiquement menée. La tension monte crescendo et les dernières pages deviennent explosives en matière de révélations. L'histoire nous offre un antagoniste des plus loufoques et des plus glauques, avec des ambitions aussi mystérieuses que son identité, Black Fowl. Malcom X, le maire de Londres charge Jules Verne et son ami Arthur Conan Doyle d'enquêter sur ces papercuts dangereux. L'histoire nous dévoile une enquête intéressante, elle permet de développer le génie créatif et visionnaire de Verne ou encore les capacités étonnantes d'analyse de Doyle. La fin de ce troisième tome me donne directement envie de me plonger dans la suite, le suspense y a été soigné. Le second reproche à faire sur ce manga, c'est l'importance du texte, parfois trop envahissant, même si — personnellement — il sera compliqué de battre Death Note à ce propos.
Les personnages sont assez sympathiques et le duo principal devient très attachant au fil des pages. Il m'a été compliqué de m'attacher à certains personnages, comme Malcom X ou Mary Shelley, il me manque un peu de matière pour réellement les apprécier. En revanche, Black Fowl fait un très bon antagoniste, fascinant et sombre, avec une histoire très surprenante. Amelia Earhart restera mon petit coup de cœur avec Arthur Conan Doyle, les deux ensembles sont juste très amusants. Cependant, Amelia est courageuse et forte, tandis qu'Arthur est très sympathique et intelligent, ce sont mes deux chouchous, même si Jules Verne n'est pas très loin. Il est parfois agaçant, parfois prenant, c'est une affinité en dent de scie, il est captivant à comprendre et à suivre.
En conclusion, trois tomes qui parviennent à suivre un fil rouge très prenant, une intrigue autour de Black Fowl et de ses motivations. Les tomes se lisent très rapidement, le texte et les illustrations sont de qualités, en dépit de quelques couacs, toutefois, c'est bel et bien l'univers, son originalité et son potentiel créatif qui m'a le plus séduite. En sachant que les émotions et l'action montent crescendo tome après tome, City Hall devient vraiment passionnant à lire.
Un manga que j'ai découvert par hasard et que j'ai réellement apprécié, il est original et entraînant, bien pensé, ces trois premiers tomes forment une intrigue complète et intéressante. J'ai passé un très bon moment de lecture avec, petite précision, il s'agit là d'un manga français, le sens de lecture est donc français. Pour ceux et celles qui auraient du mal avec la lecture manga, je pense que la série pourra leur convenir, pour débuter.
J'ai été enthousiasmée par les dessins. Dans quelques scènes d'actions, je me suis sentie un peu perdue, tout ce noir est assez impressionnant, c'est un des reproches que je peux lui faire. Excepté ce point, les décors sont tout simplement fabuleux, Londres prend vie sous nos yeux, j'ai apprécié les petits détails. Le character design est lui aussi réussi, Jules Verne, Arthur Conan Doyle, Amelia Earhart ou même Black Fowl sont très bien dessinés et aisément identifiable, pareil pour le magicien Houdini. Les vêtements comme les objets sont très soignés, j'adore le rendu des Papercuts, qui pour certains, sont un peu effrayants. Les expressions sont bien trouvées également, j'ai passé un bon moment à regarder ces très beaux dessins.
En ce qui concerne l'univers, c'est ce qui m'a séduite immédiatement. L'aspect steampunk et victorien me plaît énormément, on le voit surtout au niveau des dessins ; le fait de s'être servi de personnages connu historiquement est une bonne idée, j'avais peur que cela devienne brouillon, mais du tout. Jules Verne et Arthur Conan Doyle restent écrivains, Amelia Earhart est à son image, une femme battante et énergique, Houdini est un très bon magicien. C'est très plaisant de découvrir toutes ces têtes connues pour les mêler à une intrigue des plus fascinantes à suivre. Cette affaire de rendre réel ce qui est écrit, les papercuts et leurs différentes formes, toutes ces notions démontrent un univers axé sur la création, sur l'écriture et l'imagination, la magie et la technologie. J'ai adoré voir cet univers se complexifier au fil des tomes.
L'intrigue est quant à elle, sympathiquement menée. La tension monte crescendo et les dernières pages deviennent explosives en matière de révélations. L'histoire nous offre un antagoniste des plus loufoques et des plus glauques, avec des ambitions aussi mystérieuses que son identité, Black Fowl. Malcom X, le maire de Londres charge Jules Verne et son ami Arthur Conan Doyle d'enquêter sur ces papercuts dangereux. L'histoire nous dévoile une enquête intéressante, elle permet de développer le génie créatif et visionnaire de Verne ou encore les capacités étonnantes d'analyse de Doyle. La fin de ce troisième tome me donne directement envie de me plonger dans la suite, le suspense y a été soigné. Le second reproche à faire sur ce manga, c'est l'importance du texte, parfois trop envahissant, même si — personnellement — il sera compliqué de battre Death Note à ce propos.
Les personnages sont assez sympathiques et le duo principal devient très attachant au fil des pages. Il m'a été compliqué de m'attacher à certains personnages, comme Malcom X ou Mary Shelley, il me manque un peu de matière pour réellement les apprécier. En revanche, Black Fowl fait un très bon antagoniste, fascinant et sombre, avec une histoire très surprenante. Amelia Earhart restera mon petit coup de cœur avec Arthur Conan Doyle, les deux ensembles sont juste très amusants. Cependant, Amelia est courageuse et forte, tandis qu'Arthur est très sympathique et intelligent, ce sont mes deux chouchous, même si Jules Verne n'est pas très loin. Il est parfois agaçant, parfois prenant, c'est une affinité en dent de scie, il est captivant à comprendre et à suivre.
En conclusion, trois tomes qui parviennent à suivre un fil rouge très prenant, une intrigue autour de Black Fowl et de ses motivations. Les tomes se lisent très rapidement, le texte et les illustrations sont de qualités, en dépit de quelques couacs, toutefois, c'est bel et bien l'univers, son originalité et son potentiel créatif qui m'a le plus séduite. En sachant que les émotions et l'action montent crescendo tome après tome, City Hall devient vraiment passionnant à lire.
Tome 4
2013 — 192 pages
Tome 5
2014 — 192 pages
Tome 6
2014 — 180 pages
Scénario : Rémi GUERIN
Dessin : Guillaume LAPEYRE
Ankama
Résumés :
Tome 4 >
L’enquête qui a tenu la City en alerte au cours des derniers mois semble toucher à sa fin : Black Fowl croupit derrière les barreaux en attendant son procès et Amelia s’apprête à faire ses adieux à Arthur, et prendre congé de ses hôtes pour repartir en Amérique. Mais l’orage couve derrière ce calme apparent : alors que Jules se débat dans un conflit intérieur violent et lutte pour accepter la sinistre vérité révélée par son ennemi, la Reine annonce subitement l’exécution sommaire de Pierre Verne et du Corbeau, tous deux enfermés dans les geôles de la Tour de Londres. Il ne reste que trente jours au trio pour accomplir ce que Black Fowl n’a jamais réussi à mener à bien en vingt ans : trouver la feuille de papier qui a fait de lui un papercut si redoutable…
Tome 5 >
Le temps est compté pour Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle : il ne leur reste que quelques jours pour sauver la vie de Pierre Verne et confondre le machiavélique Lord Black Fowl ! Mais comment y parvenir, sans la description du corbeau, qui reste introuvable en ce monde ? Leur seule chance réside peut-être dans les secrets de Victor Hugo… Plus qu’une simple vie, aussi importante soit-elle, c’est l’avenir du monde tout entier qui dépend de cette quête.
Tome 6 >
Jules, Arthur et Amelia, incapables d'accéder seuls au Monde à l'Envers, se retrouvent bloqués. C'est pourtant la seule issue pour sauver Pierre Vergne, dont l'exécution approche à grand pas. Le génial Nikola Tesla pourrait peut-être les sortir de cette impasse mais, s'il semble disposé à les aider, cela ne sera pas sans prendre d'énormes risques. Les révélations qui s'annoncent promettent d'être fracassantes... L'heure de faire tomber les masques vient de sonner.
Mon avis :
Trois nouveaux tomes vraiment très intéressants, ils ouvrent sur un second cycle et donnent un élan suffisamment impressionnant pour proposer un septième tome du tonnerre ! Je me suis amusée à plonger dans cet univers, avec cette histoire aux rebondissements surprenants, des personnages attachants. City Hall est une très belle découverte pour ce mois d'octobre et une très bonne découverte en matière de manga.
L'intrigue nous pousse au pied du mur. D'emblée, dès les premières pages, nous comprenons les dangers de la situation. Victoria II a annoncé que faute de déterminer qui est Pierre Verne de Black Fowl, les deux seront conduits à l'échafaud. Cette nouvelle force nos héros à se plier aux désirs du papercut et trouver enfin cette page dont il est issu, Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle vont se rendre à Paris, rencontre un club d'écrivains célèbres et cachottiers, faire face à l'inventeur même de l'électricité, sous fond de tensions et de révélations très prenantes. Sans compter Lewis Carroll et son monde à l'envers, dans lequel Houdini est enfermé avec son ennemi Reverso.
Vous l'avez compris, les trois tomes sont riches en actions et en émotions, je n'ai sincèrement pas eu le temps de m'ennuyer ou de me poser trop de questions. Ce second cycle se lit bien plus facilement que le premier, les défauts ont été largement gommés, plus d'omniprésence de noir pour obscurcir les scènes d'actions. L'ambiance est toujours propre à la tension et l'atmosphère demeure sombre, mais les dessins sont plus fluides et épurés. De plus, le texte a été allégé, il reste soigné et travaillé, chaque protagoniste est doté d'un style de langage propre à sa personnalité, mais je n'ai plus eu ces longs pavés. Preuve que le second cycle sait se renouveler, évoluer et proposer des nouveautés intéressantes.
L'univers a su lui aussi grandir et s'affirmer. Peu de nouveautés pour le sixième tome qui amorce le tournant décisif vers le grand final ; en revanche, les tomes 4 et 5 se voient dotés de petites améliorations extraordinaires. Le club des auteurs composés de Maupassant, Poe, Agatha Christie, C. S. Lewis ou encore Victor Hugo et Tolkien est fascinant. Les protagonistes sont aisément identifiables grâce au character design, ils comportent tous de petites références croustillantes. Je pense à Maupassant et son Horla, ou à Arsène Lupin ayant un peu peur de croiser son père Maurice Leblanc. L'art du kirigami fait aussi une belle apparition et j'espère pouvoir en apprendre davantage dans le dernier tome où toutes ces questions vont trouver des réponses. On suit les personnages principaux se rendre à Paris, une ville chargée en pollution avec toutes ces cheminées industrielles. Une fois de plus, les dessins sont véritablement beaux à regarder, je suis restée émerveillée par les petits détails, par l'esthétique de cet univers très steampunk.
Quant aux protagonistes, ils sont très sympathiques, on applaudira le génie machiavélique de Black Fowl, je suis également surprise par certaines révélations concernant Bell et Shelley. L'autre partie concernant la surprise, c'est la relation entre Tescla et Marion, une histoire personnelle très forte et dont les révélations m'ont happée. Amelia reste formidable, entre son devoir et son lien qui l'unit au duo de choc, elle sait faire preuve de courage, elle est d'un aplomb remarquable, on la voit voler en avion et l'on en apprend plus sur son passé. La dernière page du tome six la rend aussi dangereuse qu'amusante, j'ai hâte de lire la suite pour voir les réactions. Jules Verne a un peu changé, mais connaissant la vérité, je m'y attendais, on sent qu'il est bouleversé et l'on ressent toute sa détermination à sauver son père. Il se sent fort, son ego gonfle vraiment, il reste drôle et intelligent, mais je me suis un peu éloignée de lui. Toutefois, Arthur Conan Doyle est adorable, perspicace, touchant, j'adore sa personnalité, il est intéressant à suivre et il reste mon petit chouchou.
En conclusion, une suite accrocheuse pour ce manga original et riche. L'univers est clairement steampunk, avec de belles références littéraires, ce qui est très agréable de se plonger dedans, le tout avec une pointe d'humour et de tension. Les émotions sont présentes, le rythme est maîtrisé et entraînant, j'ai enchaîné avec fluidité les trois tomes grâce à un texte de qualité et des dessins magnifiques. Les intrigues nous mènent sur un fil rouge captivant avec des histoires annexes, des mystères, des découvertes aussi surprenants que captivants. Les personnages sont attachants, très sympathiques à voir évoluer, passionnants dans leurs combats et leurs histoires. C'est un gros coup de cœur pour cette série dont j'ai sincèrement hâte de lire le dernier tome.
2013 — 192 pages
Tome 5
2014 — 192 pages
Tome 6
2014 — 180 pages
Scénario : Rémi GUERIN
Dessin : Guillaume LAPEYRE
Ankama
Résumés :
Tome 4 >
L’enquête qui a tenu la City en alerte au cours des derniers mois semble toucher à sa fin : Black Fowl croupit derrière les barreaux en attendant son procès et Amelia s’apprête à faire ses adieux à Arthur, et prendre congé de ses hôtes pour repartir en Amérique. Mais l’orage couve derrière ce calme apparent : alors que Jules se débat dans un conflit intérieur violent et lutte pour accepter la sinistre vérité révélée par son ennemi, la Reine annonce subitement l’exécution sommaire de Pierre Verne et du Corbeau, tous deux enfermés dans les geôles de la Tour de Londres. Il ne reste que trente jours au trio pour accomplir ce que Black Fowl n’a jamais réussi à mener à bien en vingt ans : trouver la feuille de papier qui a fait de lui un papercut si redoutable…
Tome 5 >
Le temps est compté pour Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle : il ne leur reste que quelques jours pour sauver la vie de Pierre Verne et confondre le machiavélique Lord Black Fowl ! Mais comment y parvenir, sans la description du corbeau, qui reste introuvable en ce monde ? Leur seule chance réside peut-être dans les secrets de Victor Hugo… Plus qu’une simple vie, aussi importante soit-elle, c’est l’avenir du monde tout entier qui dépend de cette quête.
Tome 6 >
Jules, Arthur et Amelia, incapables d'accéder seuls au Monde à l'Envers, se retrouvent bloqués. C'est pourtant la seule issue pour sauver Pierre Vergne, dont l'exécution approche à grand pas. Le génial Nikola Tesla pourrait peut-être les sortir de cette impasse mais, s'il semble disposé à les aider, cela ne sera pas sans prendre d'énormes risques. Les révélations qui s'annoncent promettent d'être fracassantes... L'heure de faire tomber les masques vient de sonner.
Mon avis :
Trois nouveaux tomes vraiment très intéressants, ils ouvrent sur un second cycle et donnent un élan suffisamment impressionnant pour proposer un septième tome du tonnerre ! Je me suis amusée à plonger dans cet univers, avec cette histoire aux rebondissements surprenants, des personnages attachants. City Hall est une très belle découverte pour ce mois d'octobre et une très bonne découverte en matière de manga.
L'intrigue nous pousse au pied du mur. D'emblée, dès les premières pages, nous comprenons les dangers de la situation. Victoria II a annoncé que faute de déterminer qui est Pierre Verne de Black Fowl, les deux seront conduits à l'échafaud. Cette nouvelle force nos héros à se plier aux désirs du papercut et trouver enfin cette page dont il est issu, Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle vont se rendre à Paris, rencontre un club d'écrivains célèbres et cachottiers, faire face à l'inventeur même de l'électricité, sous fond de tensions et de révélations très prenantes. Sans compter Lewis Carroll et son monde à l'envers, dans lequel Houdini est enfermé avec son ennemi Reverso.
Vous l'avez compris, les trois tomes sont riches en actions et en émotions, je n'ai sincèrement pas eu le temps de m'ennuyer ou de me poser trop de questions. Ce second cycle se lit bien plus facilement que le premier, les défauts ont été largement gommés, plus d'omniprésence de noir pour obscurcir les scènes d'actions. L'ambiance est toujours propre à la tension et l'atmosphère demeure sombre, mais les dessins sont plus fluides et épurés. De plus, le texte a été allégé, il reste soigné et travaillé, chaque protagoniste est doté d'un style de langage propre à sa personnalité, mais je n'ai plus eu ces longs pavés. Preuve que le second cycle sait se renouveler, évoluer et proposer des nouveautés intéressantes.
L'univers a su lui aussi grandir et s'affirmer. Peu de nouveautés pour le sixième tome qui amorce le tournant décisif vers le grand final ; en revanche, les tomes 4 et 5 se voient dotés de petites améliorations extraordinaires. Le club des auteurs composés de Maupassant, Poe, Agatha Christie, C. S. Lewis ou encore Victor Hugo et Tolkien est fascinant. Les protagonistes sont aisément identifiables grâce au character design, ils comportent tous de petites références croustillantes. Je pense à Maupassant et son Horla, ou à Arsène Lupin ayant un peu peur de croiser son père Maurice Leblanc. L'art du kirigami fait aussi une belle apparition et j'espère pouvoir en apprendre davantage dans le dernier tome où toutes ces questions vont trouver des réponses. On suit les personnages principaux se rendre à Paris, une ville chargée en pollution avec toutes ces cheminées industrielles. Une fois de plus, les dessins sont véritablement beaux à regarder, je suis restée émerveillée par les petits détails, par l'esthétique de cet univers très steampunk.
Quant aux protagonistes, ils sont très sympathiques, on applaudira le génie machiavélique de Black Fowl, je suis également surprise par certaines révélations concernant Bell et Shelley. L'autre partie concernant la surprise, c'est la relation entre Tescla et Marion, une histoire personnelle très forte et dont les révélations m'ont happée. Amelia reste formidable, entre son devoir et son lien qui l'unit au duo de choc, elle sait faire preuve de courage, elle est d'un aplomb remarquable, on la voit voler en avion et l'on en apprend plus sur son passé. La dernière page du tome six la rend aussi dangereuse qu'amusante, j'ai hâte de lire la suite pour voir les réactions. Jules Verne a un peu changé, mais connaissant la vérité, je m'y attendais, on sent qu'il est bouleversé et l'on ressent toute sa détermination à sauver son père. Il se sent fort, son ego gonfle vraiment, il reste drôle et intelligent, mais je me suis un peu éloignée de lui. Toutefois, Arthur Conan Doyle est adorable, perspicace, touchant, j'adore sa personnalité, il est intéressant à suivre et il reste mon petit chouchou.
En conclusion, une suite accrocheuse pour ce manga original et riche. L'univers est clairement steampunk, avec de belles références littéraires, ce qui est très agréable de se plonger dedans, le tout avec une pointe d'humour et de tension. Les émotions sont présentes, le rythme est maîtrisé et entraînant, j'ai enchaîné avec fluidité les trois tomes grâce à un texte de qualité et des dessins magnifiques. Les intrigues nous mènent sur un fil rouge captivant avec des histoires annexes, des mystères, des découvertes aussi surprenants que captivants. Les personnages sont attachants, très sympathiques à voir évoluer, passionnants dans leurs combats et leurs histoires. C'est un gros coup de cœur pour cette série dont j'ai sincèrement hâte de lire le dernier tome.
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