Le Cycle de la Fondation (ASIMOV) ~ Fondation

by - 14.3.21


Fondation d’Isaac Asimov
Le cycle de Fondation, partie 1
Folio (SF) – 2009 – 402 pages
Science-fiction | Psychohistoire | Sciences | Politique | Space Opera


En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…


Une très chouette surprise pour ce premier pas à travers l’immense fresque narrative d’Asimov. Je suis d’ailleurs méga curieuse d’en découvrir la suite et de redécouvrir le tout à travers les audiolivres lus par Stéphane Ronchewski. Pour Fondation, ce fut une bonne expérience de lecture !

C’est un roman captivant et intéressant à lire. Je lui trouve du charme, il me rappelle l’expérience vécue avec Le maître du Haut-Château de Philip K. Dick. Ni trop long, ni trop rapide, ni trop lent, juste ce qu’il faut pour expliquer, narrer, lancer, attiser la curiosité et nous tenir éveillé jusqu’aux dernières lignes. La plume de l’auteur est vraiment super agréable à suivre, ça m’a surprise, parce que le style est travaillé sans en faire des caisses, soigné et précis, avec une certaine modernité qui fait que c’est super prenant à lire sans être simpliste.

J’admets avoir eu une belle surprise en lisant le roman. Je savais que je tenais un monument de la science-fiction, un classique du genre. Je savais qu’on y parlait de l’espace, qu’il y avait des questions de sciences et d’histoire. C’est tout, j’étais persuadée que j’allais atterrir dans un roman complexe, très dense et finalement, il m’a scotchée différemment. Pareil, j’étais persuadée de suivre certains personnages du début à la fin, et une fois plus, l’auteur me surprend ! Alors, cette dernière idée m’a un brin décontenancée en commençant la partie deux, toutefois, j’ai très vite repris mes repères pour ne plus le lâcher.

Toutes ces histoires autour de la politique, de la psychologie et de l’histoire au service de l’avenir de la galaxie m’ont de suite séduite ! C’était super intelligent comme approche, utilisé avec maîtrise et brio par Isaac Asimov. J’ai adoré suivre Gaal Dornick et Hari Seldon, puis découvrir chaque protagoniste de ce roman, ils sont tous très attachants, humains et passionnant à suivre dans leurs récits. En particulier Hardin, toute son aventure m’a totalement conquise ! Je ne vais pas parler plus en détails des personnages dont on fait la connaissance, ce serait gâcher la surprise de découvrir leurs liens, leurs personnalités, leurs histoires, leurs mésaventures ou leurs coups de maître pour gagner une place dans le haut du panier.

Il faut savoir que toute l’histoire de ce tome se sépare en plusieurs parties toutes reliées par le fil du destin, celui de l’avenir découvert par Hari Seldon via la Psychohistoire. J’ai pu découvrir les prémisses de la Fondation, rencontrés ses chercheurs, assister aux points clés de son histoire, aux affaires de guerre, aux jeux politiques, aux explorations spatiales. L’auteur narre une histoire qui s’avère longue et peut-être un brin contemplative, mais il sait parfaitement maîtriser le rythme avec de l’action, de la tension, des enjeux à la fois personnels et universels, à la fois proche et lointain. Ce tome n’a rien d’une introduction, il nous plonge déjà au cœur des problèmes et dans l’œil du cyclone, ce qui donne cette apparente lenteur et quiétude qui par moment se délite, offrant des scènes plus rythmées et tendues.

Je présume que l’auteur a dû fournir un travail de fourmi pour parvenir à composer cette fresque, je n’en ai qu’un premier échelon. L’univers est d’une grande richesse, l’auteur sait le développer, le complexifier et l’expliquer simplement, efficacement. Je ne me suis pas sentie perdue dans les informations, au contraire, ça coulait de source et c’était passionnant à découvrir. J’ai également apprécié les petites notes en début et fin de chaque partie (cinq au total dans cet opus), ça permet d’enrichir ses connaissances dans ce vaste univers créé par l’auteur. Les messages, les sujets abordés, tout ceci est sympathique à lire, à comprendre, ça fait pas mal réfléchir et l’idée de base – mêler histoire et psychologie pour déterminer l’avenir – me passionne de fou.


La violence est le dernier refuge de l’incompétence.
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.



Crédits images :
Livraddict * Flaticon * Tipeee * Unsplash (dans l'ordre d'apparition - NASA, Josiah Ingels, Tommy, Ahnaf Piash)

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4 comments

  1. J'ai beaucoup entendu parler de cette saga parce qu'elle est mythique d'une part, mais aussi parce que le copain de ma sœur en est fan. Il faudrait vraiment que je me lance dans cette saga emblématique de la science-fiction.

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    1. C'est un classique de la SF, pour l'instant le premier tome me plaît, à voir si les prochains tomes sont tout aussi sympas ^^ Je te souhaite une bonne découverte si tu te lances =)

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  2. Oh je ne connaissais pas du tout. Après je ne suis as trop SF mais ça semble sympa !

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    1. C'est un classique SF assez sympa en effet =)

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