Un jeu vidéo édité par Nintendo et développé par Nintendo

Nintendo Switch

Aventure, Plate-forme – 2019

Yoshi’s Crafted World, ce n’est pas le jeu qu’il faut faire pour son histoire. Très clairement, le jeu est destiné à un public jeune, c’est très mignon et manichéen, simple et coloré. L’intrigue démarre sur une scène paisible où les petits Yoshi s’amusent autour d’une sorte de totem : le soleil avec des gemmes de couleur, symbole de paix, de prospérité et surtout, c’est un objet magique pouvant réaliser tous les vœux. Seulement, Baby Bowser et sa baby-sitter, le sorcier Kamek, s’en emparent – enfin, ils essaient, parce que les Yoshi, quoiqu’un brin naïfs tentent d’arrêter les deux antagonistes. Boum ! Voilà que les 5 gemmes partent en tout sens et vont se cacher dans des mondes, il nous faudra donc les récupérer et vaincre Baby Bowser.

L’histoire est donc extrêmement simpliste, mais qu’à cela ne tienne, ce jeu m’intéressait pour son aspect visuel et son univers. Parce que le jeu a largement de quoi nous occuper, même si je l’admets, ça peut vite être répétitif. En fait, si vous souhaitez faire l’histoire de base, une petite vingtaine d’heures seront suffisantes. En revanche, si vous souhaitez collecter les fleurs, les pièces rouges, retrouver les petits poochis, débloquer les costumes et découvrir les bonus du post-game, il faudra davantage de temps. Et pour être honnête, en faisant mon maximum, je ne suis pas parvenue au 100 %, cependant, je me suis amusée à exploiter les mondes en tout sens pour récupérer tout ce qu’il m’était possible de faire. Chaque type de joueur a donc de quoi l’occuper, d’autant plus qu’il y a un mode simple et un mode plus compliqué sans les ailes pour aider.

Le jeu est très beau, c’est hyper coloré et chaque univers – avec ses divers stages, possède sa patte graphique : jardins, cirque, monde aquatique ou de glace, jungle, monde aérien… Les différents mondes ont une richesse graphique surprenante, une direction artistique splendide. Chaque monde possède son verso, le stage classique où il faut récupérer des fleurs, des pièces et des pièces rouges + un monde dit « verso » dans lequel il faut dénicher 3 petits poochis. Verso comme recto possède son lot de trouvailles artistiques, parce que Yoshi’s Crafted World, c’est un monde de papier, de carton, de papier découpé, d’ombres chinoises, de fils à broder et de laine, de créations artistiques en tout genre. C’est super génial, parce que j’ai adoré explorer chaque niveau de fond en comble pour découvrir chaque détail.

Il y a différent Yoshi à jouer, la différence s’exprime dans le choix de la couleur, après il y a moyen de personnaliser le Yoshi avec divers costumes. Côté maniabilité, Yoshi est cool à jouer, l’aspect plateforme ne m’a pas dérangé – j’ai un souci avec ce type de jeu, mais là, c’était super fluide et pratique à prendre en main. Il y a des subtilités que j’aurais aimé comprendre dès le départ, mais ça reste agréable à jouer. La difficulté n’est pas crescendo, tout reste assez simple, ce qui contentera les néophytes ou ceux qui comme moi, sont pas hypers doué pour les jeux de plateforme. Les boss sont très cool, il faut comprendre leur mécanique pour les vaincre, même si une fois encore, rien d’insurmontable en somme. Là où le jeu est un brin décevant, c’est sur la musique, le thème de base est excellent, mais lorsqu’on se rend compte que ce thème est juste adapté pour coller aux ambiances, les variations deviennent cool au départ, puis lassantes à la fin. C’est dommage de ne pas avoir fait une OST plus recherchée, je me souvenais de Yoshi’s Story sur Nintendo 64 où chaque monde / type de monde avait sa musique.