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La citadelle d'Ewylyn



L’Ombre de l’Oiseau de Tim PROBERT
Tome 2 de Lightfall
Tome 1, La dernière flamme (ma chronique à relire)
Editions Gallimard (Bande dessinée) – 2022 – 249 pages – 19 €90
Bande dessinée | Aventure | Fantasy | Quête | Anxiété
Avertissement : [personnage principal souffrant d’anxiété]



L’oiseau Kest s’est emparé de la dernière flamme et les lumières risquent de disparaître de la surface d’Irpa. Cherchant une solution pour sauver la planète, Béa et Cad partent à la recherche de l’esprit des eaux, le seul à pouvoir les aider.



Dès les premières pages du tome 1, j’avais compris que cette saga allait être incroyable, fascinante et aussi drôle que touchante. Et une fois terminée, je n’avais qu’une seule idée, celle de dénicher le second opus et le dévorer dans la foulée. J’ai donc profité du challenge Fais vriller ta PAL d’Alex Bouquine en prada pour me jeter dessus. L’avantage, c’est que le troisième tome sort en avril et que je n’attendrais pas longtemps pour découvrir la suite.

J’ai été très surprise par la tournure des événements, Tim Probert m’a donc pas mal bousculé pour ce deuxième tome, notamment parce qu’il offre un final explosif et des révélations très intéressantes sur Kest, sur Irpa (le monde où se déroule l’histoire). Je ne pensais pas que l’intrigue irait aussi loin dans cette histoire d’ombres et de lumières, et le moins que je puisse dire, c’est que je suis restée bouche bée dans les dernières planches.

Au-delà du final, l’histoire est la suite directe du premier tome, Béa et Cad poursuivent donc leur voyage pour retrouver le grand-père de la jeune fille. Seulement, l’apparition de Kest modifie leur route et les voilà sur les traces d’un vieil esprit aquatique. À côté de ça, il faut ajouter cette menace très oppressante d’un monde qui disparaît à vue d’œil, car les lumières s’éteignent. Il y a donc davantage de péripéties, de dangers, d’éléments angoissants et de pression, de morts et de destruction, ce qui évidemment affecte Béa.

Car oui, Béa reste une héroïne malgré elle. Elle demeure anxieuse profonde et toutes ces histoires la mettent en vrac, même si, l’évolution est perceptible. J’ai beaucoup aimé le fait qu’elle se sente dépassée par les événements, qu’elle tente parfois de se sortir la tête de l’eau, d’aller de l’avant ou d’affronter les choses. J’aime sa bonne volonté, ses failles, sa sensibilité, elle est passionnante à suivre et c’est une jeune fille adorable qui se révèle au fil des planches. Par ailleurs, je tiens à saluer la manière dont l’auteur traite du sujet de l’anxiété, simplement, avec malice, avec émotion, ça parlera à beaucoup d’enfants, d’ados, d’adultes qui liront cette saga.

En même temps, Tim Probert a une très belle écriture, fluide et addictive, efficace et pleine d’humour, un brin fantaisiste et juste. Les répliques font avancer le récit et j’ai pris plaisir à découvrir ce second tome. Derrière toute cette pression, l’auteur glisse de jolies thématiques et de beaux messages, derrière toute l’angoisse, il y a tous ces instants délicats, joyeux, apaisants. C’est bien rythmé et équilibré, enfin, l’univers s’étoffe, gagne en profondeur avec des révélations et des nouveautés bien présentées.

Du côté des personnages, après Béa, il faut clairement parler de Cad. Forcément, notre aventurier reste insouciant, déterminé et intrépide, l’alchimie entre lui et Béa rend les situations bien comiques. Le tome nous permet de voir les défauts, les limites que le personnage peut avoir, ses décisions et son aveuglement coûtent beaucoup, néanmoins, il est un allié incroyable pour Béa. J’aime énormément les nouveaux protagonistes rencontrés, en particulier ceux qui vont rejoindre l’équipe de Cad et Béa, j’étais trop heureuse de revoir les anciens, ça donne de belles scènes d’ailleurs, notamment Kipp. Je ne dirais rien de plus, ils ont tous un rôle à jouer, une manière d’être, de quoi les mettre en lumière, j’aime bien l’idée de ne pas suivre que Béa et Cad, ça donne un autre point de vue sur cette quête.

Je terminerai avec les illustrations qui sont absolument magnifiques. J’en avais fait les éloges pour le premier tome, je vais en remettre une couche ici. Le coup de crayon est formidable, j’adore cet aspect crayonné, les personnages ont un chouette design, les décors sont soignés, les visages sont expressifs et les actions lisibles. Par-dessus, il y a les couleurs, et là, on en prend plein les mirettes ! Les paysages deviennent enchanteurs, on nage réellement dans un univers de fantasy, les ambiances sont incroyables, le côté fin du monde est super bien travaillé. Le travail des ombres et des lumières me fascine, bref, c’est aussi beau que bon.





Crédits images :
Livraddict * Flaticon * Canva * Unsplash * BD Gest'

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23.6.24 4 comments


La dernière flamme de Tim PROBERT
Tome 1 de la série Lightfall
Éditions Gallimard – 2021 – 255 pages – 19 €90
Bande-dessinée | Aventure | Fantasy | Quête


Béa, une adolescente un peu anxieuse, vit sur la planète Irpa. Confrontée à l’étrange disparition de son grand-père Cochon Sorcier, fabricant de potions et gardien de la flamme éternelle, elle décide de partir à sa recherche. Avec l’aide du courageux Cad, un sympathique Galdurien, elle se lance dans une quête pour sauver la planète des ténèbres qui commencent à la recouvrir.


Un petit bijou de bande dessinée, c’était un excellent moment de lecture, un énorme coup de cœur qui mérite amplement son prix du festival à Angoulême et pour lequel je suis impatiente d’avoir le tome 2. Je remercie ma sœur pour ce très beau cadeau d’anniversaire, je ne connaissais pas du tout et ça vaut clairement le détour !

Cette bande dessinée a été lue dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge et c’était parfait pour la saison, les illustrations sentent bon l’automne pour ce qui est de la forêt où nous rencontrons Béa pour la première fois. Sans oublier ces affaires de récoltes et de potions qui correspondent totalement à la saison et au challenge.

J’aime beaucoup le format de cette bande-dessinée, un format de roman avec des rabats qui forment une très belle illustration complétant les couvertures qui sont sublimes ! Les pages sont très agréables à regarder, bien séquencées pour être simple à la lecture, aérée et avec un texte lisible doublé d’une très belle police de caractère. C’est donc un très bel objet-livre que nous offrent les éditions Gallimard et la couverture du second tome donne tout autant envie de se plonger dedans.

C’est une jolie épopée d’aventure et de fantasy à destination des plus jeunes comme des plus grands rêveurs. L’histoire se dévore à une vitesse folle avec un scénario rythmé et contemplatif bien équilibré. J’ai aimé suivre la jeune Béatrice qui doit surmonter son anxiété pour aller retrouver son grand-père, un cochon sorcier. Elle fait la rencontre d’un être singulier, un Galdurien nommé Cad. Ensemble, ils vont vivre un voyage qui promet d’être épique, intense, plein de rebondissement et pas sans dangers ! Mine de rien, ce premier tome pose d’excellentes bases sur lesquelles se projeter, s’interroger, mais il offre son lot de péripéties et de frissons quant à ce mystérieux oiseau dévoreur de soleil.

Les personnages sont hypers attachants qu’ils soient principaux ou secondaires, rencontrés sur quelques pages ou qu’ils deviennent récurrents à l’avenir, l’antagoniste est très mystérieux et intriguant. J’ai adoré Béatrice (Béa) qui affronte ses peurs, ses doutes, ses angoisses bon gré mal gré, au côté d’un personnage aussi singulier qu’adorable, Cad. Ce dernier est toujours partant pour l’aventure et le danger, d’une force incroyable, avec une chouette mentalité et une histoire personnelle très intéressante. C’est mon coup de cœur de ce premier opus. Kippen m’a énormément séduite, c’est un voleur fascinant et que j’ai hâte de retrouver, j’ai beaucoup d’affection pour le grand-père de Béa ou encore pour ce petit Arsaï rencontré sur la route.

Chaque personnage donne naissance à des scènes très chouettes à lire, des dialogues savoureux, des instants de paix ou d’action, toujours avec cet humour qui me plaît totalement et cet esprit fantasque qui rend le voyage inoubliable, rocambolesque. L’histoire met en lumière un univers incroyable et fascinant à découvrir au fil des pages. Un monde très onirique, j’ai pris plaisir à admirer chaque détail des illustrations et à comprendre les enjeux, les lieux, les différentes peuplades rencontrées. On sent que ce monde est riche, aussi beau que fragile avec ces vieilles histoires de soleils artificiels, que ce monde est en danger et qu’il est rempli d’éléments merveilleux. Je suis impatiente d’en apprendre plus dans les prochains tomes.

Côté texte, Tim Probert a une belle écriture, c’est fluide et addictif, simple et prenant, avec une petite pointe d’humour et de fantaisie qui redonne le sourire, avec de la douceur et de beaux messages dans l’ensemble. J’aime énormément la thématique de l’anxiété de Béa, cette manière de matérialiser l’angoisse était captivante, j’aime beaucoup le rôle de Cad qui est un genre de mentor intéressant, j’aime le traitement des relations et des émotions. C’est fin et plein de charme.

Chaque planche se savoure avec délice, les illustrations sont sublimes et douces, très agréables à regarder dans le choix des couleurs, le texte ne mange pas les illustrations et même mieux, certaines planches sans textes sont également splendides ! Le coup de crayon est fluide, chaque action ou émotion est lisible, j’ai aimé regarder le moindre recoin des illustrations. Tim Probert a fait un excellent travail tant dans sa manière d’écrire que dans son style graphique, dès les premières pages j’ai été conquise et je suis absolument fan de cette série.






Crédits images :
Livraddict * Flaticon * Canva * Unsplash * BDGest




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9.10.22 4 comments
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Ewylyn ✨

Ewylyn * 33 ans


J'aime les genres de l'imaginaire et j'affectionne les récits historiques et/ou d'aventure. J'adore la non-fiction, les albums jeunesse ou encore les BD et mangas. Je raffole de thé et de pâtisseries, de jeux vidéos, d'animation, d'histoire de l'art et d'histoire, de papeterie et de bujo.


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