Lightfall (PROBERT) - Tome 1 : La dernière flamme
La dernière flamme de Tim PROBERT
Tome 1 de la série Lightfall
Éditions Gallimard – 2021 – 255 pages – 19 €90
Bande-dessinée | Aventure | Fantasy | Quête
Béa, une adolescente un peu anxieuse, vit sur la planète Irpa. Confrontée à l’étrange disparition de son grand-père Cochon Sorcier, fabricant de potions et gardien de la flamme éternelle, elle décide de partir à sa recherche. Avec l’aide du courageux Cad, un sympathique Galdurien, elle se lance dans une quête pour sauver la planète des ténèbres qui commencent à la recouvrir.
Un petit bijou de bande dessinée, c’était un excellent moment de lecture, un énorme coup de cœur qui mérite amplement son prix du festival à Angoulême et pour lequel je suis impatiente d’avoir le tome 2. Je remercie ma sœur pour ce très beau cadeau d’anniversaire, je ne connaissais pas du tout et ça vaut clairement le détour !
Cette bande dessinée a été lue dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge et c’était parfait pour la saison, les illustrations sentent bon l’automne pour ce qui est de la forêt où nous rencontrons Béa pour la première fois. Sans oublier ces affaires de récoltes et de potions qui correspondent totalement à la saison et au challenge.
J’aime beaucoup le format de cette bande-dessinée, un format de roman avec des rabats qui forment une très belle illustration complétant les couvertures qui sont sublimes ! Les pages sont très agréables à regarder, bien séquencées pour être simple à la lecture, aérée et avec un texte lisible doublé d’une très belle police de caractère. C’est donc un très bel objet-livre que nous offrent les éditions Gallimard et la couverture du second tome donne tout autant envie de se plonger dedans.
C’est une jolie épopée d’aventure et de fantasy à destination des plus jeunes comme des plus grands rêveurs. L’histoire se dévore à une vitesse folle avec un scénario rythmé et contemplatif bien équilibré. J’ai aimé suivre la jeune Béatrice qui doit surmonter son anxiété pour aller retrouver son grand-père, un cochon sorcier. Elle fait la rencontre d’un être singulier, un Galdurien nommé Cad. Ensemble, ils vont vivre un voyage qui promet d’être épique, intense, plein de rebondissement et pas sans dangers ! Mine de rien, ce premier tome pose d’excellentes bases sur lesquelles se projeter, s’interroger, mais il offre son lot de péripéties et de frissons quant à ce mystérieux oiseau dévoreur de soleil.
Les personnages sont hypers attachants qu’ils soient principaux ou secondaires, rencontrés sur quelques pages ou qu’ils deviennent récurrents à l’avenir, l’antagoniste est très mystérieux et intriguant. J’ai adoré Béatrice (Béa) qui affronte ses peurs, ses doutes, ses angoisses bon gré mal gré, au côté d’un personnage aussi singulier qu’adorable, Cad. Ce dernier est toujours partant pour l’aventure et le danger, d’une force incroyable, avec une chouette mentalité et une histoire personnelle très intéressante. C’est mon coup de cœur de ce premier opus. Kippen m’a énormément séduite, c’est un voleur fascinant et que j’ai hâte de retrouver, j’ai beaucoup d’affection pour le grand-père de Béa ou encore pour ce petit Arsaï rencontré sur la route.
Chaque personnage donne naissance à des scènes très chouettes à lire, des dialogues savoureux, des instants de paix ou d’action, toujours avec cet humour qui me plaît totalement et cet esprit fantasque qui rend le voyage inoubliable, rocambolesque. L’histoire met en lumière un univers incroyable et fascinant à découvrir au fil des pages. Un monde très onirique, j’ai pris plaisir à admirer chaque détail des illustrations et à comprendre les enjeux, les lieux, les différentes peuplades rencontrées. On sent que ce monde est riche, aussi beau que fragile avec ces vieilles histoires de soleils artificiels, que ce monde est en danger et qu’il est rempli d’éléments merveilleux. Je suis impatiente d’en apprendre plus dans les prochains tomes.
Côté texte, Tim Probert a une belle écriture, c’est fluide et addictif, simple et prenant, avec une petite pointe d’humour et de fantaisie qui redonne le sourire, avec de la douceur et de beaux messages dans l’ensemble. J’aime énormément la thématique de l’anxiété de Béa, cette manière de matérialiser l’angoisse était captivante, j’aime beaucoup le rôle de Cad qui est un genre de mentor intéressant, j’aime le traitement des relations et des émotions. C’est fin et plein de charme.
Chaque planche se savoure avec délice, les illustrations sont sublimes et douces, très agréables à regarder dans le choix des couleurs, le texte ne mange pas les illustrations et même mieux, certaines planches sans textes sont également splendides ! Le coup de crayon est fluide, chaque action ou émotion est lisible, j’ai aimé regarder le moindre recoin des illustrations. Tim Probert a fait un excellent travail tant dans sa manière d’écrire que dans son style graphique, dès les premières pages j’ai été conquise et je suis absolument fan de cette série.
4 comments
Je n'avais jamais entendu parler de cette bande dessinée ! Ta chronique donne très envie. Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est une BD qui a été primé au festival d'Angoulême et pourtant, elle est très discrète ^^ Je te souhaite une bonne lecture si tu as l'occasion de la découvrir =)
SupprimerSympa, j'aime beaucoup les illustrations :)
RépondreSupprimerJ'avais déjà vu la couverture de cet ouvrage, mais je pensais qu'il s'agissait d'un livre et non d'une BD 😅
Ah =) Je comprends ^^ Les illustrations sont très chouettes, j'aime beaucoup le style de Tim Probert !
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