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Histoires animées #006 - DISNEY - Les 101 Dalmatiens + Merlin l'Enchanteur + Le livre de la jungle + Les Aristochats + Robin des Bois

by - 16.4.25





LES 101 DALMATIENS 1 et 2


Un film de Clyde GERONIMI, Wolfgang REITHERMAN et Hamilton LUSKE – 1961
Adapté du livre Les 101 dalmatiens de Dodie SMITH – 2002


Un jour, dans une garçonnière de Londres, Roger Radcliffe, un musicien célibataire compose au piano tandis que son dalmatien Pongo paresse au bord d’une fenêtre. C’est le désordre dans la maison… À la fenêtre, Pongo regarde les femmes passer avec leur chien, car il veut trouver deux compagnes pour son maître et lui, quand il aperçoit une dalmatienne conduite par une jeune femme. Il incite son maître à sortir, sous prétexte qu’il est 17 heures passées, pour essayer de les retrouver.


Isolé au milieu de 101 dalmatiens, Patch souhaite se démarquer des autres chiots et rêve aux aventures de son héros, le chien Ouragan. Accidentellement séparé du reste de sa famille lors d’un déménagement vers la campagne anglaise, Patch en profite pour rencontrer son idole.



J’avais besoin de me rafraîchir la mémoire concernant le premier et d’enfin voir le second, parce que je ne l’avais jamais regardé – comme beaucoup de suite d’ailleurs. Je ne vais pas vous mentir, sans réelle surprise me direz-vous, j’ai largement préféré le premier au second.

Très clairement, je crois que le gros problème des suites des classiques Disney, c’est qu’ils sont frustrants. Il y a de bonnes idées sur papier : le syndrome de l’imposteur, l’appartenance à un groupe ou à une famille, l’identité, être aimé des autres… Bref, c’est très intéressant, mais le résultat est toujours bancal, un réchauffé du film d’origine – ce qui est le cas de plusieurs scènes, dont la course-poursuite en voiture, le côté « partir à la recherche de », l’enlèvement des chiens… C’est réellement dommage.

Pour clôturer sur ce second film, le générique d’introduction est bien moins percutant que celui du premier opus qui est clairement très chouette à voir et bien pensé. Si l’animation et le résultat visuel est supérieur au film des années 60, c’est avant tout parce que les technologies ont évolués. Les musiques et chansons ne sont pas percutantes, seule la VF de très bonne qualité m’a fait apprécier ce visionnage.

Maintenant, si je me concentre sur le premier film, il a cette vibes Les Aristochats. Si les chats sont parisiens, les chiens sont anglais, on retrouve de belles thématiques autour des animaux, de l’argent et ici, une critique de la mode et des manteaux à fourrure. J’ai bien aimé faire ce parallèle entre les deux, parce que l’on parle aussi de famille, de musique, de voyage et de foyer. C’était donc hyper intéressant de voir les ressemblances et d’apprécier ce qui est propre aux 101 dalmatiens.

Les petits chiots sont trop mignons, l’humour m’a totalement séduite, j’ai adoré chacun des personnages présents, bons ou antagonistes, ils sont percutants avec des répliques travaillées, un design qui les rend identifiables au premier coup d’œil, et celui de Cruelle D’Enfer est certainement inoubliable, j’ai beaucoup d’affection pour Perdita et Pongo, ainsi que pour Roger et Anita dont j’adore la dynamique.

La VF est d’excellente qualité, les musiques m’ont séduite, l’ambiance de ce film est top, tout comme les messages développés, l’animation est vraiment chouette, fluide. Franchement, j’avais peu de souvenirs et j’avais l’impression de préférer Les Aristochats, mais finalement, ils sont aussi chouettes l’un comme l’autre.




MERLIN L'ENCHANTEUR


Un film de Wolfgang REITHERMAN – 1963
Adapté du livre La Quête du roi Arthur, tome 1 : Excalibur, l’épée dans la pierre de Terence Hanbury WHITE


Depuis longtemps, l’Angleterre est plongée dans la guerre. Au centre de Londres, une épée magique, scellée dans une enclume, attend qu’un être d’exception vienne la retirer. Celui qui réussira cet exploit deviendra roi. À quelques lieues de là, le jeune Arthur, un orphelin surnommé Moustique, travaille dans les cuisines de Sire Hector. Au cours d’une partie de chasse avec Kay, le fils de son maître, il échoue dans la cabane de Merlin l’enchanteur. Avec son compagnon Archimède le hibou, le mage décide d’entreprendre son éducation…


Il y avait bien longtemps que je n’avais pas vu ce film d’animation et j’en gardais de bons souvenirs, mais je n’avais pas tout en tête. J’ai passé un bon moment avec et ne manquerait pas de le revoir à l’avenir, il est parfait pour l’automne comme pour l’hiver, vu que quelques scènes s’y déroulent. Je ne pourrais pas juger de la qualité de l’adaptation par rapport aux romans de White, mais par rapport à la légende arthurienne, je trouve que la revisite est sympathique.

L’histoire me plaît beaucoup, parce qu’on s’attache très vite à ce petit Moustique, Arthur, exploité par Sire Hector et Kay. J’ai adoré suivre les péripéties, et surtout, la quête d’initiation proposée par Merlin, à travers de petites séquences amusantes où ils deviennent divers animaux. J’aime cette esthétique très fantasy et médiévale, surtout qu’elle est soignée dans ce film, que les animations sont belles à regarder, que le film a de jolies couleurs, un bon design niveau personnages.

J’ai surtout aimé toute la séquence avec le personnage de Madame Mim, même si malheureusement, elle n’est pas exploitée à fond dans le récit. La bataille de magicien était top, j’aurais adoré en apprendre plus sur le tournoi, sur Kay et Hector, parce que mine de rien, le film a du potentiel côté univers – ce qui me fait dire que ce serait intéressant de ressortir les romans de T. H. White. Quel régal de voir le personnage d’Archimède qui est absolument génial et inoubliable.

Les musiques sont d’ailleurs superbes, cultes pour la chanson de Merlin Higitus Figitus, mais C’est c’qui fait qu’tout tourne rond est pas mal également, et que dire de l’excellente VF qui nous est proposée. Je trouve aussi que ce film Disney a une bonne dose d’humour et un travail du côté des messages, de la philosophie qui m’a totalement séduite, pareil toute la séquence d’ouverture avec le livre qui est super chouette à regarder.




LE LIVRE DE LA JUNGLE 1 et 2


Un film de Wolfgang REITHERMAN – 1967
Un film de Steve TRENBIRTH – 2003
Adapté du livre Le livre de la jungle de Rudyard KIPLING


La panthère Bagheera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’élève comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Pour éviter à l’enfant une fin inévitable, les loups l’éloignent et décident de le confier aux hommes d’un village proche. C’est Bagheera qui le conduit. Pendant leur voyage, ils feront de nombreuses rencontres, parfois redoutables.


Mowgli vit dans le village des hommes depuis cinq jours, et même s’il aime beaucoup sa nouvelle famille, son ami Baloo lui manque. Suite à une punition, le garçon se glisse discrètement au-dehors avec son vieil ami, mais il ignore que la petite Shanti se lance à sa poursuite. Les choses se compliquent lorsque Kaa et Shere Khan s’en mêlent.


Comme pour beaucoup de classiques, j’avais de lointains souvenirs pour le premier volet, et je n’avais jamais vu le second. Pour être franche, Le livre de la jungle ne compte pas parmi mes Disney préférés, je ne suis pas une fan des personnages, des musiques… Donc j’étais curieuse et sceptique. À l’instar de Blanche-Neige, ce ne sera toujours pas mon chouchou, mais je suis contente de m’en faire un meilleur souvenir.

Objectivement, les personnages sont très chouettes, design et personnalité, voix françaises, Baloo est extraordinaire, Kaa est très drôle, Shere Khan est terrifiant, Mowgli attachant, Bagheera est la voix de la raison, ils sont très captivants à voir, idem pour la Patrouille des éléphants. Pour le second, Shanti est formidable, avec du caractère, du courage, et c’était cool de revoir tous ces grands protagonistes pour le deuxième film.

La bande originale du premier est super intéressante avec ces sonorités jazz et indienne, les chansons sont cultes que ça soit la berceuse de Kaa ou le célèbre mantra de Baloo. Il est évident que les musiques ou chansons du deuxième film sont de moindre qualité, excepté la reprise de « Je voudrais être un homme comme vous » par Houcine (Star Academy 2) qui est très chouette à écouter.

L’animation est évidemment plus soignée et moderne dans le second film par rapport au premier, même si je trouve que la qualité du dessin est plus élégante dans le premier volet par rapport à sa suite. En revanche, Le livre de la Jungle est vraiment magnifique quand on se penche sur les décors, les couleurs sont parfaites pour s’immerger, la qualité du travail sur les architectures et la jungle est de toute beauté.

J’ai davantage été séduite par Le livre de la Jungle que par sa suite, j’ai trouvé les mêmes défauts que je souligne depuis le début sur pas mal de suites. Il y a de bonnes idées, Mowgli a le mal de la jungle, des doutes sur ce village, sur son appartenance au monde des hommes, c’est dommage de ne pas exploiter ça jusqu’au bout. Le lien avec Shanti aurait pu être travaillé, de même que toute l’histoire sur son expédition dans la jungle, sa relation avec Baloo, par exemple.

Tandis que le premier film est vraiment chouette à suivre parce que l’on fait de chouettes rencontres, c’est varié et prenant, le lien entre Bagheera et Mowgli est aussi touchant que celui entre l’enfant et Baloo. Shere Khan a de la prestance, Kaa est iconique, il y a de quoi rire, être émue, c’est vraiment un très beau film – je ne suis pas sa plus grande fan, mais j’ai appris à voir ces qualités. La succession de numéros musicaux fait son effet, mais il me manque un truc pour pleinement adhérer, comme si les thèmes implicites manquaient de pep’s, comme la critique de l’Empire britannique avec la patrouille des éléphants, le rapport de l’homme envers la nature, le féminisme avec la femme du colonel Hathi (les éléphants) et son fils qui étant d’une autre génération, possède des idées moins rigides. C’est une belle quête initiatique, une quête identitaire pour Mowgli, mais pas mal d’éléments sont trop en seconde ou troisième lecture pour réellement être impactant.

Sans oublier que le film a été épinglé pour utilisation de stéréotypes et de clichés qui sont souvent étudiés, confirmés ou infirmés, la page Wikipedia du Livre de la Jungle en parle davantage.




LES ARISTOCHATS


Un film de Wolfgang REITHERMAN
1970


Paris, 1910. Madame de Bonnefamille, millionnaire excentrique, vit seule entourée de ses chats : Duchesse et ses trois petits, Marie, Toulouse et Berlioz. Un jour, elle convie son notaire pour léguer toute sa fortune à ses compagnons à quatre pattes. Cependant, une clause du testament stipule qu’à la mort des chats, ses biens iront à son maître d’hôtel, Edgar. Ce dernier, entendant la nouvelle, décide d’éliminer ces héritiers. Après leur avoir administré une drogue, il les emporte à la campagne avec la ferme intention de les noyer…


Un film que j’ai dû voir que deux ou trois fois dans ma vie et là aussi, j’avais peu de souvenirs, exceptés les chansons cultes dont je suis une grande fan personnellement. Donc forcément, j’ai craqué dessus et je l’ai regardé juste après La Belle au Bois Dormant. Résultat, j’ai adoré.

Je ne suis pas la plus grande fan des chats, je préfère les chiens et les oiseaux, mais j’ai toujours eu de bons souvenirs de ce film et ce revisionnage confirme cette impression. J’adore ces trois chatons et leur alchimie, le côté famille unie et ces petites piques entre eux m’a totalement séduite. Le personnage de Thomas O’Malley est génial, celui du majordome véreux qui veut l’héritage, les protagonistes sont super chouettes, j’en suis fan.

J’adore le décor parisien, les couleurs sont splendides, l’animation était très cool en particulier sur les séquences musicales, la version française est de qualité, l’humour est super bien dosé, j’adore les références à travers les prénoms et les personnalités des chatons, coup de cœur pour Toulouse mon petit chouchou. J’adore l’alchimie entre Duchesse et O’Malley, les expressions des animaux sont réussies.

C’est vraiment un régal à regarder, les chansons et les musiques sont au top, c’est sincèrement un très bon Disney à mes yeux, dynamique et drôle, touchant et malicieux. Je le regarderai à nouveau un de ces jours.




ROBIN DES BOIS


Un film de Wolfgang REITHERMAN
1973


Le prince Jean est un affreux souverain qui maltraite ses sujets. Un seul le défie ouvertement et lui résiste. Caché dans la forêt de Sherwood, se trouve le vaillant et insaisissable Robin des Bois.


Un très bon Disney et une adaptation de la légende de Robin des Bois très intéressante. J’aime beaucoup l’idée de se servir d’animaux, un peu comme le roman de Renart, des petites histoires de l’époque médiévale avec des animaux aux comportements humains.

L’intrigue est sympathique, on la connaît tous, Robin vole aux riches pour donner aux pauvres tout en ridiculisant le shérif de Nottingham et le prince Jean. J’ai toujours adoré cette histoire et le fait d’avoir transformé Robin en renard n’était pas pour me déplaire. Une autre bonne idée c’est la dose d’humour présente dans le film. On rit énormément avec tous ces personnages fantasques et burlesques, notamment Triste Sire, le serpent.

C’est l’un des grands atouts de ce film, ses personnages hauts en couleur, drôles, touchants. Les dessins sont ceux de l’époque, les années 70, mais ils restent réussis et sympathiques. J’adore le design de tous ces animaux, les dessins des décors ou encore de la scène du tournoi d’archers. Par ailleurs, les chansons sont absolument sympathiques, le coq ménestrel est un très bon protagoniste et la musique d’ouverture demeure culte.

Cette scène d’ouverture avec le livre, le côté très médiéval et cette manière de présenter tous les personnages et les comédiens était très intelligente. De même que la scène finale, très belle et colorée, on sait tous comment se termine l’histoire, c’est un Disney qui est à voir et à revoir. Avec le DVD, j’ai pu regarder le travail autour de la fin alternative du film, je dois dire que c’est une fin qui aurait pu être achevée et j’aurais aimé la regardée animée.

Je l’ai regardé en VF par pur souci de nostalgie, Roger Carel étant le doubleur de Triste Sire, je ne voulais pas manquer ça. Par conséquent, un jour, je le regarderais peut-être en VO, juste par curiosité. Du côté des préférences, je dois dire que j’adore Robin et Marianne, Petit Jean, les enfants lapins et Triste Sire. J’aime énormément le costume de Robin et celui de Marianne. Je ris toujours autant devant la scène où Robin et Petit Jean joue la bonne aventure ou celle du tournoi des archers.


Crédits images :
Seriebox * Flaticon * Canva * Unsplash

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