Cette nouvelle série commence très fort ! Je trouve que le coup de crayon a gagné en niveau depuis la première Card Captor Sakura, c’était incroyable de voir des traits plus affirmés et c’est un énorme coup de cœur en ce qui me concerne. Le design des personnages reprend celui de base, on ne se sent absolument pas perdu, les nouveaux personnages sont identifiables et ils sont super bien dessinés. Les décors sont magnifiques, les expressions sont élégantes, pareil pour ce style chibi qui permet une ambiance plus légère, c’est super passionnant de voir les détails. Ce qui m’éblouit davantage ce sont les scènes d’actions et de magie, les effets sont excellents et j’en suis très fan. Par ailleurs cette édition est très chouette, les jaquettes sont très belles avec ces illustrations aux couleurs pastel, et ces tenus que porte Sakura sont magnifiques, elles coupent le souffle, je suis complètement gaga des jaquettes des tomes 3, 4, 5 et 8. Chaque tome a une couleur qui lui est propre et qui se voit sur les couvertures et les illustrations en pleine page pour débuter un chapitre sont splendides, on y voit les différents personnages de la saga avec des tenues renversantes. J’admirais déjà le travail de CLAMP pour les vêtements, le studio c’est une nouvelle fois surpassé pour nous en mettre plein la vue.

Pika – 2017, 2018 – 154 pages, 160 pages, 158 pages, 176 pages

L’intrigue se lance au fil des tomes, même si dès le premier opus, j’ai pu apprécier divers éléments comme ces nouvelles cartes transparentes, ces rêves mystérieux, le retour de Shaolan et même les apparitions très intéressantes d’Eriol, sans oublier ces nouveaux problèmes auxquels Sakura doit se confronter.

Dès le premier tome, j’ai adoré revoir les anciens protagonistes de Card Captor Sakura, c’était comme revoir de vieux amis, ils sont toujours aussi sympathiques. Je pense à Tomoyo ou Yukito, absolument charmants et drôles, Yue et Kero sont géniaux, Toya le frère de Sakura est très amusant et un brin mystérieux, pareil pour Shaolan, un peu en retrait tout en étant présent pour notre chasseuse de cartes ! Les petits nouveaux sont très intrigants, j’aime beaucoup la petite Akiho qui est pétillante et attachante, Yuna D. Kaito est charmant quoiqu’un brin mystérieux.

En tout cas, tout s’installe progressivement durant ces quatre tomes, plus l’intrigue avance, plus elle gagne en intensité, en complexité et en problèmes. J’aime ce côté où rien ne semble facile et où les apparences sont trompeuses, le puzzle a l’air plus conséquent et semble impliquer beaucoup de personnages et d’éléments qu’il reste à découvrir. Les quatre premiers opus offrent suffisamment de choses pour ne pas s’ennuyer, outre les retrouvailles et les nouveautés, nous avons de l’action, de l’émotion, de beaux dialogues – j’adore les conversations entre Kero et Yukito, entre Yue et Toya, entre Eriol et Shaolan. Je pourrais juste un tout petit peu rouspéter sur le rythme effréné sur lequel Sakura capture ses nouvelles cartes. Cependant, je ne vais pas bouder très longtemps, les quatre tomes n’ont pas fait long feu !

Pika – 2019, 2020 – 160 pages, 160 pages, 156 pages, 156 pages

Pour dire à quel point les tomes n’ont pas fait long feu, c’est qu’en 24H, j’avais lu les huit tomes ! A peine avais-je fini les quatre premiers que je n’ai pas su résister pour enchaîner avec les quatre suivant. Très sincèrement, c’est une suite très intéressante et très différente de Card Captor Sakura, les années aidant, le studio CLAMP a su gagner sur tous les niveaux, illustrations, textes, intrigue, rythme pour tenir éveillée mon attention… Je suis très fan de ce Clean Card Arc, peut-être même un peu plus passionnée par cet arc que par la série de base.

Ces tomes 5 à 8 sont clairement dans mes préférés ! J’ai adoré les intrigues développées et les voir se relier au fil rouge. D’autant plus que certains mystères trouvent des débuts d’explications, rendant l’ensemble complexe et passionnant en ce qui me concerne. J’ai beaucoup aimé revenir sur le passé de la mère de Sakura, sur la famille de Nadeshiko, sur les liens entre Akiho et Sakura, entre Akiho et Yuna, sur l’histoire de ce dernier… Tout n’est pas encore bien défini, il reste des éléments un peu flous pour moi, mais les prochains tomes s’annoncent grandioses et épiques avec de telles révélations !

Je sens que l’antagoniste, s’il est véritablement un « antagoniste », est très puissant et dangereux, déterminé à tout faire pour obtenir plus de pouvoirs. Seulement, il a de petites failles, exploitées par un curieux personnage appelé Momo. Je n’en dis pas plus, mais le trio Yuna, Momo et Akiho semble passionnant à comprendre. Pareil, quelle joie de voir des conversations entre certains personnages ou de voir plus longuement le père de Sakura, un personnage que j’adore. Shaolan nous dévoile, avec Eriol, la vérité et bien que j’avais percuté un point dès le départ, cela reste très croustillant à apprendre. J’aime bien le fait que l’ambiance change un peu, il y a de la colère, de l’amertume, de la tristesse, de la peur, même s’il y a toujours une part d’insouciance et d’humour.

Dernier point, j’aime pas mal ces nouvelles cartes. J’ai eu un peu de mal au début, j’ai grandi avec l’animé donc j’étais très attachée aux cartes de Clow. Néanmoins, sans les faire disparaître totalement, CLAMP a donné naissance à des nouvelles cartes très sympathiques, en particulier celles qui ont des traits un peu plus humains. Enfin, les toutes dernières pages sont prenantes et il me tarde de pouvoir lire la suite de la série.