The Witcher ~ Artbook des jeux
The Witcher, The Witcher 2 : Assassins of Kings, The Witcher 3 : Wild Hunt – ARTBOOK
2012, 2015 – 204, 117, 198 pages – Ebook
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GWENT : l’art du jeu de cartes de The Witcher – COLLECTIF
Panini Books – 2017 – 248 pages
Trigger Warning (mise en garde) - nudité, cadavres, violences (morceau de corps, blessures physiques, décapitation, amputation, sang, violences sur animaux), os, créatures fantastiques (charognards, monstres et déformations)
Qu’on y joue sur le feutre des tables d’un casino de luxe ou sur le comptoir mal dégrossi d’une taverne enfumée, une partie de gwent n’est jamais monotone ! Avec ses superbes illustrations qui ne font qu’augmenter le plaisir stratégique d’écraser son adversaire, Gwent : l’art du jeu de cartes de The Witcher offre une expérience de jeu particulière. Panini Books est fier de vous présenter chaque illustration dans toute sa splendeur à l’intérieur d’un magnifique volume. Laissez-vous charmer par les dessins merveilleux et les stratégies de jeu impitoyables !
J’ai découvert il y a cinq ans via le Let’s play de Bob Lennon le troisième volet des aventures de Geralt de Riv. Depuis, je me suis procurée les jeux sur PC ou PS4, j’ai également surfé sur le Gwent ou encore joué à Thronebreaker. Sans compter le visionnage de la série Netflix et le marathon dans lequel je me suis lancé récemment : lire mes artbook de la licence et les romans de Sapkowski. Avant toute chose, il me faut prévenir les environs bien haut et fort. L’univers du Sorceleur est très violent, mature, avec des scènes pouvant heurter la sensibilité, un langage très fleuri, des morts à la pelle, des scènes à caractère sexuel. Ce n’est pas un univers pour les plus sensibles et les enfants, par conséquent, les artbook ne sont pas non plus des livres d’illustrations pour ces publics.
Chose faite avec ces trois beaux livres, un par jeu et nous révélant les coulisses en matière de concept art et de création des lieux, des monstres ou encore des personnages. Ils sont en anglais et les croquis du tout premier The Witcher sont annotés en polonais, ce qui pourra rendre la lecture compliquée pour certains. Pour ma part, je n’ai pas cherché à comprendre le polonais, je ne le parle pas, mais l’anglais était facilement lisible pour moi qui n’ai pourtant pas un niveau exceptionnel. Par ailleurs, les textes sont peu présents, donc il n’y a pas lieu de s’inquiéter à mort et les dessins sont lisibles.
Les textes livrent tout de même de chouettes informations sur les protagonistes, dont l’évolution sur la personnalité de Triss Merigold, sur les lieux et notamment les influences en citant des lieux connus. J’ai beaucoup aimé ces références ainsi que ces explications, ça rend le tout captivant et intéressant. Aussi, il est évident que ces artbook sont à consulter une fois les jeux terminés pour ne pas se divulgâcher des choses, à moins que comme moi, ça ne vous fait ni chaud ni froid. Enfin, le texte est lisible, aéré, c’est plaisant à parcourir.
L’artbook de The Witcher premier du nom suit les chapitres du jeu, donc nous avançons de manière chronologique et nous découvrons donc tous les lieux, avec des esquisses, des croquis, des illustrations couleurs, des rendus en 3D. C’est certainement ma partie préférée de ma lecture, parce que c’est super riche en dessins, on voit le souci du détail. Vous avez par la suite une belle galerie pour présenter Geralt et les diverses versions que le studio a développé pour obtenir le rendu final. C’est toujours un grand moment, parce qu’on connaît le final, mais l’on ne sait pas toujours ce qu’il aurait pu être. Après le sorceleur, vient le tour des protagonistes qui vont l’accompagner et je suis un peu plus réservée. Il manque de très grands noms, certes on voit les personnages qui remplissent les décors, on voit Triss et Javed un antagoniste, mais où sont ceux qui nous aident comme Jaskier, Zoltan, Shani, Vincent Meis ou encore le mirobolant Talar ? L’artbook met aussi l’accent sur la construction de la scène d’introduction, la cinématique phare pour ouvrir le jeu – on en visite ainsi les coulisses, des croquis préparatoires aux rendus via 3D. Je vous laisse découvrir les nombreuses surprises (objets, illustrations en pleine page, etc.), parce que c’est super riche en images.
L’artbook de The Witcher 2 reprend globalement le premier, avec des premiers chapitres suivant l’ordre de l’histoire et dévoilant chaque lieu sous toutes ses formes. Croquis, concept art et rendu 3D se succèdent pour comprendre chaque détail, avec de nombreuses informations pour valoriser le travail des artistes. Nous sommes dans un univers entre cimetières et marais, en pleine guerre, avec des pogroms raciaux (humains contre les non-humains, elfes et nains) et les illustrations permettent de découvrir de nouveaux univers, de nouveaux lieux et de nouveaux personnages. Cela étoffe la licence, avec les Stries Bleues de Vernon Roche, la grande Saskia ou encore le rebelle Scoiatae’l Iorveth. J’ai une fois plus adoré dévorer les illustrations des lieux, des personnages ou encore des objets. Nous avons cette fois-ci toute une section autour des monstres et la galerie des protagonistes est plus fournie, toutefois, c’est encore un brin incomplet pour la curieuse que je suis.
L’artbook de The Witcher 3 suit une fois de plus la trame des précédents, nous dévoilant les grandes ères géographiques explorées comme Velen, Novigrad ou encore Skellige. Les croquis sont les grands absents de cet artbook, ils étaient moins nombreux dans le précédent et là, ils ont purement disparu à mon plus grand regret. Toutefois, les illustrations en couleurs sont davantage présentes et c’est très beau à regarder. Passé les lieux, vous avez un très beau volet sur la Chasse Sauvage et les monstres en général, c’est en arrivant à cette partie que les croquis ainsi que les dessins préparatoires m’ont cruellement manqués, j’aurais aimé en voir davantage sur les coulisses de leur création. Pareil, il manque tout ce qui touche aux excellents DLC Hearts of Stone et Blood and Wine qui auraient été du pur délice à voir.
En somme, ces artbook présentent une belle partie du travail, ils sont agréables à lire, très beaux et fouillés en termes d’illustrations. Cependant, ils sont très incomplets, ils raviront les curieux c’est certain, mais la passionnée d’illustrations que je suis reste sur sa faim. Des personnages manquent à l’appel, il n’y a pas assez de croquis et d’esquisses pour montrer les toutes premières idées ; les monstres ne sont pas assez représentés, j’aurais aimé plus de détails sur les objets, les armes et armures, sur le mini-jeu du Gwynt présent dans The Witcher 3… Si je devais donner une référence en matière d’artbook, ce sont les ouvrages sur The Legend of Zelda aux éditions Soleil qui sont méga riche en informations et très généreux en illustrations. Peut-être qu’un jour, CDProjektRed sortira un ou plusieurs ouvrages aussi travaillés (sans les fautes et coquilles), et là, je serais la première à tout acheter. Pour le moment, les versions digitales me suffiront.
Pour terminer ce retour sur les artbook de l’univers The Witcher, je vais vous parler du livre que j’ai reçu pour mon anniversaire de la part de ma sœur. Il est entièrement consacré au jeu en ligne gratuit Gwent, qui reprend en grande partie les mécaniques du mini-jeu de The Wicther 3 et qui a été également à l’honneur sur Thronebreaker. La couverture annonce du lourd avec ce brave Sorceleur nous lançant un Igni en pleine tête ! Le livre est de toute beauté, très agréable à regarder et maniable, en hardback.
Je vous explique rapidement le jeu, vous choisissez votre faction : Monstres, Scoiatael, Skellige, Royaumes du Nord ou Nilfgaard, vous construisez un joli deck de cartes, le tout accompagné d’un chef de faction – entre 4 à 6 par factions. Ensuite, il faut affronter votre adversaire et gagner deux manches. Perso, je suis une mordue des Royaumes du Nord et joue un deck uniquement composé d’unités de la Téméria, ça fait un bail que je n’y joue plus, mon ordinateur portable ne supporte pas tellement le jeu. Mais dès que mon ordinateur pro le pourra, je reprendrai avec plaisir ce jeu, parce que même si je perds les 3/4 du temps, j’aime bien construire des decks et réussir les quêtes ou les défis.
De ce fait, le livre est séparé en plusieurs parties, une partie abordant une faction en particulier. Et pour chaque faction vous avez l’intégrale des toutes premières cartes du jeu – depuis, il y a eu des extensions et des nouvelles illustrations (un deuxième livre verra-t-il le jour ?). En pleine page ou plusieurs sur une même page, la maquette du livre fait la part belle aux images qui sont d’excellentes qualités ! On les voit en tout petit sur un écran, alors qu’avec le livre – pas de risque de surchauffe et on les a en très grand, ce qui permet d’apprécier les détails ainsi que les innombrables références.
Par exemple, sur la carte de Lambert vous apercevez la brillante Keira Metz, l’illustration du Roi Radovid nous présente Philippa Eilhart de dos. Si vous avez joué aux jeux ou si vous avez suivi des let’s play, ce type d’idée vous fait sourire. En tout cas, les illustrations sont de toute beauté, en termes d’expressions, d’effets sur la météo ou les éléments (l’eau, le feu…) ou sur les vêtements. J’ai passé une bonne journée à admirer chaque détail et découvrir les divers illustrateurs / illustratrices ayant bossé dessus. Le texte est sobre, il y a le titre de la carte, le nom du créateur, une petite citation issue des jeux ou des livres. Et pour les illustrations en pleine page, il y a un petit texte autour de la carte, un petit supplément pour étoffer cet univers déjà dense. J’aime aussi les double-pages qui regroupent trois cartes pensées comme une fresque, ça donne une dimension épique quand on les découvre.
J’ai bien évidemment mes cartes préférées, Royaumes du Nord ou pas. Je vais en faire des photos histoire de vous en présenter quelques-unes. Vous avez chez les Monstres le Leschen qui est une de mes créatures préférées de cet univers ou encore le mystérieux elfe Avallac’h. Pour les royaumes du Nord, il y a l’éclaireur des chasseurs de dragon dont la composition est dingue, Jaskier, Priscilla ou Talar, Philippa Eilhart qui est magistrale sans oublier mon chouchou, le meilleur : Vernon Roche. Pour les Scoiatae’l, j’adore la composition de la carte de Iorveth, de Morenn. Pour nos grands et fiers amis de Skellige, j’adore la Baleine spectrale, Hjalmar ou encore Kambi. L’empire Nilfgaardien possède deux cartes que j’adore Xarthisius et la fausse Ciri, idem pour Assire var Anahid qui est super chouette avec le petit chat. Enfin, il y a les cartes neutres que l’on peut employer peu importe la faction de base et là, j’adore les cartes de Jeannot, de Villentretenmerth le dragon d’or, de Lambert et d’Eskel, celle d’Iris von Everec ou de Régis. Bref, je vais m’arrêter là, je pourrais parler sur des lignes entières de cet artbook hyper stylé.
Crédits images :
Livraddict * Flaticon * Tipeee * Unsplash (Esteban Lopez) * Gwent, the witcher card book
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4 comments
C'est vrai qu'il manque bien des choses dans les deuxième et troisième artbooks, c'est dommage... Tellement d'éléments sont passés à la trappe. J'aimerai bien un deuxième artbook sur le Gwent, surtout qu'entre-temps ils ont sortis de belles cartes ! 🥰
RépondreSupprimerCe serait super cool un nouvel artbook, y'a des nouvelles cartes stylées en plus ^^ Et comme je ne suis plus les ajouts depuis quelques mois, je suis curieuse de découvrir de nouvelles illustrations.
SupprimerJ'ai beaucoup entendu parler des jeux The Witcher et franchement, je suis très intriguée :)
RépondreSupprimerLes jeux sont très cools, les deux premiers ont un peu vieillis par rapport au 3, mais perso, j'ai passé de chouettes moments avec la trilogie.
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