Fruits Basket (TAKAYA) ~ Tomes 13 à 23 [RELECTURE]

by - 25.10.20



Fruits Basket de Natsuki TAKAYA
Tomes 13 à 23 - Delcourt
2005, 2006, 2007
180 pages, 192 pages, 190 pages, 180 pages

Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu'elle ignore, c'est que la famille Sôma est victime d'une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douze animaux du zodiaque chinois ! Avec d'aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.

PS : J'ai mis les couvertures de la Perfect Edition de chez Delcourt/Tonkam, parce qu'ils sont désormais édités avec. Cette Perfect Edition permet de faire le lien avec les couvertures de Fruits Basket Another et surtout, ce sont des tomes doubles (il y en a 12 pour faire la série au lieu de 23).




Une nouvelle salve de tomes que j’ai dévoré d’une seule traite, avec les tomes 19 à 23… J’ai pas su résister, à partir de ce tome 16, tout s’accélère, gagne en intensité, en drama ! Ce fut une fois de plus une merveille à lire

J’aime en apprendre davantage sur mes personnages favoris. On apprend à mieux les connaître à travers ce lien qui les relie à Akito, à cette malédiction. On apprend à mieux les connaître à travers les relations qu’ils tissent au fil des événements. Nos personnages principaux gagnent en relief, en courage et ils se révèlent surprenants. Nous avons le passé de Yuki et nous le voyons gagner en maturité. J’ai adoré voir son évolution avec les membres de l’association des élèves du lycée. Ces derniers sont une très belle découverte avec cette relecture. J’admets que j’ai eu du mal avec eux au début, excepté Machi. Du coup, je suis très contente de renouer avec eux.

Le passé de Rin, des éléments passionnants autour de Kuréno ou d’Akito, toute l’histoire qui lie les parents de Thoru, leur rencontre, le lien entre la mère de Tohru et Kyô… C’est extraordinaire de voir ces personnages se rencontrer de manière inattendue, se parler, discuter de la vie, de leurs problèmes ou de leurs joies. Comme toujours avec Fruits Basket, la vie est développée dans ce qu’elle a de plus beau et de plus sombre. Des remords, de l’amour, de l’amitié, de l’angoisse, de la peur… les ambiances se succèdent, les émotions sont variées et la douceur, l’amertume se mélange pour offrir une belle histoire, une fresque grandiose.

Un de mes moments coup de coeur restera la pièce « A peu près Cendrillon » qui relève du génie. L’histoire gagne un vrai level up avec ces révélations autour des douze animaux, de la nature d’Akito et de son passé, de son lien avec ses parents. C’était très tendu et super bien amené par la mangaka. De manière générale, le texte est d’une grande justesse, entre les beaux messages, les nouveautés, les petites pointes d’humour, les situations rocambolesques ou quiproquos, les instants gênants, tordus et malsains, le texte est soigné. C’est lisible et aéré, les illustrations sont très belles, les actions et les émotions sont chouettes à regarder, pareil pour le design des personnages ou des décors.

Il faut tout de même souligner que l’atmosphère se tend, la présence du noir est plus marquée, comme pour souligner l’aspect anxiogène qui gagne chaque personnage de la série. Entre les révélations, les promesses d’avenir radieux qui se brisent, la violence verbale comme physique exercée par certains protagonistes, j’ai senti une différence par rapport à l’insouciance des premiers tomes. Même si l’ambiance n’était pas parfaite, j’ai bien noté le basculement, ces tomes marquent un tournant, annonçant des tomes durs et nécessaires pour dénouer les fils.



Je termine ma relecture avec les cinq derniers tomes de la saga.

On s’attache davantage à la relation entre Tohru et son père, entre Tohru et Kyô. C’est comme si Tohru, après avoir aidé toute la famille Sôma doit à son tour se libérer de ce qui l’oppresse, de ce qui l’empêche d’avancer sereinement. J’ai beaucoup aimé ces passages, ces retours dans le passé de la jeune fille et le lien avec ses parents, c’était passionnant et très fort. Chaque signe est mis en avant, possédant son instant durant lequel il se dévoile, se libère ; dans une ambiance entre amertume et douceur, à l’image de la série.

Tous ces duos, qu’ils soient amoureux, amicaux ou fraternels sont très intéressants, riche en enseignements et donnent envie d’en savoir toujours plus sur eux. Ce que la mangaka a parfaitement su faire avec les pages bonus, les petites notes sur les côtés que l’on peut relire à tête reposée. C’est comme si en tant que lecteur, on est relié aux Sôma et que l’on apprenait à leur dire au revoir, tour à tour, assistant après tant de malheurs, de larmes et de rires à leur liberté, leur promesse d’avenir. C’était fascinant comme expérience de lecture et ma relecture m’a permis de mettre le doigt dessus.

Le final est grandiose, bien amené et développé avec cet ultime tome qui sert d’épilogue. Je suis heureuse pour chaque personnage, je suis contente de voir la malédiction s’expliquer et prendre sens. Je suis contente d’avoir lu cette saga, Fruits Basket aborde toutes sortes de sujets, avec humour, avec délicatesse ou au contraire, avec violence et maladresse, mais avec justesse, avec le regard de personnages imparfaits et passionnants à suivre. Pour arriver au final, les tomes 20, 21 sont une grande souffrance, c’était tendu et c’est d’une traite que j’ai lu ces derniers tomes, impossible pour moi d’arrêter en plein coeur de l’action.

Avec ces opus, j’ai appris à apprécier Akito, enfin. Cette relecture m’a permis de remettre de l’ordre dans mes idées, de me remémorer les bons moments, de comprendre des choses et des personnages qui restaient incompris ou une énigme. Akito, son histoire et sa personnalité en font très largement partie. Je suis touchée par ce qui lui arrive, par ce que le personnage a fait subir et à ce qu’il va devoir affronter dans les prochains mois, les prochaines années pour être pardonné ou se faire pardonner.

En tout cas, j’ai adoré cette relecture, j’ai une nouvelle fois passé de merveilleux moments, entre les larmes de rires et de tristesse. Je me suis remémorer de bons souvenirs, j’ai revu de vieux amis et les quitter une nouvelle fois est douloureux. Fruits Basket c’est comme le Petit Prince, chaque lecture et relecture apporte des nouveautés, un regard neuf sur certains personnages – mon adoration pour Shiguré est amoindrie même si je resterai attendrie par le personnage, ma compréhension d’Akito a grandi. Les thèmes abordés sont nombreux, il est facile d’y trouver son côté entre le fantastique et le quotidien. Les personnages sont merveilleux et inoubliables, leurs relations sont formidables, le tout sublimé par un texte soigné et des illustrations très belles. Je relirais Fruits Basket, je me suis jetée sur Fruits Basket Another et je suis impatiente de voir la saison 2 de l’animé.



Crédits images :
Livraddict * Flaticon * Tipeee


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6 comments

  1. J'entends parler de cette série de mangas depuis des années et en positif. Je suis curieuse de le découvrir :)

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    1. Je te souhaite une bonne découverte du manga comme de l'animé =)

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  2. Fruits Basket ❤ Il faut que je rattrape l'adaptation en anime, et pourquoi pas profiter de mes congés pour relire le manga :D

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    1. ❤ Moi aussi, j'aimerais bien avancer dans l'animé, j'avais vu les deux premiers épisodes de la saison 2 et ils avaient l'air trop cool =)

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  3. Oh ça fait tellement longtemps que j'ai lu cette série

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    1. J'espère qu'elle t'aura laissé des souvenirs (et de bons souvenirs) ^^

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