Un jeu vidéo édité par Ubisoft et développé par Ubisoft Montréal

Jeu disponible sur Nintendo Switch, PC, Playstation 3, Playstation 4, Playstation Vita, Stadia, Wii U et Xbox 360

J’adore ce jeu vidéo, il a même relancé mon intérêt pour les jeux vidéos à sa sortie sur PC. J’avais acheté la version collector avec un artbook et autres goodies très sympathiques sans qu’ils soient envahissants. Sur PC, j’y avais joué avec ma sœur qui contrôlait cette adorable luciole nommée Igniculus. Je suis si heureuse d’avoir pu reprendre le jeu sur une version SWITCH, mon PC n’étant pas fait pour supporter un tel jeu, il était lent de fou. Sa version sur Switch est fluide, j’ai redécouvert le jeu et ses graphismes, les détails et ce fut un vrai régal. Child of Light restera un de mes jeux préférés.

L’histoire est très sympathique à suivre, on incarne Aurora qui va se lancer dans un périple dangereux à travers un monde onirique, entre douceur et amertume. Au fil de son aventure, elle va rencontrer toute une foule de personnages qui se rallieront à elle pour combattre un bestiaire de créatures des ténèbres, découvrir la vérité sur sa mère et sauver Lemuria. C’est une histoire qui joue sur les émotions, sur la question du deuil et du passage entre l’enfance à l’âge adulte, une histoire qui parle de séparation, de courage. Cela paraît simple, mais le récit est maîtrisé, élégant avec ce texte en rime, facétieux par sa petite pointe de fantaisie et le jeu est doté d’une belle poésie.

Le jeu fonctionne comme un RPG tout en étant accessible. Lemuria est constitué de différentes contrées qu’Aurora et ses compagnons vont devoir visiter dans les moindres recoins, car il y a des passages secrets et des endroits où seule la lumière d’Igniculus en révélera l’existence. Il y a des coffres à retrouver pour obtenir des bonus et des objets, il y a quelques quêtes secondaires intéressantes sans qu’elles soient complexes ou nécessaires pour terminer l’histoire de base. Pareil, les phases de combats sont très faciles à prendre en main, elles donnent du fil à retordre sans pour autant faire rager. Le système de combat est d’ailleurs bien pensé et dynamique ; de plus, les arbres de compétences permettent d’acquérir des coups ou sorts spéciaux, sans oublier le système des orbes à placer pour améliorer son attaque ou sa défense. Tout est parfaitement expliqué au fil de l’histoire et il est possible de laisser le didacticiel pour vous rappeler certaines choses. Donc pas de panique, c’est un RPG très accessible, agréable à prendre en main, parfait pour les amateurs comme les néophytes.

Le jeu est magnifique, l’esthétique est sublime avec ces dessins entre encre et aquarelle, c’est une direction artistique pensée et soignée sur chaque détail. Le design des différents protagonistes est super chouette, les personnages sont d’ailleurs adorables ou au contraire, terrifiants pour les antagonistes – même si, il faut bien l’admettre que le côté « conte » les rend forcément un brin manichéen et peu développé. Les paysages sont sublimes, Lemuria est un monde dans lequel il est agréable de se promener. Quant aux musiques, elles sont signées Béatrice Martin, alias Coeur de Pirate. La bande originale du jeu est sublime à écouter, il y a des morceaux très mélancoliques, d’autres plus épiques pour les combats et certaines mélodies sont plus entraînantes, comme la musique attachée au peuple des Bolmus (des rongeurs avec un aspect 17ᵉ et 18ᵉ dans les vêtements).