Mini-avis ~ Dragons, transgenre et développement personnel
Bonjour,
Comme vous le savez, j'ai participé au challenge de lecture du mois de mai, tout un mois pour lire de la Fantasy. C'est l'un de mes genres de prédilection, pour ne pas dire mon préféré parmi mes préférés. J'avais préparé une PAL que j'ai listé via cet article et aujourd'hui, on se retrouve pour donner de petits avis sur ces lectures sympathiques, mais sans plus ; OU décevantes OU à oublier.
Tome 1 — Série : Les cités des anciens
Auteur : Robin HOBB
France Loisirs — 2011 — 372 pages
- Résumé -
Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons, sous la supervision de la dragonne Tintaglia, pour en émerger, transformés à leur tour en dragons, et assurer la pérennité de leur race. Mais, trop vieux, trop affaiblis, ils donnent que des créatures difformes, inachevées, incapables de survivre seules sans l'aide des humains, qu'ils mettent tant à contribution pour les nourrir que les Marchands du Désert des Pluies décident de s'en débarrasser... Autour d'eux gravitent Thymara, jeune fille aux mains et aux pieds griffus et palmés, que ses parents n'auraient jamais dû laisser vivre et Alise, tiraillée entre un époux qui la délaisse et la méprise, et sa passion des dragons.
- Mon avis -
La pire idée possible en saga : faire de son tome 1 un tome d'introduction. Parce que, une fois terminé, j'avais pas envie de lire la suite. Il a fallu que mon esprit curieux (et fort heureusement que les spoilers ne m'ont jamais dérangés) se renseigne sur la suite pour comprendre qu'apparemment, c'est mieux après. Alors, je suis toujours mi-figue, mi-raisin et re-mi-figue derrière, mais il se pourrait qu'un jour je me trouve les tomes deux et trois, pour m'en faire un bien meilleur avis.
C'était très long, beaucoup de choses ne m'ont pas captivées. Pourtant, l'univers et les personnages sont tellement géniaux ! L'univers nous place dans une cité où un pacte lie une super dragonne aux hommes, il y a des dragons, une fille qui semble être affectée par un mal - lui donnant des pieds palmés et des griffes, une femme malheureuse en mariage qui est une grande passionnée par les dragons et les Anciens, les Anciens eux-même et ces navires fait d'un certain bois et qui seraient un brin magique... Il y a tellement de points qui me captivent, me plaisent, m'enchantent et font un bien fou pour mon imaginaire.
Pareil pour les personnages, ils sont très cool, j'aime bien cette petite Thymara, elle est attachante. Elle va se lancer dans une quête palpitante, elle est lucide et aimable. Alise est une jeune femme déçue en amour, un mari peu aimable et méprisant, passionnée par les dragons. Elle me fait penser à une historienne, et la voir tâter le terrain lui confère un statut d'aventurière, d'archéologue même. Elle n'est pas forte, elle est sensible, elle se construit pas à pas après les malheurs. Leftrin est captivant, on sent l'aventurier, le marchand, le navigateur. Sédric aussi me plaît beaucoup... Il y a d'excellents protagonistes, même ceux qui sont plus ignobles ou trop effacés.
C'est l'aspect introductif et explicatif qui me perd un peu. Il y a peu d'action, pas d'intrigue, je ne pourrais même pas présenter l'histoire, j'ai l'impression qu'il n'y en avait pas réellement. Toutefois, il existe une idée, UNE chose qui se lance avec cette quête pour une cité perdue, limite chimérique que ces petits dragons, jeunes serpents encore, rêvent d'explorer. Et c'est dommage que ce tome 1 n'aille pas plus loin dans ce sens, qu'il faut attendre le tome 2, parce que 380 pages d'explications et de présentations, c'est un peu trop. Il n'y a pas d'ambiance particulière, c'est de la fantasy, c'est certain. Mais pas de romance, pas d'aventure, c'est un peu plat côté rythmique. Pourtant, l'écriture est sympathique, j'aime bien cette manière d'écrire. A voir si les tomes suivants relancent mon intérêt.
Et surtout, je pense que je prendrais les histoires de Robin Hobb dans les versions intégrales de J'ai Lu, ça fera des pavés de 800 à plus de 1000 pages pour certains, mais je n'aurais pas de soucis de découpage. Apparemment, ce tome 1 est en fait la partie 1 du premier tome en VO... Du coup, forcément que l'action qui s'installe vers la fin trouve une suite logique dans la partie 2 (donc le tome 2 en VF). Pourquoi découper de cette manière, autant le Seigneur des anneaux, je pige parfaitement, mais Le trône de fer et Robin Hobb, pourquoi découper à la truelle ?
It de Catherine GRIVE
Gallimard Jeunesse (On lit plus fort)
2019 — 192 pages
- Résumé -
- Mon avis -
C'est un roman intéressant, on est très loin du coup de coeur me concernant, je n'ai pas tellement adhérer à l'ensemble... toutefois, il a quelque chose. Il aurait largement mérité qu'on s'attarde davantage sur les sujets traités, d'avoir un peu plus de rebondissements aussi, un traitement plus en profondeur de certains personnages. Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse via On lit plus fort pour cette découverte.
Je suis sceptique sur la forme du roman. Le fond est intéressant, mais reste trop en surface. Alors, ce pourrait être un bon roman pour découvrir le sujet de l'identité, une base sur laquelle on peut partir pour choisir de prochaines lectures. A ce moment là, les 200 pages suffisent. Je suis restée sur ma faim, car l'intrigue autour de l'incendie se résout à vitesse grand V et trop facilement. Le sujet de l'identité de Joséphine est chouette, mais il est trop succinct, et il n'y a pas tellement de fin au roman, c'est trop ouvert pour apporter une réelle sensation de fin. Les fins ouvertes ne me dérangent pas, mais ici, c'est plus un sentiment de manque.
L'histoire est chouette, employée la fin d'une ère, le début des doutes, l'enquête d'identité par la perte de son domicile, ravagé par les flammes est intéressant. C'est une excellente idée, Joséphine se sent coupable et dans le même temps, elle doit apprendre à faire face aux autres, à ses parents. C'est une adolescente qui se sent homme, mais elle se sent perdue, est-elle vraiment un homme au fond d'elle ou est-ce que le neutre lui plairait davantage ? Le sujet est passionnant et il est bien traité, seulement, ça manque de profondeur, d'un plus qui aurait été très apprécié.
Ne serait-ce que pour s'attacher à Joséphine. J'y suis parvenue, au fil des pages, à la fin... ce qui est tardif pour un roman aussi court. Joséphine est atypique, elle est pudique, réservée, elle aime l'art et le dessin - j'aurais aimé que ce point soit davantage travaillé, il aurait pu jouer un rôle dans l'acceptation de soi. Toutefois, j'aime bien Joséphine, elle est réellement captivante, mais l'attachement, l'aspect émotionnel arrive très tard. Il en va de même pour les autres personnages, ils ont peu de reliefs, peu de matière pour pleinement me plaire. Il subsiste un côté distant et froid un brin perturbant.
Le style d'écriture est plutôt sympathique, il est fluide, simple et efficace. J'ai bien aimé les descriptions, le rendu des émotions, la manière d'aborder les sujets, cette petite pointe d'humour. Catherine Grive a une plume sur laquelle j'ai directement accrochée et je ne serais pas contre la découvrir sur un autre roman.
Ni paillasson, ni hérisson : je m'affirme de Stéphanie RUDER SCHOOF & Francesca Giulia MEREU
Illustrations d'Aurélie de LA PONTAIS
Jouvence éditions (Mon cahier poche) — 2018 — 103 pages — 5€70
- Résumé -
- Mon avis -
J'aime beaucoup cette collection, pas mal de leurs titres m'intriguent et je pense que je m'en prendrais régulièrement. Celui-ci portait sur l'affirmation de soi, sur les comportements passifs et agressifs qui peuvent sur le long terme nous coûter cher en cohérence, en confiance en soi ou sur l'estime que nous nous portons.
J'en avais déjà un de cahier de poche sur l'énergie, il était hyper intéressant et complet. Celui-ci possède la même portée en matière de messages, d'informations. J'ai pu comprendre les comportements passifs, agressifs et passifs-agressifs, les problèmes qu'ils engendrent sur soi comme pour les autres. Les autrices nous expliquent comment faire preuve d'assertivité. C'est un style de comportement qui permet de se respecter, de respecter ses opinions, d'en prendre toute la responsabilité sans pour autant renier la place et les opinions de l'autre.
En étant passif, c'est le style où l'on refuse de prendre soin de soi, de s'écouter, ce sont les autres avant tout ; en étant agressif, c'est l'exact opposé, on écrase l'autre, on devient autoritaire et dirigiste ; en passif-agressif, c'est le style de la manipulation. De ce fait on peut comprendre ces comportement, les prévenir, les estomper pour gagner en assertivité. Avec l'écoute de soi, des conseils pour vivre avec les autres, les écouter sans dire oui à tout va, il y a des astuces et des conseils, des mise en situations. Ce cahier de poche permet une belle introspection sans oublier la dimension challenge/défi pour s'améliorer et gagner en affirmation. Il y a forcément des choses que je mettrais en pratique avec le temps.
Ce que j'apprécie, c'est que chaque style est vu avec ses points positifs et négatifs, avec ses conséquences. On fait un point sur les croyances, sur les étiquettes, sur les normes et les injonctions imposées depuis des années et qui forcément, nous conditionne. A titre personnel, j'avais réellement envie d'en savoir plus sur le style assertif, d'avoir un peu plus d'affirmation de soi, celle qui permet une confiance en soi et enfin, une estime de soi. J'ai un style passif - d'après le test en début d'ouvrage et je souhaitais le corriger pour ne pas souffrir inutilement. Je le relirais à tête reposée et je pense opter pour quelques exercices.
En tout cas, cette collection est géniale et si le développement personnel vous tente sans tomber sur des ouvrages lourd en pages et en informations, vous pouvez consulter ces livres. Peu cher, peu de pages, un volume informatif concis et de qualité avec des exercices pratiques facile à mettre en place, des questions introspectives intéressantes.
It de Catherine GRIVE
Gallimard Jeunesse (On lit plus fort)
2019 — 192 pages
- Résumé -
Au collège, on m'appelle "it" et le genre neutre du pronom anglais me va bien. Ce qui me va pas, c'est mon corps de fille sous la douche, dans le miroir... Car je sais que je suis un garçon.
- Mon avis -
C'est un roman intéressant, on est très loin du coup de coeur me concernant, je n'ai pas tellement adhérer à l'ensemble... toutefois, il a quelque chose. Il aurait largement mérité qu'on s'attarde davantage sur les sujets traités, d'avoir un peu plus de rebondissements aussi, un traitement plus en profondeur de certains personnages. Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse via On lit plus fort pour cette découverte.
Je suis sceptique sur la forme du roman. Le fond est intéressant, mais reste trop en surface. Alors, ce pourrait être un bon roman pour découvrir le sujet de l'identité, une base sur laquelle on peut partir pour choisir de prochaines lectures. A ce moment là, les 200 pages suffisent. Je suis restée sur ma faim, car l'intrigue autour de l'incendie se résout à vitesse grand V et trop facilement. Le sujet de l'identité de Joséphine est chouette, mais il est trop succinct, et il n'y a pas tellement de fin au roman, c'est trop ouvert pour apporter une réelle sensation de fin. Les fins ouvertes ne me dérangent pas, mais ici, c'est plus un sentiment de manque.
L'histoire est chouette, employée la fin d'une ère, le début des doutes, l'enquête d'identité par la perte de son domicile, ravagé par les flammes est intéressant. C'est une excellente idée, Joséphine se sent coupable et dans le même temps, elle doit apprendre à faire face aux autres, à ses parents. C'est une adolescente qui se sent homme, mais elle se sent perdue, est-elle vraiment un homme au fond d'elle ou est-ce que le neutre lui plairait davantage ? Le sujet est passionnant et il est bien traité, seulement, ça manque de profondeur, d'un plus qui aurait été très apprécié.
Ne serait-ce que pour s'attacher à Joséphine. J'y suis parvenue, au fil des pages, à la fin... ce qui est tardif pour un roman aussi court. Joséphine est atypique, elle est pudique, réservée, elle aime l'art et le dessin - j'aurais aimé que ce point soit davantage travaillé, il aurait pu jouer un rôle dans l'acceptation de soi. Toutefois, j'aime bien Joséphine, elle est réellement captivante, mais l'attachement, l'aspect émotionnel arrive très tard. Il en va de même pour les autres personnages, ils ont peu de reliefs, peu de matière pour pleinement me plaire. Il subsiste un côté distant et froid un brin perturbant.
Le style d'écriture est plutôt sympathique, il est fluide, simple et efficace. J'ai bien aimé les descriptions, le rendu des émotions, la manière d'aborder les sujets, cette petite pointe d'humour. Catherine Grive a une plume sur laquelle j'ai directement accrochée et je ne serais pas contre la découvrir sur un autre roman.
Ni paillasson, ni hérisson : je m'affirme de Stéphanie RUDER SCHOOF & Francesca Giulia MEREU
Illustrations d'Aurélie de LA PONTAIS
Jouvence éditions (Mon cahier poche) — 2018 — 103 pages — 5€70
- Résumé -
J’identifie mon type de comportement et j’essaie d’adopter au quotidien le style « assertif ». J’ose sortir de ma zone de confort ou de ma zone de contrôle, pour faire face à toute sorte de défis. J’apprends à maîtriser mon langage corporel dans le but de renforcer mon assertivité. Je m’exprime avec confiance, je gagne en estime, j’ose (enfin) être moi-même !
Votre cahier de poche vous suivra partout pour vous coacher et vous encourager ! Glissez-le dans votre sac et offrez-vous la vie dont vous rêvez : vous le méritez.
- Mon avis -
J'aime beaucoup cette collection, pas mal de leurs titres m'intriguent et je pense que je m'en prendrais régulièrement. Celui-ci portait sur l'affirmation de soi, sur les comportements passifs et agressifs qui peuvent sur le long terme nous coûter cher en cohérence, en confiance en soi ou sur l'estime que nous nous portons.
J'en avais déjà un de cahier de poche sur l'énergie, il était hyper intéressant et complet. Celui-ci possède la même portée en matière de messages, d'informations. J'ai pu comprendre les comportements passifs, agressifs et passifs-agressifs, les problèmes qu'ils engendrent sur soi comme pour les autres. Les autrices nous expliquent comment faire preuve d'assertivité. C'est un style de comportement qui permet de se respecter, de respecter ses opinions, d'en prendre toute la responsabilité sans pour autant renier la place et les opinions de l'autre.
En étant passif, c'est le style où l'on refuse de prendre soin de soi, de s'écouter, ce sont les autres avant tout ; en étant agressif, c'est l'exact opposé, on écrase l'autre, on devient autoritaire et dirigiste ; en passif-agressif, c'est le style de la manipulation. De ce fait on peut comprendre ces comportement, les prévenir, les estomper pour gagner en assertivité. Avec l'écoute de soi, des conseils pour vivre avec les autres, les écouter sans dire oui à tout va, il y a des astuces et des conseils, des mise en situations. Ce cahier de poche permet une belle introspection sans oublier la dimension challenge/défi pour s'améliorer et gagner en affirmation. Il y a forcément des choses que je mettrais en pratique avec le temps.
Ce que j'apprécie, c'est que chaque style est vu avec ses points positifs et négatifs, avec ses conséquences. On fait un point sur les croyances, sur les étiquettes, sur les normes et les injonctions imposées depuis des années et qui forcément, nous conditionne. A titre personnel, j'avais réellement envie d'en savoir plus sur le style assertif, d'avoir un peu plus d'affirmation de soi, celle qui permet une confiance en soi et enfin, une estime de soi. J'ai un style passif - d'après le test en début d'ouvrage et je souhaitais le corriger pour ne pas souffrir inutilement. Je le relirais à tête reposée et je pense opter pour quelques exercices.
En tout cas, cette collection est géniale et si le développement personnel vous tente sans tomber sur des ouvrages lourd en pages et en informations, vous pouvez consulter ces livres. Peu cher, peu de pages, un volume informatif concis et de qualité avec des exercices pratiques facile à mettre en place, des questions introspectives intéressantes.
8 comments
Super article, je note avec plaisir le premier et dernier livre que tu as présentés !! Un pour s'évader, l'imagination et un autre pour mieux se comprendre et évoluer, j'adore :D
RépondreSupprimerJe te souhaite de les lire un de ces jours :)
SupprimerEn ce moment j'ai très envie de découvrir Robin Hobb et surtout L'Assassin royal. Je suis d'accord, quand le tome est trop introductif, ça ne donne pas envie de lire la suite. Il n'y a pas trop d'accroche.
RépondreSupprimerA dire vrai, ce premier tome n'aurait pas dû être introductif, c'est le découpage français qui fait ça... Il faut imaginer que le tome en VO regroupe les deux premiers tomes français :/ C'est comme Game of Thrones ou l'Assassin Royal, un tome en VO, ça regroupe plusieurs tomes en VF. Il paraît que c'est mieux d'avoir les intégrales.
SupprimerBien contente de ne pas avoir lu ce tome de La Cité des anciens, surtout si c'est découpé comme ça... Je me pencherai un jour sur L'Assassin Royal de l'auteure, la série m'intrigue nettement plus :)
RépondreSupprimerBah, L'Assassin Royal, il paraît que c'est le même découpage (comme pour Game of Thrones au final). Alors d'un côté les couvertures des tomes m'attirent énormément, de l'autre, si le contenu est hachuré à ce point... peut-être qu'il me faudra les intégrales :/ ou acheter d'un seul coup deux ou trois tomes pour ne pas rager ^^ J'aimerais bien finir la Cité des Anciens, parce que l'univers est captivant !
SupprimerAouch, dommage pour Hobb ! :/
RépondreSupprimerIt ne m'emballe pas plus que ça du coup ^^
Et j'ai un peu de mal avec le cahier, je trouve qu'il y a une espèce d'injonction au bonheur et à la perfection qui m'embête un peu avec ce genre de carnet :/
Mais contente que tu aies aimé ! =)
Hey ^^ Merci pour ce retour, je retenterai ma chance avec Hobb, mais certainement avec des intégrales =) Pour le développement personnel, c'est pareil, je n'aime pas cette idée d'être hyper positif tout le temps ou atteindre la perfection, c'est trop facile et c'est bien pour ton karma. Celui-ci c'est tout le contraire, c'est t'accepter, c'est t'affirmer et avoir confiance en toi, oser dire non. Je pense que ça dépend du sujet et de la manière de le décrire, d'en parler. Je te comprends là-dessus :)
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