Histoires animées #004 - DISNEY - Bambi 1 et 2 + la trilogie Cendrillon + Alice au pays des merveilles + Peter Pan 1 et 2

by - 17.7.24

visuel créé sur canva avec des affiches de films d'animation d'hier à aujourd'hui. Illustration qui ouvre chaque article d'Histoires animées


Affiche du film Bambi des studios Disney

BAMBI et BAMBI 2 : Le Prince de la forêt



Un film de David HAND – 1942
Un film de Brian PIMENTAL – 2006
Adapté du livre Bambi : A Life in the Woods de Félix Salten



Le jeune faon Bambi, après la mort de sa mère tuée par un chasseur, doit apprendre à survivre seul dans la forêt. Il trouve bientôt un jeune compagnon, le lapin Panpan, aussi malicieux et débrouillard que Bambi est maladroit et pataud.

La mère de Bambi a disparu et c’est son père, le Grand Prince de la forêt, qui l’élève. Sans tendresse, il lui enseigne toutes les prérogatives dues à son rang, mais semble toujours déçu par son fils. Bambi trouve un peu de réconfort auprès de ses amis, Panpan et Fleur. Et lorsqu’il revoit Féline, la jeune biche, beaucoup d’émotions l’envahissent… Mais Bambi doit aussi compter avec Ronno, un jeune cerf brutal qui le considère comme son ennemi.



Parmi les Disney que j’ai vu une fois il y a trop longtemps pour garder des souvenirs, il y a Bambi. Poursuivant mon challenge de revoir les films un à un, j’ai pu jeter un œil sur ce premier volet des aventures du faon, et je suis désormais curieuse de visionner le second film, ET de lire ce roman de Félix Salten. Je ne pourrais donc pas me prononcer sur le respect ou non du matériau d’origine, mais j’ai trouvé le résultat touchant et engagé, le tout doté d’une belle bande son et d’une brillante VF.

J’ai adoré l’ambiance de ce film d’animation, parce que je suis très fan de son aspect tranche de vie, entre contemplation de la nature, de la faune et de la flore, et des péripéties intéressantes autour de l’activité humaine, de l’impact des hommes sur cette forêt et dans la vie de Bambi. J’apprécie le cycle de la vie, de l’évolution de Bambi, l’intrigue paraît manquer de fluidité, mais j’ai passé un très bon moment devant cette histoire.

L’animation est fluide, j’ai bien aimé les animaux trop adorables comme les personnages de Panpan et Fleur, j’ai eu beaucoup d’affection pour la mère de Bambi, Féline m’a amusée autant que je suis fascinée par le père de Bambi. D’ailleurs, Bambi est un protagoniste attachant et dont l’évolution est très cool à voir. Alors bien sûr, j’aurais aimé avoir plus de subtilité, plus de détails, mais c’est aussi dû à ce côté hachuré du montage.

Pour autant, comme je suis très contente du visionnage, je n’ai pas boudé plus que ça sur le rendu final. Et puis, quelque part, je trouve que Bambi a un côté « opéra », pas seulement à cause des chansons qui me font penser à quelque chose de plus symphonique et opératique, mais aussi parce que l’histoire fonctionne comme des tableaux. Au printemps, nous passons à l’Automne, puis à l’Hiver, et ainsi de suite, avec cette présence invisible et pesante, l’humanité comme une force dévastatrice et qui cause bien des malheurs à la forêt et à ses habitants. Quelque part, Bambi a un message très chargé sur la défense de la nature et des animaux.

Le deuxième film était très sympathique à regarder, je le trouve moins catastrophique par rapport à certains seconds opus. J’ai passé un très bon moment en le regardant, il est bien sûr différent du premier volet, mais j’ai été très touchée par l’intrigue qui tourne sur la relation père-fils. Je ne sais pas si d’autres Disney ont abordé cette thématique, parce que je la trouve hyper rare.

Donc l’histoire était émouvante, j’ai bien aimé le lien entre Bambi et son père qui se construit petit à petit, entre tension, incompréhension et tendresse. On retrouve avec joie les interactions entre Fleur, Pan Pan et Bambi, j’aime beaucoup cette amitié. J’ai par ailleurs apprécié la présence de Ronno, certes c’est pas le méchant le plus captivant, c’est un faon qui cherche l’attention, mais ça permettait de parler du passage à l’âge adulte, de filiation, de respect et d’animosité. Évidemment, l’histoire aurait pu être plus développé et mieux amenée, il y a de bonnes idées, mais elles manquent de profondeur, la preuve avec Ronno.

Cependant, j’ai retrouvé l’esprit de Bambi, les personnages, la contemplation et l’amour de la nature, des sujets très chargés en émotions. Je ne suis pas fan des chansons, elles sont bien moins percutantes que celles du premier film, mais les animations et le visuel sont bien plus travaillés avec ce deuxième film. Maintenant, c’est logique vu que la suite est sortie en 2006. Les animaux sont très bien dessinés, j’ai été émue, attendrie et j’ai bien ri devant certaines scènes. De plus, j’apprécie l’idée d’avoir conservé une certaine continuité dans les voix, ce sont bien sûr pas les mêmes comédiens et comédiennes, je retrouve l’intonation. La VF est de très bonne qualité, je pense à la présence de Philippe Catoire pour interpréter le père de Bambi – soit le Grand Prince, ça m’a bien amusé, parce que ça m’a rappelé un autre rôle de roi qui éduque un prince (Final Fantasy XV où il faisait le roi Régis). Donc, une très bonne suite à mes yeux.


Affiche du film Cendrillon des studios Disney

CENDRILLON + CENDRILLON 2 : Une vie de princesse + LE SORTILÈGE DE CENDRILLON



Un film de Clyde GERONIMI, Wilfred JACKSON et Hamilton LUSKE – 1950
Un téléfilm de John KAFKA – 2002
Un téléfilm de Frank NISSEN – 2007
Adapté du livre Cendrillon de Charles Perrault




Cendrillon, servante de sa marâtre et de ses demi-sœurs reçoit un jour la visite de sa marraine fée qui la pare d’une robe de princesse à l’occasion d’une réception donnée par le prince. N’ayant que la permission de minuit, elle s’enfuit et perd une pantoufle de verre. Le prince tombé amoureux tentera de la retrouver grâce à cette pantoufle oubliée, trop petite pour un pied ordinaire.

Trois histoires sur la nouvelle vie de Cendrillon depuis son mariage avec le Prince charmant : ses premiers jours au palais où elle essaye tellement de faire bonne figure qu’elle en oublie d’être elle-même, le souhait de Jack de devenir un être humain, et comment une des belles-sœurs de Cendrillon va apprendre à s’ouvrir aux autres et trouver l’amour…

Cela fait un an que Cendrillon et le prince sont mariés. Ils coulent des jours heureux aux côtés de tous leurs amis. Pour célébrer cet anniversaire, la marraine-fée décide d’organiser en secret une fête dans la forêt. Cendrillon se rend en compagnie de son époux à la grande fête champêtre donnée en leur honneur. Mais Anastasie, la demi-sœur de Cendrillon surprend une discussion entre la marraine-fée, Cendrillon et le prince sur cette fameuse nuit où le rêve est devenu réalité.



De base, je ne suis pas très fan de Cendrillon, que ce soit le conte de Perrault, ses réécritures et diverses adaptations, même de la firme Disney. Pourtant, le live action m’avait séduite et enchantée ; j’ai donc redonné sa chance au film d’origine et à ses suites. Si je ne suis pas devenue une fangirl, j’ai bien aimé me plonger dans cet univers.

Pour autant, disons-le clairement, les suites ne sont pas du tout au niveau du film des années 50. Le troisième a néanmoins la particularité de développer une sorte de What if, de réécrire le premier film, mais il aurait dû être mieux développé et écrit. Ça m’aurait davantage impacté et surtout, il aurait pu prendre davantage en compte certains éléments du second opus, histoire de donner de la matière et d’avoir une bonne cohérence. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le rôle du prince, qui est plus présent et fait office de figuration.

Pour le second volet, c’est sûr qu’il ne me restera pas longtemps en mémoire, s’il a l’avantage de développer des thèmes et des messages intéressants, avoir de bonnes idées ne suffit pas. J’aurais préféré un film complet autour des ces thématiques du changement (Jack, Anastasie), de l’acceptation de soi (Cendrillon) au lieu de trois mini-épisodes très disparates en qualité. En revanche, je reste fan de la chanson de Lorie en guise de générique de fin, c’est très ancré musique des années 2000, mais perso, c’est un plaisir coupable.

Au niveau de l’animation aussi, les suites me paraissent moins raffinées, même si sur l’esthétique et la qualité, on est gagnant par rapport aux années 50. Enfin, j’ai bien aimé la VF qui est très bonne. Et concrètement, Cendrillon est certainement le personnage qui est la pierre angulaire de cette trilogie, elle est au-dessus de tout : personnalité, histoire, messages. C’est sûr que je ne suis pas fan de ce côté Princesse Sara (victime des autres sans broncher), mais j’aime bien sa bonne humeur, sa gentillesse et son altruisme.

Le premier film a été très cool à regarder. J’ai bien aimé l’histoire contée qui suit les grandes lignes du contes de Perrault tout en apportant une bonne dose de magie qui ne m’a pas dérangé. J’ai adoré le design des personnages et des décors, j’ai bien aimé les différentes intrigues qui viennent se greffer à la ligne rouge, si je ne suis pas toujours fan de certains messages et dialogues, j’admets que c’était sympathique de revoir ce film pour lequel mon jugement aura évolué – comme pour Blanche-Neige, sans en devenir fan, et pourtant, je l’ai préféré à Blanche-Neige.


Affiche du film d'animation Alice au pays des merveilles des studios Disney

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES



Un film de Clyde GERONIMI, Wilfred JACKSON et Hamilton LUSKE – 1951
Adapté du livre Alice au pays des merveilles et Alice à travers le miroir de Lewis CARROLL



Alors qu’elle travaille à ses leçons, Alice se laisse entraîner par le sommeil et tombe dans une profonde rêverie. Poursuivant un lapin très en retard elle accède au pays des merveilles où une suite d’aventures rocambolesques et insolites l’attendent. Tantôt rapetissée, tantôt gigantesque, Alice oscille au gré de ses rencontres entre la quête du merveilleux et l’expérience cauchemardesque.



Je garde un très bon souvenir du livre de Lewis CARROLL, j’étais fascinée par l’histoire autour du roman, par l’univers développé par l’auteur et par le côté fantasque qui se dégage de l’ensemble. En revanche, je n’étais pas spécialement fan du film d’animation de Disney que j’avais dû voir une ou deux fois. Je l’ai revu et je suis catégorique, je ne suis pas fan, même si j’adore l’esthétique du film.

En vrai, visuellement, j’adore le rendu, le choix des couleurs, le design des personnages, le rendu des décors, tout est très beau et soigné. C’est sans aucun doute ce que j’ai le plus aimé, le travail sur les costumes, sur les cartes animées, sur le chat du cheschire, les expressions de la reine de coeur, Alice ou encore le lapin blanc, le chapelier toqué… l’animation et le visuel, j’en suis très fan.

Maintenant, l’histoire ne m’a pas autant passionnée que celle du livre. J’ai eu du mal avec toutes ces rencontres qui se succèdent, j’ai souffert du manque de fil rouge, je me suis ennuyée à plusieurs reprises – ce qui est dommage vu les bons personnages rencontrés et l’aspect pétillant que revêt le film. Les musiques sont super chouettes, j’aime beaucoup les scénettes musicales en revanche.

La VF est de belle qualité, là-dessus, je n’ai rien à redire, tout comme l’animation fluide et le fait que j’ai reconnu l’esprit et les grandes lignes du roman de Carroll. Cependant, il m’a manqué quelque chose pour rendre le visionnage dynamique et captivant. Je ressors mitigée et toujours peu emballée par le film, j’aurais peut-être plus de chance avec les deux live action dont je garde de bons souvenirs.



Affiche du film d'animation Peter Pan des studios Disney


LES AVENTURES DE PETER PAN  PETER PAN : Retour au pays imaginaire



Un film de Clyde GERONIMI, Wilfred JACKSON et Hamilton LUSKE – 1953
Un film de Robin BUDD et Donovan COOK – 2002
Adapté du livre Peter Pan de James Matthew BARRIE



Wendy devient une grande fille. Aussi passe-t-elle sa dernière nuit dans la nursery avec ses jeunes frères. C’est cette nuit-là que Peter Pan choisit pour les entraîner dans un grand voyage au pays imaginaire.


Wendy a grandi ; elle s’est mariée et a eu deux enfants. Alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage, elle raconte chaque soir à ses enfants les fabuleuses aventures de Peter Pan. Mais Jane, son aînée âgée de 12 ans, au caractère affirmé, refuse de croire à ces contes de fées… Jusqu’au jour où le Capitaine Crochet l’enlève, la confondant avec Wendy, et l’emmène au Pays Imaginaire…



Peter Pan, j’avais adoré le roman de Barrie, beaucoup moins le personnage emblématique, mais le livre était fascinant, plein d’aventures, une belle ode à l’imaginaire enfantin. Le film d’animation, j’ai dû le voir une ou deux fois, j’avais bien plus de souvenirs de films comme Hook, Pan (avec Hugh Jackman) ou encore la version avec Jason Isaacs dans le rôle de Crochet (2003). Par ailleurs, je n’avais jamais regardé le second volet des aventures de Peter Pan, mon challenge était l’occasion tant rêvée pour faire d’une pierre deux coups.

Je reste sur mon avis de base, je suis toujours fan de l’univers de l’île imaginaire, des pirates et des sirènes, de la famille Darling et de Wendy, de l’ambiance du film qui correspond à ce que j’ai ressenti en lisant le roman. En revanche, je suis toujours sceptique sur le personnage de Peter Pan. Même si, le caractère terrifiant est moins visible dans ce film d’animation, il apparaît plus comme immature.

De ce fait, j’aime énormément le design des protagonistes, les décors qui sont somptueux – c’était rythmé et entraînant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en le regardant. J’apprécie les chansons et la VF est de très bonne qualité ; on pardonnera volontiers qu’à cette époque, les amérindiens sont représentés de manière peu flatteuse, ils en sont conscients et préviennent avant la lecture du film. J’ai beaucoup aimé les couleurs utilisées, les bleus sombres de Londres, le verdoyant du pays imaginaire, le rouge des pirates.

Enfin, le personnage de Wendy est super chouette, j’ai beaucoup aimé celui de Monsieur Mouche qui est amusant, Clochette est fascinante, le Capitaine Crochet est un antagoniste très intéressant. Bref, je suis très contente de ce visionnage, je m’en fais un bien meilleur souvenir que quand j’étais petite.

Maintenant, le second opus est plus mitigé. Je salue toutefois le concept de base qui lui est génial, avoir une enfant ternie par la Seconde Guerre Mondiale au point de ne plus croire en la magie était fantastique.

D’ailleurs, le personnage de Jane, son caractère téméraire, sa personnalité plus affirmée contraste avec la gentillesse et la patience de sa mère, Wendy. Et j’ai eu beaucoup d’affection pour Jane. Après, je dois dire qu’avoir remplacé le crocodile par un poulpe qui manque cruellement de charisme, avoir recopié pas mal de scènes, de grandes lignes du premier film pour les « moderniser » dans ce second volet était pas top. Cela se voit à des kilomètres, l’histoire n’est pas très intéressante et manque d’impact, même si les interaction entre Peter et Jane sont très belles. Enfin, le petit clin d’oeil entre Peter et Wendy était touchant.

J’aurais aimé voir Michel et Jean dans ce deuxième volet, et je trouve qu’approfondir la relation mère-fille ou celle qui unit Jane à son petit frère aurait été sympathique. Ce sont ces petits regrets, ces manques qui font que je suis plus perplexe par rapport aux idées, au récit de ce second film. Si l’hommage n’avait pas été une répétition fade, mais une intrigue plus captivante, ce film aurait été génial, parce qu’il a un bon personnage principal, un très beau message, un côté doux-amer – nostalgie qui le rend intriguant, sans oublier cette dose d’émotion qui fait mouche.


Crédits images :
Seriebox * Flaticon * Canva * Unsplash

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