GAMING - Final Fantasy XV – édition royale + DLC Ardyn

by - 20.6.21


Comprends le jeu Final Fantasy XV ainsi que les DLC Gladiolus, Ignis et Prompto, et l’extension multijoueur Comrades (Frères d’armes).


Un jeu vidéo édité par Square Enix, développé par Square Enix
Action-RPG – 2016
Disponible sur PC, Xbox One, PS4, Nintendo Switch (en version Pocket)
J’y ai personnellement joué sur PS4


Noctis quitte Insomnia avec ses amis Gladiolus, Ignis et Prompto pour Altissia, capitale d’Accordo, où le mariage du prince avec Lunafreya doit être célébré. Alors qu’ils se préparent à embarquer sur un navire qui les mènera sur l’autre continent, ils apprennent l’attaque d’Insomnia, le vol du Cristal par l’Empire de Niflheim et la mort du roi Regis. Sur conseil du commandant de la garde Cor Leonis, Noctis commence à parcourir les régions de Lucis afin de s’approprier les armes des Lucii – les anciens rois de Lucis – et être prêt à récupérer le Cristal et reprendre son trône.


Mon expérience de jeu

Je suis contente d’avoir eu l’édition royale pour me plonger dans ce jeu. Je suis également heureuse d’avoir regardé Kingsglaive (le film d’animation en images de synthèse), l’animé Brotherhood et l’animé qui sert de prologue au DLC d’Ardyn. Sans ces ajouts, comprendre l’univers de ce jeu me paraît plus compliqué. Si bien évidemment, on veut comprendre l’univers de Final Fantasy XV.

En tout cas, après 200 heures de jeu (l’histoire principale, quêtes annexes, compléter les archives ou améliorer ses personnages, les DLC et extensions diverses) je ne me suis pas lassée de Noctis et de ses amis. Un jour, je tenterai le new game + ! J’ai beaucoup aimé le jeu, ses protagonistes et son univers, ça ne sera pas un scoop, ça fait un moment que j’en parle çà et là sur ce blog.

L’histoire principale est très sympathique, j’adore les thématiques exploitées : le destin contre le libre-arbitre, chercher de vieux artefacts et comprendre les événements du passé, les dieux, l’infection qui donne naissance aux daemons, la guerre entre le Lucis et le Niflheim. L’histoire est très sympathique à suivre, elle a quelque chose de tragique, d’épique et de dramatique – c’est assez intéressant en somme. Les quêtes annexes sont charmantes, elles nous permettent de rencontrer des personnages captivants, de s’amuser aux quatre coins de la map, d’améliorer ses compétences et ses armes, je ne me suis pas ennuyée durant tout mon périple.

Final Fantasy XV c’est un roadtrip, l’histoire est pensée de la sorte, le jeu n’est pas fait pour être rushé à 300 km/h, il faut apprécier les voyages, la découverte, les rencontres, les surprises (bonnes ou mauvaises). Personnellement, j’adore ces histoires de camping, de laisser Prompto photographier tout et n’importe quoi, de préparer des plats avec Ignis en dénichant ingrédients et recettes, aller pêcher avec Noctis. C’est un jeu de patience, je peux comprendre qu’en jouant un prince on veut à tout prix taper ses ennemis, conquérir son trône et devenir le roi tant attendu des dieux et de la prophétie. Toutefois, il faut comprendre que Noctis n’a rien demandé si ce n’est profiter de sa vie et de ses amis, de revoir sa chère Lunafreya, obéir aux dieux n’est pas prévu au programme.

Les temps d’insouciances prennent bien fin et le jeu nous rattrape, nous rappelant que la vie est parfois cruelle. Passé Altissia, les événements s’enchaînent jusqu’au grand final. C’est un regret que je partage également, la route n’est plus aussi libre, l’histoire est un long couloir et l’on perd les chouettes moments du début. Personnellement, j’ai apprécié cette seconde partie à cause de ses enjeux, de son ambiance totalement différente.

Il faut dire que la réalisation est impeccable, les animations des personnages sont soignées, les chorégraphies de certains combats sont épatantes, les cinématiques sont merveilleuses. Esthétiquement, c’est très beau à voir, les décors sont très beaux – j’adore l’aspect américain de certaines zones avec les diner des années 60 (mention spéciale à Hammerhead), l’aspect balnéaire ou latino des villes comme Lestallum ou encore le côté vénitien d’Altissia. La bande originale signée Yoko Shimomura est magnifique, on lui doit les Kingdom Hearts, et je suis fan de tellement de pistes ! Les ambiances esthétiques se retrouvent dans les morceaux, nous avons des thèmes très épiques et lyriques, des morceaux plus cubains, des morceaux plus italiens pour Altissia… La compositrice a fait un travail de dingue et le résultat est au rendez-vous, c’est l’une de mes BO préférées.

Côté ajouts de l’édition royale, DLC et extensions, pareil, je suis contente d’avoir tout eu dès les premières minutes de jeu. Le combat contre Cerberus ou Omega, la map d’Insomnia en ruines, les nouveaux donjons secrets, les cinématiques en plus, ce sont des ajouts parfaits. J’ai passé des heures dans la nouvelle map et ce combat contre Omega restera dans mes souvenirs pendant très longtemps. Le DLC de Gladio est sympathique, celui de Prompto et d’Ignis resteront marquants et celui d’Ignis est même mon préféré en termes de gameplay et d’histoire. Le DLC d’Ardyn était très cool, je me suis énormément amusée avec, même si je ne suis pas fan des musiques. Tous apportent un petit quelque chose au personnage mis en avant, à tel point que je regrette de ne pas pouvoir jouer sur ceux d’Aranea, Noctis et Lunafreya. D’autant plus que ces DLC annulés auraient été appréciés pour achever ce qui a été initié avec le DLC d’Ignis – une fin alternative.

Les personnages sont passionnants dès lors qu’on apprend à les apprécier, qu’on passe du temps avec eux. Noctis est un prince spécial, pas à l’aise avec le protocole et sa fonction, il adore les jeux vidéos et la pêche, il est introverti et peu sûr de lui, même s’il ne manque pas de caractère et d’humour. J’adore cette dualité chez lui, tantôt mal à l’aise, tantôt cocotte minute sensible. C’était un personnage captivant à suivre du début à la fin, touchant et la chanson de Florence + the machine le concernant le rend d’autant plus captivant (Too much is never enough).

Gladiolus est un sacré gardien et bouclier du prince. Entêté, fort tempérament, humour bien présent, c’est une force de la nature, c’est une personne exigeante et perfectionniste, on peut râler sur son caractère emporté, son manque de tact et ses manières bourrues, mais le DLC tout comme la map d’Insomnia en ruines nous montre une certaine fragilité, des failles intéressantes. C’est mon petit chouchou Gladio et je l’ai adoré dès les premières secondes et mon affection ne s’est jamais éteinte. Prompto a été incroyable, je m’attendais à une boule d’énergie et un bon moulin à paroles très agaçant. Finalement, avec Brotherhood, son DLC et certaines conversations, il faut nuancer cette critique. C’est un jeune homme avec des complexes, une très grande sensibilité, une empathie très développée qui le rend soucieux des autres, curieux de tout, naturel et spontané il m’a bien souvent fait rire et j’ai appris à l’aimer. Ce fut une réelle surprise. Le personnage qui était le plus ambigu fut un réel coup de cœur au fil des sessions de jeu. Je parle d’Ignis. Je l’aimais bien et il m’a plus d’une fois agréablement surprise, j’ai appris à l’apprécier avec le temps, ce personnage est juste dingue. Sa relation avec Noctis est sublime, son attachement et dévouement lui donne une personnalité incroyable. Patient, loyal, fin stratège, homme à tout faire avec une minutie de fou, un humour pince-sans-rire et limite sarcastique, c’est un personnage qui donne l’apparence d’être guindé et ennuyeux, mais qui possède un relief de dingue. Et surtout quel DLC !

Les personnages secondaires sont merveilleux, l’antagoniste majeur est excellent et inoubliable, Lunafreya est splendide, de même que Gentiana ou Aranea. J’ai adoré Cid et Cor Leonis, je suis fan du roi Regis. Le design de chaque personnage est soigné, éblouissant – je pense notamment aux divinités ou encore à Gentiana. La VF est extraordinaire, les répliques sont excellentes, on ressent toute l’amitié entre les personnages principaux, la prestation d’Arnaud Léonard pour Ardyn est magistrale. C’est un doublage de haute volée avec un casting 5 étoiles.

Il y a beaucoup de bons adjectifs dans cet avis. Je vous l’ai dit, j’ai surkiffé ce jeu. Toutefois, il faut mesurer mon adoration pour ce jeu, il y a des tas de choses qui ne vont pas. Pas assez de contenus pour apprendre à apprécier toute la richesse des personnages ou de l’univers. Cette idée de fin alternative aurait pu être plus développée. Les donjons post-game sont sympathiques, mais le dernier à Costelmark est impossible – la difficulté est mal dosée et l’idée pas folle (ce donjon doit s’effectuer sans objets de soin avec un boss qui te one-shot en un coup). Le jeu ne fait pas assez de liens entre les capsules audios, Brotherhood, l’animé prologue au DLC d’Ardyn ou encore Kingsglaive – ce qui est dommage. La fin est un poil linéaire, même si la map à Insomnia en ruines fut une excellente idée pour donner un peu de souffle. D’ailleurs, il aurait été très intéressant de pouvoir nous promener dans un Lucis en ruines – au dernier chapitre, histoire de revoir d’anciennes têtes, avec des quêtes pouvant être intéressantes. Le combat contre la tortue géante est un peu bugué au niveau de la caméra. Vous voyez, on peut trouver pas mal de petits couacs, de choses pas si cool. Toutefois, ces éléments ne me retirent pas le plaisir de jouer et l’envie de rejouer à cette aventure hors du commun.


Crédits images :
Seriesbox* Flaticon* Canva * Unsplash
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4 comments

  1. Même si ce jeu n'est pas parfait, je serai curieuse de découvrir Final Fantasy :)

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    1. Il y a de chouettes épisodes Final Fantasy, le VIII compte parmi mes préférés, et récemment le VII a eu un remake vraiment superbe ! Bonne découverte =)

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  2. Dès que j'ai une PS4/PS5, je m'achète ce jeu pour y rejouer ❤
    Malgré ses défauts il restera l'un de mes FF préférés (avec le IV, le VII, le VIII et récemment le X)

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    1. Il faudrait que je tente le IX et le X, ils ont l'air vraiment chouette =)

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