Tomes 8 et 9

Kana – 2020 et 2021 – 127 pages et 124 pages

Jeux vidéos | Animés et mangas | Geek | Romance

J’avance petit à petit dans cette série et on amorce la fin, la série compte 11 tomes et je suis à la fois triste et déroutée. Triste parce que j’adore cette série, je m’achèterai sans aucun doute les 8 premiers tomes pour tous les avoir chez moi, et passer des heures à relire, relire et relire la série. Elle entre avec Fruits Basket dans ce top des mangas qui sont doux et réconfortant à lire, drôle et très agréable à lire. Déroutée, parce que mine de rien, on se détache un peu de Narumi et Hirotaka dans l’évolution de leur relation, pour davantage se concentrer sur Noaya et Kô ou encore Hanako et Kabakura qui ont connu une très belle évolution dans leurs histoires.

Les tomes 8 et 9 entrent dans mes tomes préférés de la saga, ils offrent de très gros changements et de beaux moments. J’adore le duo Naoya et Kô, ils ont un lien qui les rend touchant et inoubliable, le neuvième opus donne une autre facette de cette relation et je suis impatiente de voir comment les petits soucis vont se régler, comment ils vont se trouver, s’affronter et se dire la vérité. Autre duo mis à l’honneur, il s’agit de Kabakura et d’Hanako qui vivent de grandes émotions durant ces deux opus, des tensions et de grands instants de bonheur. Leur évolution est la plus incroyable parmi les trois duos.

Et même si l’on voit Narumi et Hirotaka, même si je chéris chacune de leur apparition, que ce soit en couple ou avec leurs amis, j’ai trouvé que les deux tomes apportent moins d’évolution sur leur relation amoureuse. En tout cas, ils sont moins mis en avant en tant que couple, néanmoins, leurs apparitions restent très sympathiques à voir. L’amitié entre Hanako et Narumi est aussi belle que la relation plus atypique qui lie Hirotaka et Kabakura, je trouve ces deux-là détendus dans leur amitié et pourtant, il y a ce petit truc qui rend chacune de ces scènes totalement décalées et hors du temps.

Sinon, le manga reste fidèle à lui-même. L’histoire nous offre de petites tranches de vie entre le travail ou les études ET la vie d’otaku, il y a des scènes très drôles, d’autres qui apportent son lot de réflexion sur le couple, l’amour et l’amitié, il y a des scènes plus touchantes et d’autres trop mignonnes. La mangaka offre en peu de pages un équilibre subtil qui fait que je ne m’ennuie jamais. Surtout qu’elle donne des petits plus très sympathiques, des informations sur les personnages, des petits strips très amusants, sans oublier les éternels sous-titres en bas de page.

J’aime énormément l’ambiance de ce manga qui est fait pour se détendre, rire, passer un bon moment, le fait que l’on soit dans le non-jugement vis-à-vis des passionnés de jeux vidéos, d’animés ou de mangas, de cosplays. Le texte est toujours juste, moderne et agréable à lire, avec beaucoup de références liées à la Pop Culture, cela reste un manga très pointu dans le vocabulaire. Les illustrations sont toujours d’excellentes qualités, le coup de crayon permet d’identifier rapidement les personnages, les lieux. Les objets et vêtements sont soignés, les couvertures sont superbes, j’adore ce jeu sur la dualité. J’aime bien les quelques pages couleurs en début de manga, les expressions sont soignées, j’adore le passage d’un style travaillé au chibi, c’est vraiment très beau et épuré, les illustrations ne surchargent pas la page et le texte ne mange pas les illustrations. Cette série est un vrai bonheur, c’est mon coup de cœur de l’année 2020 et je reste totalement conquise cette année encore.