Instant G@mer #003 - Labyrinth City, Sherlock Holmes (The Devil's Daughter), Uncharted (trilogie)

by - 21.9.22



Labyrinth City : Pierre the Maze Detective – 2021

Un jeu vidéo édité par Pixmain, développé par Darjeeling


Un terrible crime a été commis au Musée d’Opera City ! Mr. X, l’ennemi juré de Pierre, a volé la Pierre Labyrinthique, un artefact magique capable de transformer tout ce qui l’entoure en labyrinthe. Chargé de résoudre ce crime par le Musée d’Opera City, Pierre se lance dans une aventure qui lui fera explorer le musée, les rues de la ville, un château dans les nuages, un manoir hanté ainsi que bien d’autres lieux fantastiques ! Le temps presse, mettez la main sur Mr. X avant qu’il ne transforme le monde entier en labyrinthe !


J’ai découvert ce jeu par hasard en regardant dans l’ordre, le Nintendo Eshop, la bande annonce et une partie de la VOD du streamer Mynthos. Je ne regrette pas de l’avoir acheté, c’est un jeu ultra sympathique, très accessible. J’y rejouerai sans hésiter, parce que l’expérience fut très chouette. Le jeu me rappelle énormément « Où est Charlie ? », donc forcément que j’allais apprécier de me promener à travers les nombreux tableaux, à fouiller le moindre recoin pour trouver des pages, des étoiles, et petit à petit, mettre la main sur ce vilain X.

Le jeu est très apaisant, avec une difficulté adaptée, les nombreux chemins sont bien faits et je me suis rarement perdu, c’est hyper enfantin dans le style graphique et très coloré, pétillant dans les textes et quel bonheur de voir de très nombreuses références à la littérature, au cinéma, à l’histoire aussi. Je me suis très vite prise au jeu de les repérer et savoir que ce jeu s’inspire d’un livre me rend très curieuse pour découvrir le support d’origine.

Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la narration en bande dessinée entre chaque tableau, la narratrice était top, les musiques sont très belles je trouve, les animations sont bien faites. Ce n’est pas un jeu hyper nerveux et long – à mon plus grand regret – car, en moins de 5-7 heures on peut le terminer, néanmoins, il est atypique, charmant et truculent. Un très bon jeu indépendant.





Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter – 2016

Un jeu vidéo édité par Bigben Interactive, développé par Frogwares
Disponible sur PC, PS4 et Xbox One


Thriller d’enquête criminelle mélangeant action et investigation, où le détective sera malmené par des enjeux familiaux et un désir de vengeance. Le jeu sera composé de cinq enquêtes, liées au sein d’une trame principale.


J’avais découvert le jeu il y a très longtemps, à travers un Let’s Play sur YouTube de Bob Lennon. Depuis, je l’avais ajouté sur ma wishlist et j’ai profité d’une occasion où le jeu était soldé pour l’acheter. J’ai pu récemment le faire et j’ai beaucoup aimé l’histoire principale ainsi que les enquêtes – bon tout n’est pas parfait non plus et j’ai des points sur lesquels pester, cependant, cela reste un très chouette jeu d’énigmes au cœur d’un Londres de l’ère victorienne.

Si vous êtes fan de Sherlock Holmes, si vous avez adoré la VF de la série Sherlock, alors ce jeu pourra vous plaire et selon vos envies, vous pouvez adapter la difficulté du jeu. Si l’histoire vous intéresse davantage que les casses-têtes, il y a toujours moyen de passer ces mini-jeux et cela n’affecte pas le résultat de vos enquêtes et même de l’intrigue principale. Par conséquent, c’était super sympa de pouvoir avancer à mon rythme, de ne pas être frustrée trop longtemps sur un casse-tête. D’autant plus que certaines phases du jeu peuvent être horripilantes : je pense notamment à toute cette phase d’exploration mentale dans une vieille pyramide maya que je ne comprends toujours pas et qui est même assez incohérente, voire invraisemblable.

J’aurais aimé une intrigue principale plus musclée et plus captivante, parce qu’elle méritait clairement de l’être. J’ai beaucoup apprécié le fait que les choix opérés durant les enquêtes aient un impact sur le déroulé de la conversation finale et donc, de la fin du jeu. C’était une chouette idée et elle était très bien amenée. Les enquêtes de Holmes sont variées et super intéressantes, on explore diverses strates sociales et endroits de Londres, il y a des phases d’explorations, de reconstitutions, d’interrogations ce qui donne du gameplay varié et tient l’attention éveillée. En plus de ça, il y a tout un tas d’éléments qui rendent l’immersion totale : le carnet de notes, utiliser des journaux ou archives pour chercher des éléments, faire de la chimie, se déguiser, analyser les personnages pour repérer des détails intéressants… Bref, le jeu explore d’excellentes idées et sait rendre ces enquêtes palpitantes à suivre, d’autant plus qu’il existe plusieurs pistes possibles, plusieurs coupables (au joueur de trouver le bon) et de faire des choix qui ne sont jamais réellement bons ou mauvais.

Je terminerai par dire plusieurs choses : la VF du jeu est excellente, les graphismes sont datés certes cependant ils demeurent agréables à regarder, la direction artistique donne un bon rendu du Londres à cette époque, le texte est travaillé, je rejouerai à ce jeu sans hésiter, j’aurais aimé qu’il dure plus longtemps, la musique accompagnée bien les images.





Uncharted : The Nathan Drake Collection – 2015

Un jeu vidéo édité par Sony Computer Entertainment, développé par Naughty Dog
Disponible sur PS4


Vous pourrez ainsi jouer aux campagnes solo d’Uncharted : Drake’s Fortune, Uncharted 2 : Among Thieves, et Uncharted 3 : L’Illusion de Drake en 1080p et 60fps, avec de meilleurs effets de lumière, de texture et de modèles. Vous pourrez aussi découvrir tout un tas d’améliorations et d’ajouts pour les trois jeux.


Alors la licence Uncharted, je connaissais de nom, je savais qu’on allait sur un univers proche d’Indiana Jones, de Tomb Raider. Je l’avais sur ma liste de jeux à faire depuis quelques années sans jamais réellement me décider à y jouer vraiment, donc je suis super heureuse de l’avoir eu gratuitement avec Playstation et leur opération Play at home (lors des confinements en 2020-2021).

Je suis contente de l’avoir eu gratuitement, parce que très clairement, j’aurais été agacée de l’avoir payé. Je n’ai pas aimé le premier, j’ai trouvé le second bof, il n’y a que le troisième qui m’a clairement enthousiasmée – parce que là, réellement, je retrouvais des vibes de Tomb Raider, Indiana Jones ou encore une de mes séries préférées Les chevaliers de Baphomet.

Alors attention, il y a d’excellentes choses sur ce jeu. Sa direction artistique en premier. Les lieux, les objets, tout est soigné, la lumière est sublime, les couleurs très chouettes, l’immersion est top. Les bandes originales sont très jolies, dans le jeu ou à écouter sur Spotify, elles sont géniales pour donner des ambiances, un côté aventure et chasse aux trésors. La VF qui est d’excellente qualité avec un texte soigné. La réalisation donne l’impression d’être dans un film au final, chaque plan est travaillé en ce sens, le résultat est superbe.

Maintenant, on va passer à ce qui fait mal. Les intrigues sont creuses et pas très travaillées sur les recherches historiques. Je demande pas le niveau d’un étudiant en thèse, juste un minimum pour capter l’attention, pour donner envie d’aller chercher le trésor, de s’intéresser à ces cités mythiques (El Dorado, Shangri-La, etc). L’attachement aux personnages n’est pas total et il est même bancal, excepté Victor Sullivan (Sully) et Charlie Cutter, j’ai pas aimé les protagonistes qui manquaient pour moi de relief, de subtilités (en particulier pour les antagonistes). Même Nathan Drake le héros ne m’a pas charmé du début à la fin, mon attachement était en dents de scie, pourtant, sa relation avec Sully était splendide.

Enfin, le gameplay est inexistant. Les phases de plateforme sont sympathiques, mais possèdent un défaut majeur, la caméra. Vous avez l’impression que vous êtes bien placé pour sauter, la caméra dévie d’un demi centimètre et le jeu considère que vous sautez dans le vide. Et en plus de ça, certaines plateformes ne sont pas évidentes, à certains moments je tournais en rond, incapable de trouver le chemin à faire. Sans compter que les énigmes et les plateformes représentent à eux-deux un tiers du gameplay. Le reste, c’est du pan-pan-boum sur 300 ennemis qui pop à l’infini, j’exagère un peu, mais les phases de shooting sont bien trop envahissantes et interminables.

Très sincèrement, je voulais arrêter après le premier que j’avais fait en difficulté normale. Mais, je me suis décidée à faire le deuxième, vu comme meilleur, et cette fois en difficulté facile. Riez pas, mais j’ai pu le terminer. À la toute fin du jeu j’étais. Impossible de trouver ma route à travers ce pont qui s’écroule, au bout d’une heure à tomber en boucle, j’ai décidé de lancer le trois. En difficulté promenade. C’est encore plus facile que le mode facile, j’ai trouvé le jeu très agréable, moins frustrant et en plus, pas mal des défauts du 1 et du 2 ont été corrigés je trouve. Donc le troisième jeu était le meilleur de la licence sur laquelle je m’arrête. Je ne ferais pas le 4.



Crédits images :
Seriebox * Flaticon * Canva



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